Une balade au zoo (Suite rp Lira et Kita)

Je continuais à me promener dans le centre commercial, l’air de rien. Kita allais bien parvenir à me trouver. Explorant la zone autour de moi, je remarquais une jeune femme avec de longs cheveux noirs. Je fermais les yeux et vit une femme qui lui ressemblait dans de lointain souvenirs. Mon nom retentit soudain au-delà de tous les bruits de foules. Kita agitait la main pour être sur que je ne la manque pas. Elle fut si absorber du fait de m’avoir retrouvé qu’elle rentra dans une ado. A la voir se tourner vers Kita, c’était sûr, elle avait ses règles.

Lorsque je les rejoignis, j’entendis seulement une fin de phrase. << Enfin tan pis, puisque je parle avec la perle rare que tu es ! >> Suivi d’une accolade entre Lira et Kita. Suite à cela Lira me regardait pour me demander ou on allait maintenant. C’est la deuxième fois qu’elle me surnomme ‘’papa’’. Ça ne parait peut-être pas pour certain mais ça fait chaud au cœur de se faire appeler comme tel. Je me sens bien, quoi. Comme je ne répondis pas, elle se dirigea a coter d’un plan. Car dans ce bâtiment où nous sommes, il y a des plans à tous les coins.

Je regardais Lira avec Kita et Rod à coter de moi. Après un moment je levais les yeux vers le plafond et je me dis que si elle aurait été avec moi, elle aurait aimé autant que moi Lira et Kita. Mes filles adoptives que j’aime tant. Je sortis rapidement de mes pensé quand j’entendis lira parler d’un ton fort : Madame, premièrement on ne se connaît pas, alors un minimum de politesse s’il vous plaît. Deuxièmement je n’aime pas les contacts physiques avec les inconnus. Dernièrement c’est gens-là ne sont pas des bêtes de foires !!!!! COMPRIYEUH ?!

J’analysais la conversation et surtout la dame avec un accent si laid que même l’excrément de mon éléphant n’oserait pas lui parler.

- Bah si, je faye une photow du glacier. Y a moyeeen que je me fasseuh dey sous. Alors, c’est ou ? je peux vous payer si vous voulez. Z’êtes petite, ça te dit un peuh d’argent ?

Je ne sais pas pourquoi mais la dernière phrase me donna une forte envie de faire disparaître cette bactérie de la surface de la terre cependant je gardais mon sang-froid jusqu’à la fin de la conversation.

- Vous voulez savoir ou c’est, pour vous faire des sous, sur leurs dos ? Vous n’avez pas honte ?

- Exaytement puis ce sont des monstres. Ils ne méritent que ça, alors cey ou ? Au faite tu as un bonbon tout deygeulasse sur ton jeans.

- Très bien, le glacier est entre, allez-vous faire voir et achetez-vous une carte. Je suis une étudiante, pas un GPS. ET JE SAIS QUE J’AI UNE MALABAR SUR LES FESSE VIELLE BIGOTTE. VAS T’ACHETER UN DENTIER !

- Bon Kita, papa, Rodrigue ? on va au zoo ? ou ailleurs ?

Grâce a Lira, jeu une illumination.  Mon cerveaux n’avais pas capté qu’elle n’avait pas de dentier. Kita et Rod avançais pendant que je restais sur place à regarder la dame partir en étant décourager. Je fis quelques pas sur le coter et me mis devant le chemin de celle-ci avec un gros sourire. Lorsqu’elle mit le pied à coter de moi pour me passer, je la retins avec mon bras et lui chuchota a l’oreille : Si vous reparler comme ça ne serais-ce qu’une fois a une de mes filles, vous allez connaître un vrai monstre. Sur ce, bonne fin de journée.

J’allais alors les rejoindre puis Lira parla tout seul : Je sais que j’ai un malabar sur les fesses, Irma… Merci, vraiment pour tes lumières. Mais tu commences à me gonfler.

Avant de continuer elle se tapa la tête contre le plan : bah quoi ? Vous voulez ma photo ? Le zoo ses pas ici ! Non mais on a plus le droit de se casser la gueule maintenant ? Non de dieu.

Je soupirais en lâchant un '' Yala yala’’ comme à mes vielles habitudes. Je m’approchais de Lira, enleva le bandeau rose autour de mon front qu’elle m’avait prêté pour aller le passer derrière elle et directement le ''coller'' sur le chewing gum sur ses fesses. Je l’ai ensuite ramené à sa taille au-devant d’elle et l’attacha comme si le bandeau rose ne fut qu’un avec son jean. Le malabar comme elle dit, fut camoufler et personne ne le voyait désormais. Voila ma cherie, maintenant tu n'en n'a plus de bonbon sur les fesses, lui dit-je avec une voix douce. Elle me regarda et dit : Alors on y va… On va ou ? Vite qu’on se dépêche, papa !

Mais oui, on va au zoo comme je vous l’ai promis, mes filles adorées. Passons à la maison avant pour se préparer, leurs dis-je. Je me penchais un peu et pris Lira pour l’asseoir sur mes épaules et tendis ma main a mon autre chérie, Kita. J’entendis certaine personne chuchoter je ne sais quoi et je tournai simplement la tête avec un regard qui leurs a vite fait comprendre que le ''monstre’’ du glacier était devant eux. Je dis au revoir a Rod et que j’avais hâte de le revoir jouer dans les prochains jours.

Avant de sortir du centre, nous arrêtâmes chez un horloger qui répara la monte a Lira en quelques minutes. Avec tout ça, il devait être rendu 14 ou 15h. Lorsque nous sortîmes du centre commercial, Je déposais Lira au sol et nous retournâmes au pensionnat de la même méthode que nous somme venu ici. Durant le trajet, je regardais Kita et Lira s’amuser entre elle pendant que je commençais à avoir un léger mal de tête…

Lorsque nous sommes arrivés, j’attendis d’être dans le hall pour leurs expliquez ce qu’il fallait faire avant de partit. Dont la première chose, prendre une douche, changer de fringue, manger un petit quelques chose, etc. Et que dans 40 minutes on se rejoignait ici.

Comme ma chambre se trouve parmi celle du personnel, je n’allais pas dans la même direction qu’elles. Je montai rapidement pour aller me doucher et surtout prendre un autre bandeau. Durant le temps que j’étais sous l’eau, je fis un petit sursaut car j’étais sûr d’avoir ressentis quelqu’un me toucher dans le dos mais comme je suis seul dans '' l’appartement ’’, cela fut clairement mon imagination.

Suite à tout ce que j’avais à faire dans mes quartiers, je descendis voir le directeur du pensionnat pour lui dire que je prenais le restant de la journée pour moi. A mon étonnement, il ne protesta pas et me dit : Allez, file. Vas t’amuser un peu, tant a besoin. Clairement je n’allais pas m’obstiner une seconde. Je partis à ma voiture pour y ranger des vêtements de rechange car… On ne sait jamais quoi. Je retournais ensuite dans le hall pour attendre tout en discutant en même temps avec un agent de sécurité qui avais l’air de trouver le temps long.


Lorsqu’elles furent arrivé, Je me redirigeais vers ma voiture et y déposait ce qu’elles avaient amené dans le coffre. Une fois le tout fait, nous partîmes pour le Zoo. J’entrais l’adresse dans le GPS et suivis les directions indiqués. Le trajet fut moyennement long mais avec de la bonne musique à la radio et mes enfants qui m’accompagnent, j’étais plus qu’heureux. Arrivant à l’entrée du zoo, les cris de certains animaux se firent entendre. Elles vont avoir du fun, ici, n’est-ce pas ? Je garais l’auto dans un stationnement et go, nous nous sommes mis en route pour le zoo.

Je m’arrêtais à l’entrée pour payer en regardant les heures d'ouverture, ce soir le zoo ferme à 21h30 ce qui nous laissait approximativement 5h pour visiter. Je me tournai alors vers eux et dit simplement :

Bien, maintenant vous voulez commencez par ou ?

-Hélas, les gens sont un peut agressifs de nos jours. Ils ne connaissent pas la politesse. Ce qui est extrêmement navrant, c'est que personne n'est aussi mignon, gentil, adorable, poli, et aimant que toi !!! Enfin tant pis. Puisque je parle avec la perle rare que tu es !

Ce que me dit Lira était tellement adorable que je rougis quand elle me prit dans ses bras. Puis elle me relâcha et demanda à Irvan où on devait aller désormais. N'oublions pas qu'elle l'appela Papa. Ce qui dû lui plaire car il ne répondit pas et qu'il paraissait heureux. Impatiente, Lira se dirigea vers le plan quand une femme l'interpella :

-Hé hé! Oh! Tu saye ou il est le glacier ? Il paraye qui y a eu une bagayrre la bôs... Avec un homme et une fiyeuh étrange.

Je tressaillit à ses paroles. Tout d'abord à cause de son accent qui sortait de je ne sais où, puis à cause du fait de la "bagayrre". la nouvelle n'avait pas mit longtemps à se répandre et, je dois bien l'avouer, cela me faisait peur.
Lira eut une réaction complètement anormale : elle l'ignora. Ma soeur qui d'ordinaire n'hésitait pas à prendre la défense des gens qu'elle aime. Je l'applaudit intérieurement. Malheureusement, ça ne dura pas très longtemps car la vieille armée de son appareil photo l'interpella une nouvelle fois.

-Madame, premièrement on ne se connait pas, alors un minimum de politesse s'il vous plait. Deuxième je n'aime pas les contacts physiques avec les inconnus. Dernièrement c'est gens là ne sont pas des bêtes de foires!!!!! COMPRIYEUH ? 

Ça y est, ma Lira était de retour. Mon instinct me poussait transformer cette femme en carpe mais je voulut connaitre la suite de l'histoire. Après tout, Lira devait aussi avoir envie de lui faire payer ce qu'elle venait de dire. L'autre essaya de la soudoyer en lui proposant de l'argent, mais Guim' ne céda pas. Et elle s'emporta quand elle lui dit qu'elle avait un bonbon collait au jean.

-Très bien, le glacier est entre, allez vous faire voir et achetez vous une carte. Je suis une étudiante, pas un GPS. 
ET JE SAIS QUE J'AI UNE MALABAR SUR LES FESSE VIELLE BIGOTE. VAS T'ACHETER UN DENTIER !!!

-Waoh, j'aurai pas dit mieux, murmurais-je.

-Bon Kita, Papa, Rodrigue ? On va au ZOO ? Ou ailleurs ? 

-Zoo, nous voici, acquiesçais-je.

On commença à marcher quand je vis Irvan se mettre en travers du chemin de la dame et se pencher à son oreille. Avec le brouhaha qui régnait, je n'entendis pas ce qu'il lui dit mais l'expression effrayée de la femme me laissa le deviner. Je souris. Irvan était vraiment un super papa. C'est alors que Lira se mit à parler toute seule.

-Je sais que j'ai un malabar sur les fesses, Irma... MERCI, Vraiment pour tes lumières. Mais tu commences à me gonfler.

Était-ce la crème glacée qu'elle avait reçu sur la tête tout à l'heure qui la faisait délirer ? Quand elle se tapa la tête contre le plan et apostropha un homme la regardant, je me dis qu'il était tant que j'entre en scène. Papa Irvan me devança de quelques secondes. *Trop fort.* Il enleva le bandeau rose qui cachait sa cicatrice et la passa autour de la taille de Lira pour camoufler le chewing-gum. Il le noua et le tour fut joué.

-Voila ma chérie, maintenant tu n'en n'a plus de bonbon sur les fesses, lui dit-il avec douceur.

- Alors on y va… On va ou ? Vite qu’on se dépêche, papa !

-On va au Zoo ! m'exclamais-je toute souriante.

-Mais oui, on va au zoo comme je vous l’ai promis, mes filles adorées. Passons à la maison avant pour se préparer, répondit Irvan.

Il prit Lira sur ses épaules et tendit sa main, que je m'empressai d'attraper. En quelques heures, ils étaient devenus, lui et Lira, les deux personnes à qui je tenais le plus. Ils étaient mes repères dans ce mystérieux bien qu'hostile. Ils était ma nouvelle famille, tout simplement.

Après avoir dit au revoir à Rodrigue et être passé chez l'horloger, nous rentrâmes au pensionnat. Ma sœur et moi discutâmes des animaux que nous pourrions rencontrer au zoo et essayâmes d'imaginer leur réactions envers nous.

-Tu sais, lui dis-je en passant mon bras sous le sien, bien que cela puisse paraître absurde, c'est la première fois que je vais au zoo. Mon frère m'avait souvent proposé d'y aller mais...

Je pris soudainement conscience que plus jamais il ne me le proposerait. Et que plus jamais je ne pourrais partager de moments avec lui, ma soeur ou mon père. Je tourna mon regard vers Irvan qui était en train de nous observer et lui souris, puis regarda Lira. Elle avait réussi à me faire sourire, puis rire alors que je pensais ne plus jamais connaître le vrai bonheur. Elle était là ma famille maintenant et c'était avec elle que j'avais envie de partager les joies de la vie.

-Oublie ce que je viens de dire. Je suis contente d'y aller avec toi et Papa pour la première fois.

En arrivant dans le hall, Irvan nous expliqua qu'il fallait se doucher, se changer et prendre un en-cas et qu'on se retrouvait ici dans 40 minutes. Alors nous partîmes chacun de notre côté, lui en direction des chambres du personnel, nous vers les dortoirs pour élèves.

Les cheveux humides, des vêtements propres et toujours mes ballerines, j'allais chercher une pâtisserie à la cafétéria. Pas aussi bonnes que celles que j'avais mangé ce matin, mais ça ferais l'affaire. Je rejoignis donc le hall et attendis, une veste à la main. Je l'avais prise au cas où le temps se rafraîchirait. *Chose complètement inutile*, pensais-je, *puisque je suis un Lycan.* Pourquoi avait-il fallut que je l'oubli ? Moi qui aimait le froid de l'hiver, je n'allais plus autant l'apprécier qu'avant. Stupide gène...

Durant le trajet pour aller au Zoo, je me transformais peu à peu en petite fille hyper excitée de découvrir de nouvelles choses. Et quand nous descendîmes de la voiture, je sautillais de partout, tournais dans tous les sens, à la fois perturbée par tout les bruits qui me parvinrent et toutes les odeurs que je percevais, mais aussi impatiente de tout voir. On n'étais pas encore entré, que j'étais déjà assaillis, mais je m'en fichait complètement.

-Bien, maintenant vous voulez commencez par ou ?

-Les tigres !!! m'écriais-je avec joie. Nan les loups ! Ou alors les ours !

Je sautais au cou de Papa Irvan et lui merci dans toutes les langues que je connaissais (OK, dans les deux langues que je connaissais). Ensuite je les attrapais par la main Lira et lui et les entraînais vers l'enclos des singes. Un bébé était tout près de la cage et j'essayai de le toucher. La mère se jeta devant lui pour le protéger et faillit me mordre. Je retirais vivement la main et c'est là que je compris que les singes ne me portaient pas beaucoup dans leur coeur. Ou du moins le Lycan que je suis. Eh ben ! elle promet en feux d'artifice cette sortie !

Irvan s'approcha de moi et couvrit mon jean du ruban que je lui avais donné, plutôt dans la journée, pour me calmer puis ensuite nous dire:
-Mais oui, on va au zoo comme je vous l’ai promis, mes filles adorées. Passons à la maison avant pour se préparer.

A cet instant je me suis dit: Enfin un retour au calme. Essayons de ne plus faire de dérapage.
Cette journée est la plus éprouvante de toute ma vie, depuis que je me trouve sur cette île.
Qu'est ce qui tourne pas rond, chez moi ? Vraiment je vous le demande. Je demande à qui, au fait ?
Faut dire ce qui est, en ce moment, je suis complètement désorientée, désemparée et tout endroit ou je passe pour une durée plus ou moins longue, ce produisent des catastrophe. Qui plus est, je dois en effrayer plus d'un, y compris Irvan et Kita. Les pauvres, dans quoi est-ce-que je les embarque ?
Je me fais peur, moi même. C'est hallucinant. Et voilà que je me parle. J'ai besoin de vacances... Mais je suis en vacances. Alors j'ai besoin de travail, oui, c'est ça, du travail, un encadrement et du sérieux. Cependant nous verrons plus tard, car dans l'immédiat, l'heure est au Zoo et mon moyen de locomotion est mon papa adoptif; d’où je suis gentiment perchée depuis ses épaules.

Il nous raccompagna au Pensionnat, après avoir dit "Au revoir" à mon troubadour préféré et s'être arrêter chez l'horloger pour ma montre que je croyais cassée à jamais. L’horloger la répara avec ses petits doigts de fée, en deux temps trois mouvements. Cela me mis un peu de baume au coeur. Je me sentais plus légère, soulagée. Kita et moi parlâmes des animaux que nous allions voir, ce dont je rêvais c'était de voir des tigres, des girafes et des éléphants, que je n'avais vu, jusqu'à dans quelques instants, seulement à la télévision. Une fois dans la hall du pensionnat,
Irvan nous laissa un petit temps pour nous changer, nous laver, nous pomponner. Je couru jusqu'à ma chambre pour prendre une douche bien fraîche, afin de me remettre les idées en place et par la même occasion enlever toute cette crème glacée. J'ai dû tout bonnement passer quarante-cinq minutes sous la douche, ce que cette glace est coriace au lavage, j'avais beau frotter, elle restait incruster dans ma chevelure. Et l'eau qui s'en échappait avait vu les couleurs de l'arc-en-ciel. Je saute rapidement dans mon pantalon de velours rose bonbon et emprunta, une fois de plus, un chemisier de Shaunee.
C'est alors que je me souvins que nous avions approximativement 40 minutes pour nous et que j'étais par conséquent et une fois de plus en retard. Je claqua la porte, comme si cela allait me permettre de gagner du temps.
*Elle va finir par céder tôt ou tard, avec tout les coups que tu lui mets, à cette porte*