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 Le début d'une nouvelle vie.

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AuteurMessage
Daichi Hamako

Daichi Hamako


Messages : 11
Date d'inscription : 13/04/2012

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Le début d'une nouvelle vie. Empty
MessageSujet: Le début d'une nouvelle vie.   Le début d'une nouvelle vie. EmptyDim 15 Avr - 17:06

Le jour de mon départ, ma famille avait pu m'accompagner seulement jusqu'à un bus qui menait aux quais. Ils étaient tous très occupés, après tout, ils étaient tous majeurs et avaient des responsabilités. J'avais dit au revoir à ma mère la veille au soir. Je l'avais serré très fort dans mes bras, et j'avais dût me retenir de pleurer. J'étais un homme, je devais rester digne, mais je savais aussi que je ne la reverrais certainement jamais. Elle était maintenant trop fatiguée pour quitter la maison, surtout aussi tôt, le soleil n'était même pas totalement levé, et son état de santé se dégradant, je me doutais bien de ce qu'il allait arriver en mon absence.

Ma soeur a beaucoup pleuré. Elle ne voulait plus me lâcher, et a laissé plein de morve sur mon débardeur préféré. En temps normal, je n'aurais certainement pas laissé passer un tel affront! Mon beau-frère, son époux, m'a serré la main très fort. Il n'avait pas besoin de parler, je voyais dans ses yeux brillants qu'il me souhaitait bonne chance. Nous n'avions pas le même sang, mais je crois qu'il m'appréciait beaucoup. Moi, je préférais surtout l'embêter. Il est très patient, mais j'ai toujours trouvé très amusant de le pousser à bout.

Mon frère, lui, m'a regardé très sévèrement le temps des au revoir. Lui aussi n'a pas desserré les lèvres. Quand son tour est venu, il a posé sa main sur mon épaule, et l'a serré fort en me regardant intensément. Du coup, je l'ai regardé méchamment, et je suis monté dans le bus tout de suite. J'ai pleuré. Lorsque le bus a démarré, je me suis mit à genoux sur le siège pour regarder par la fenêtre à l'arrière, ils me faisaient tous de grand signes. Je me suis laissé glisser sur le siège, ramenant mes jambes contre moi, et j'ai pleuré plus fort.

Arrivé au port, je n'ai eu aucun mal à trouver le Shinguru 2000, mais je me sentais étrangement timide. Ce n'était pas dans mes habitudes d'être gêné, mais le fait de me retrouver seul et totalement livré à moi-même pour la première fois me terrorisait.
Je suis rapidement monté, et me suis installé dans un coin. J'avais toujours l'habitude de me faire remarquer, volontairement ou non, mais là, je me suis fait tout petit, discret. Je voulais qu'on m'oublie le temps que mes cils encore humides sèchent.

Durant les quelques jours du trajet, j'ai beaucoup dormit. J'ai très peu parlé avec les autres voyageurs, mais j'ai passé tout mon temps libre à réfléchir. J'ai pensé à ce que j'avais été, ce que j'allais devenir. Je me suis sentit apaisé. Lorsque j'arriverais, je trouverais bien un moyen d'établir le contact avec ma famille!

Lorsque nous sommes arrivés sur l'île, j'étais profondément endormit, même si la matinée était déjà bien entamée. C'est l'un de mes compagnon de voyage avec qui j'avais quelque peu sympathisé qui est venu me réveiller. Avec les yeux un peu flous et la démarche incertaine du réveil, je me suis levé en récupérant mes quelques affaires. En sortant du bateau, j'ai d'abord été un peu aveuglé par le soleil, puis, avec un mélange d'admiration et d'appréhension, j'ai scruté le paysage qui se dressait devant moi. C'était ici que j'allais vivre une nouvelle vie. Finalement, je ne pense pas que j'aurais trop de mal à m'y habituer. Et puis enfin, au son des vagues, je me suis retourné face à la mer. Et tout mon corps s'est figé.

J'ai eu une grande sensation de douceur. Vite rejointe par un un besoin insupportable. L'envie de sentir l'eau couler sur mon corps, les grains de sable s'agripper à ma peau. La brise salée s'engouffrait dans mes poumons, c'était hypnotisant. Mes yeux ne pouvait plus se détacher de l'étendue bleu. J'avais passé plusieurs jours sur mer, mais je ne m'étais pas rendu compte d'à quel point elle pouvait être...obsédante...!

On me rappela à l'ordre en me signalant que la navette allait partir. J'aurais presque pu choisir de rester encore pour profiter de la vue et me débrouiller seul pour rentrer ensuite, mais ma fainéantise naturelle reprit le dessus. C'est à grand regret que j'ai tourné le dos à La Sublime, et suis monté dans le bus jusqu'à mon nouveau lycée.

Lorsque je suis entré dans le hall, mes yeux brillaient encore des éclats du soleil sur l'eau. Je devais chasser ces images de mon esprit. Après tout, sur une île, j'aurais tout le loisir d'aller à la plage plus tard. Je me suis donc rendu à l'accueil pour les quelques obligations administratives. À partir de maintenant, c'était ici, chez moi.
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