A mon arrivée héroïque en retard à l'infirmerie,l'horloge murale affichait 6h03 a.m., la porte était entre-ouverte et aucun être vivant ne semblait se trouver dans cette pièce.
A leur habitude, les patients venaient en masse et aujourd'hui, un vide total régnait dans mon cabinet.
Depuis mon arrivée en tant que médecin du pensionnat, j'ai vu défiler des élèves ainsi que certains membres du personnel... Et cette ambiance ne me seyait guère.
Après plusieurs minutes d'attente, je sortis vérifier à l'entrée de mon lieu de travail si la présence d'une quelconque personne ne se manifesta toujours pas.
Je restai immobile devant la salle tandis que le temps passait, toujours aussi lentement, ce fut horrible ! Il était désormais 7h47 à ma montre et pas l'ombre d'un être vivant ne fit manifestation de présence.
Il était hors de question de fermer le cabinet, une personne ayant besoin de moi pouvait venir à n'importe quel moment. Tout en attendant, je me servis de la documentation présente dans la salle d'attente afin de passer ce temps qui commençait à s'alourdir jusqu'à atteindre le seuil des quatre heures d'attente.
Je sortis, et d'un air énervé fermai la porte pour rejoindre mon dortoir quand soudain, dans le couloir avoisinant mon cabinet, je vis un mot in-vraisemblablement écrit par un plaisantin mentionnant un retrait de tout le personnel de l'établissement, médecin compris. Mon sang ne fit qu'un tour, je repartis dormir dans ma chambre.