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 ~ Escapade temporelle.

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Erika V. Nilsen

Erika V. Nilsen


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MessageSujet: ~ Escapade temporelle.    ~ Escapade temporelle.  EmptyLun 30 Juil - 21:51

Chapitre 1
La fin de ma vie

« Nous allons la perdre ! Dépêchons-nous ! »
Ces quelques mots, je les entendais souvent. Du fond de mon sommeil, dans la pénombre, je pouvais distinguer leurs visages affolés rien qu’à leurs paroles. L’odeur du sang, des futurs cadavres envahissaient mes narines, pourtant aucun sentiments n’apparaissaient sur mon visage. J’étais comme vidée de toute énergie. Allongée sur ce brancard qui m’amenait tout droit au pays des morts, ou bien serait-ce le Pays des Merveilles ?

Je m’appelle Aleksandra, originaire et résidente en Russie, je viens d’avoir dix-sept il y a quelques mois. Je vis à Orenbourg avec mon père, ma mère et ma petite sœur qui vient de fêter ses neuf ans le mois dernier. Nous sommes en l’année 2018, mon pays est entré en guerre avec les États-Unis il y a déjà plus d’un an. J’ai été touchée moi et ma famille par un missile ennemi, notre maison a été détruite, notre vie bouleversée.

Je suis tombée dans le coma après cet accident, j’ai été transférée à l’hôpital le plus proche. J’ai entendu des voix durant ma léthargie, je voulais ouvrir les yeux et dire que je les écoutais mais ce n’était pas possible, je n’avais plus la force nécessaire à cette action. Je me laissais mourir de jours en jours. Mais un soir, un ton qui m’était familier survint dans la salle, il s’agissait de ma mère, elle avait survécu à ce bombardement.

Néanmoins, même si elle était au courant que j’étais dans le coma, elle me parlait comme si de rien n’était. C’est à ce moment que j’apprenais que nous n’étions plus que toutes les deux en vie. Ma petite sœur n’avait pas su trouvait le courage de continuer ce combat et était décédée après quelques jours d’hospitalisation, mon père quant à lui était mort sur le coup. Je vous épargnerais les longs moments de pleurs et de cris de ma douce maternelle à mes côtés, me suppliant de ne pas abandonner et de me battre jusqu’à la fin.

Aujourd’hui je suis seule, ma mère a succombé sous la multitude d’antibiotiques qu’on lui donnait. Depuis ce jour, j’ai perdu la foi d’y croire, les envies de renoncer sont nombreuses, de se laisser partir dans un terminal supplice. Cela fait maintenant quatre longs mois que je suis dans le coma. Je suis perdue dans la nuit, je ne vois plus que du noir, un noir de charbon, sans aucun relief, sans aucune lumière, sans aucun espoir. Alors au bout d’un moment, on craque.

J’ai été transportée d’urgence en salle de réanimation parce que je voulais que tout s’arrête, je ne pouvais plus tenir. Et à chaque fois c’était la même chose. Au moment où je partais réellement, l’apparition de ma mère me bloquait et me disait de faire demi-tour, alors comme une bonne fille je l’écoutais et revenais. Les médecins désespéraient de ne voir aucune améliorations, ils voulaient terminer cette souffrance mais ma mère les avait conjuré de me garder jusqu’au dernier jour d’arrêt obligatoire, c’est-à-dire, après cinq mois de coma. Il ne me restait qu’un mois avant de mourir, juste un dernier mois.

Ce mois fut certainement le plus long de ma courte vie. Overdose de médicaments. J’étais toujours dans mon doux rêve, fermant les yeux pour ne pas voir ce qu’il se passe dehors, plongée dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans mes songes. Une semaine, deux semaines, trois semaines. Plus qu’une à endurer. Encore sept petits jours. Cent soixante-huit heures. C’était le dernier jour, on venait me dire un dernier au revoir avant de me débrancher et de me laisser partir. Je viens vous rejoindre. Maman, tu ne pourras plus rien faire, c‘est la fin. Adieu.

    - Que… Que se passe-t-il ? Ouah ma tête… Où suis-je ?, disais-je d’un faible ton.
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Erika V. Nilsen

Erika V. Nilsen


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MessageSujet: Re: ~ Escapade temporelle.    ~ Escapade temporelle.  EmptyLun 30 Juil - 23:23

Chapitre 2
Une mort revisitée

Mes paupières tremblèrent avant de laisser apparaître mes iris émeraudes qui entourés mes pupilles charbonneuses. Tels deux bourgeons qui venaient d’éclore et de s’ouvrir au grand jour. Mais aucune lumière ne surgit, encore une fois, seul le noir résidait. Cependant, je réussis à bouger mes doigts ainsi que mes orteils, mon corps était en pleine forme. Je ne pensais pas que mourir réparer les blessures et puis ce n’était pas si douloureux !

J’essayais de m’étirer pour dégourdir tous mes membres puis de me relevais mais une chose étrange me bloquait, cela ressemblait à une sorte d’enveloppe en plastique. Je tâtais doucement la matière quand j’interceptai un relief ressemblant profusément à une fermeture éclair, alors, instinctivement je cherchais le début de celle-ci pour l’ouvrir. Je le sentais, ce petit morceau de ferraille qui pendait, attendant qu’on tire dessus. Ceci fait, je dégageais mes bras de ce sac et découvris une nouvelle fois une étendue obscure. Un soupir sortait de ma bouche.

Néanmoins, après avoir attentivement observé autour de moi en tournant ma tête j’aperçus une fine ligne horizontale lumineuse. Je me précipitai furtivement vers ce fin éclat mais je me cognais la tête en voulant me lever. J’étais dans un tunnel sombre, marchant à quatre pattes, comme un jeune enfant. Le rayonnement grossissait en se rapprochant, mes bras tremblaient d’excitation, elle était si proche, et je pus enfin la toucher du bout du doigt.

Une porte s’ouvrit violemment et je tombai d’environ deux mètres sur le carrelage glacé et poussiéreux. Venais-je de franchir la porte du paradis ? L’abondance de lumière m’aveugla un moment, les formes étaient floues et se mélangeaient entre elles. Je tentais de me mettre debout mais mon corps vacillait tellement que je dus prendre appuis sur le premier objet que ma main intercepta et j’attendis quelques minutes que mon état redevient stable.

Quand ma vision fut nette, je découvrais des débris de bâtisse sur le sol, des traces de sang datant sûrement de quelques temps sur de vieux brancards et divers instruments médicaux abîmés. J’étais vêtue d’une robe de chambre. Soudain, une odeur familière parvint à mes narines, je me retournais rapidement et me retrouvais face à face avec des tiroirs géants contenant des restes de cadavres recouverts de détritus. J’étais dans la morgue de l’hôpital, où j’avais été emmenée, détruit et, visiblement, désert. Et c’est là que je comprenais que je n’étais pas morte mais je venais de sortir de mon coma. J’imagine qu’on ne m’avait pas débranché apparemment mais simplement déposé dans un de ces tombeaux.

J’entamais une petite visite des lieux qui confirmait ma précédente hypothèse, l’hôpital n’était plus que de vulgaires ruines qui abritait simplement des rats. Tout paraissait si ancien, si sale. Qu’avait-il bien pu se passer ici ? L’hôpital avait dû fermer. Je n’allais pas tarder à le découvrir en me dirigeant vers la sortie, empruntant les escaliers, suivant la lumière du jour. Seuls quelques mètres me séparer de cet éblouissement, je pénétrais dedans d’un pas curieux et je découvris un monde nouveau, inconnu.

Je n’aurais jamais pensé que durant ces quelques mois de coma autant de choses se serait passée, une autre vue d’Orenbourg s’offrait à moi, un panorama exceptionnel. Des gratte-ciels immenses, une population abondante, tout avait l’air si paisible. La guerre devait sûrement être terminé, heureusement. L’endroit où je me trouvais et la nouvelle ville devaient être séparés d’un kilomètre, je serrais mes poings et commençais à marcher jusqu’à celle-ci où j’espérais trouver de quoi boire.

Une fois arrivée, je fus surprise par la multitude de personne envahissant les rues et ruelles, je m’engageais alors dans ce troupeau, faisant mon possible pour ne pas me faire bousculer. Peu après je tombais nez-à-nez avec un café où je m’empressais d’entrer à l‘intérieur en poussant la baie vitrée, une cloche retentit. Une serveuse m’accueillit avec un air stupéfait en voyant mes vêtements et mon aspect salit.

    - Bonjour et bienvenue au ‘’Spatial Cafe’’, il est actuellement dix heures, trente-neuf minutes et quarante-six secondes, Mademoiselle, engagea la servante.
    - Heu… Excusez-moi je me suis perdue. Où sommes-nous ?, demandais-je.
    - À Orenbourg, en Russie, température de trente degrés, soleil présent, Mademoiselle.
    - Oh… Je ne reconnais pas, ça a beaucoup changé.
    - Mademoiselle est une touriste qui visite notre ville ?
    - Du tout, je suis née ici.
    - Alors ça n’a pas dû beaucoup changé depuis votre naissance, Mademoiselle.
    - Ah… ?
    - Il me semble que vous êtes âgée de seize ou dix-sept ans si je ne m’abuse. Désirez-vous consommer, sur place, à emporter, par livraison ?
    - Heu, oui, sur place s‘il vous plait.

La jeune femme m’installa à une table et me proposa une petite carte où divers encas et boissons étaient proposés. Je décidais de prendre un simple café, n’ayant que quelques pièces dans la poche de ma chemise. Attendant que quelqu’un se présente pour prendre ma commande, je regardais autour de moi et aperçue un étrange tableau électronique qui indiquait la date, l’heure et la température extérieure. Et là, ce fut un choc.

Le panneau affichait des informations des plus normales pour la région, bien que la température soit au-dessus de la moyenne habituelle. Mais bon, c’est une bonne chose non ? Sauf pour la date qui devait sans doute être fausse. Il était écris que nous étions le 16 Juillet 2089. Brusquement, un jeune homme, d’environ dix-huit ans, habillé d’un très joli costume de serveur me demanda si j’avais choisi, je restais ébahie par un si joli visage pendant quelques instants.

    - Heu. Je prendrais un simple café s’il vous plait, dis-je.
    - Très bien, Mademoiselle. Lait, eau, jus de pomme, chocolat, sirop de banane, coulis de fraise… ?, me questionna-t-il.
    - Non juste un café.
    - Je veux dire dans le café, Mademoiselle. Lait, eau, jus de pomme, chocolat, sirop de banane, coulis de fraise… ?
    - Oh… heu… du sucre.


Quelle drôle de question. L’homme fit une tête étonnée quand je lui répondis que je ne voulais que du sucre, après tout qui mettrait du sirop de banane ou du coulis de fraise dans son café ?

    - Soit, Mademoiselle… Je vous apporte cela, répondit-il avant de repartir.
    - A-Attendez !, criais-je.
    - Oui, Mademoiselle ? Vous désirez autre chose ?
    - Non, juste que la date sur le panneau électronique est fausse. Nous ne sommes pas en 2089 mais en 2018.
    - Vous êtes sûr que tout va bien, Mademoiselle ? Nous sommes bien en 2089.
    - Mais… Hier nous étions en 2018.
    - Non, sans vouloir vous offenser. Nous sommes bien en 2089 vous dis-je.
    - Qu’est-ce que… ?


Que s’était-il passé ? Je ne comprends pas comment je suis passée de 2018 à 2089 en si peu de temps. Était-il possible que j’ai été dans un coma durant plus de soixante-dix ans ? Non ce n’était pas possible, je n‘aurais pas l‘apparence d‘une jeune fille de dix-sept ans. Je devais être en train de rêver, ou alors j’étais réellement morte. À moins que j’ai voyagé dans le temps ?

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Erika V. Nilsen

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MessageSujet: Re: ~ Escapade temporelle.    ~ Escapade temporelle.  EmptyMer 1 Aoû - 15:43



Chapitre 3
Une étonnante découverte

Le bruit sourd provoqué par les milliers de paroles qui se mélangent, s’entrechoquent et se dispersent variait d’amplitude comme des montagnes russes. Ma tête tournait encore ce qui me provoquait de légers vertiges de temps à autres. Je soufflais un peu en pensant que ce que je vivais n’étais qu’un mauvais rêve avant la mort et que j’allais bientôt retrouver ma famille, m’entêtant à cette hypothèse.

    - Votre consommation : un café avec du sucre, Mademoiselle, surgit une voix


Il s’agissait du précédent garçon qui venait déposer ma commande sur la table, je ne détachais pas mon regard de son profil, qui était des plus plaisants à contempler, et le remerciais en le suivant des yeux jusqu’à ce qu’il reparte. Puis, je fermais les yeux en rapprochant la tasse de ma bouche. À vrai dire je ferme toujours les yeux avant de boire mon café, c’est comme un rituel, c’est un moment de détente qui doit s’apprécier à sa juste valeur.

Horreur. Quelle est cette chose froide et gluante buttant sur mes lèvres ? Par reflex, je reposais rapidement le petit bol et me heurtais contre le dos de la chaise en agrippant les bords. Mais j’avais, par inattention, activé une poignée qui se située sans doute dans le dossier de celle-ci. Et là, le siège plia ses pieds dans une trappe et lévita dans l’air ce qui minimisait mon équilibre et me faisant basculer sur la table.

Sans le vouloir, la tasse se renversa mais le soi-disant café resta intact dans celle-ci, comme s’il était figé. Cependant le verre continua son chemin et roula rapidement jusqu’au sucrier fermé en le faisant chavirer sur la table, délivrant tous ces morceaux de sucres. Plus bizarre encore, les sucres étaient vivants, du moins ils en donnaient l’impression car ils cabriolaient tels des balles bondissantes ! C’était quoi cette blague ?

Les dégâts que je venais de causer alertèrent tout de suite les personnes aux alentours qui me dévisageaient comme si je venais d’une autre époque. Certaines riaient timidement, d’autres restaient offusquer face au spectacle que je venais de leur donner. Doucement je me relevais pour retrouver une position normale en m’aidant de la table et j’essayais de me stabiliser sur cette chaise volante.

    - Est-ce que tout va bien Aleksandra ?, demanda une voix rauque.


Mon prénom ? Qui avait prononcé mon prénom ? Je m’inclinais en suivant la direction de cette voix et je ne vis rien d’autre qu’une souris grise parsemée de poils blancs, mais elle avait quelque chose de particulier, elle était géante. Elle se tenait sur ses deux pattes arrières, portait une veste sans manche et un chapeau qui ressemblait à un képi modifié. Je restais choquer de ce que je venais de voir, paralysée. Des choses impossibles, surnaturelles et étranges se multipliaient devant moi.

La bête continua comme si tout était normal, elle se baissa et se releva avec un collier où une pierre ovale sombre et bleutée était accrochée, elle ne reflétait pas à la lumière du jour et était toute terne. Puis elle me tendit le bijou et quelque chose me poussa à le prendre. Inconsciemment, je l‘enfilais autour de mon cou. Je reprenais mes esprits et réalisais que j’étais face-à-face avec une souris de deux mètres de haut.

    - Que… Qui êtes vous ?! Je… Je délire ce n’est pas possible !, dis-je en haussant le ton.
    - Chut… Pas si fort idiote. On va te prendre pour une folle. Les autres ne peuvent pas me voir, seules les élus en sont capables, répliqua la souris.
    - C’est quoi cette plaisanterie ?!, dis-je en mettant mon visage dans mes mains.
    - Tais-toi et laisse-moi finir !
    - Mais qu‘est-ce qui se passe ?!
    - C’est pas possible, tu ne peux pas rester tranquille un peu, allez viens !, sa patte attrapa ma main et elle me tira en courant vers la sortie.
    - Arrêtez, lachez-moi ! Je n’ai pas payé !
    - De toute façon, ton argent ne marche pas ici.
    - Hein ?! …


Un des serveurs essaya de me rattraper en me qualifiant de voleuse mais s’arrêta quand la souris lui envoya plusieurs pièces pour régler ma commande, que je n’avais même pas pu consommer d’ailleurs. À peine sortie du ‘’Spatial Cafe’’, nous tournâmes directement à droite et nous engageâmes dans une étroite ruelle, dépeuplée et poussiéreuse.

    - Je m’appelle Spike. Je sais ce que tu penses. Non tu n’es pas folle. Oui je suis une souris qui parle. Toi, Aleksandra Volk, âgée de dix-sept ans, résidante et née en Russie, victime d’un accident où ta famille a périt, si tu es là c’est parce que tu es une élue. Tu n’es pas morte. J’imagine que l’idée d’avoir voyagé dans le temps t’es venue, non ? C‘est exact. Tu n’as pas été dans le coma durant tant d’années, tu as seulement fait une petite balade dans le futur, m’expliquait l’animal.
    - Co-Comment est-ce possible ?…
    - C’est génétique.
    - Qu’est-ce que tu racontes ?! Ma famille est normale.
    - Non ta mère était une voyageuse temporelle comme toi.
    - Que dis-tu…


Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Tout d'abord l'étrange café, le siège qui lévitait seul, les sucres qui rebondissaient de partout et voilà maintenant qu'une souris géante connaissait mon nom. Le mulot pointa le collier de sa griffe, me regardant avec ses grands yeux noirs et ronds.

    - Ce collier était à elle, c‘est une clé. Elle m’a chargé de te le léguer. Il vous permet de voyager dans le temps et seuls les élus comme toi peuvent l’utiliser. Ta mère faisait partie de notre entreprise qui regroupe tous les voyageurs du temps, c‘était une grande amie à moi. Tu as un don, un pouvoir Aleksandra !, dit Spike.
    - Si ce que tu dis est vrai, comment expliques-tu le fait que j’ai voyagé jusqu’ici sans ce collier ?
    - Le premier voyage est en quelques sortes gratuit étant donné que tu as ce don dans le sang, il ne nécessite pas de clé. La date de la destination est complètement aléatoire et c’est généralement dans des moments critiques que le premier voyage s’active. C’est par la suite que moi et ma compagnie entrons dans l’histoire, nous devons vous donner votre héritage en mains propres en vous retrouvant grâce à une carte que nous gardons et où sont marqués chacun d‘entre vous.
    - Quelle compagnie ?
    - Nous sommes un groupe de personnes, ou plutôt d’animaux, également élus, qui est là pour assurer le bon déroulement de la succession de chacun des dons de voyage temporel.


Je commençais à vraiment croire Spike, à croire que j'étais différente, que j'avais quelque chose que les autres n'avaient pas, que je pouvais voyager dans le temps ! Une excitation se déclencha en moi, un sourire d'enfant apparut sur mes lèvres.

    - Waouh… Cette histoire est incroyable, m'exclamais-je.
    - Et ce n’est que le début. Je dois partir maintenant, d’autres élus m’attendent. Si tu as besoin de moi, dis juste mon prénom.
    - D’accord.
    - Ah j’oubliais ! Tu vas rester bloqué un moment ici…
    - Quoi ?!
    - Oui… Il faut savoir que chaque fois que tu fais un nouveau voyage, l’histoire n’est pas réinitialisée, donc fait très attention aux actions que tu commettras à l’époque où tu es, elle aura des effets sur son futur. Et il y a une limite de temps entre chaque voyage.
    - De… ?
    - Cinq jours.
    - Génial…
    - Je vais te laisser de l’argent pour que tu puisses manger, boire et te loger. Une fois le délais dépassé tu pourras à nouveau te servir de ta clé. Va à l’époque 2026, tu auras une mission là-bas, me dit-il en me donnant un sac rempli de pièces de toutes formes.
    - Une mission ?, demandais-je en prenant l’argent.
    - Oui, un des voyageurs temporels est resté coincé là-bas, il a perdu sa clé. Aide-le.
    - Et on ne peut pas faire voyager une personne avec nous ?
    - Il y a de grands risques de le perdre en chemin, une clé n’est pas assez puissante pour contenir deux personnes. Mieux vaut l’aider à retrouver sa propre clé. En espérant qu’elle n’est pas tombée entre les mains des… Non, rien. Je dois y aller. Bon courage !, dit-il en se téléportant avec son collier.
    - A-Attends ! D-Des quoi ?! Mince trop tard, soupirais-je.


Le peu de lumière parvenant à atteindre la ruelle se dissipa d’un coup, je relevais brusquement la tête et j’aperçus une énorme chose dans le ciel. Je sortis rapidement de cet endroit et distinguais une sorte de machine métallique gigantesque volant au-dessus de la ville, sûrement un avion du futur. Ma clé autour du cou, mon sac d’argent en main, je me dirigeais vers un magasin de vêtements pour m’acheter des vêtements un peu plus corrects et me fondre dans le décor. Ou plutôt dans la masse de gens habillés de façon extravertie. Des cheveux colorés, des vêtements multicolores, ça devait être la mode à cette époque. Vous pensez qu’il y a les soldes dans le futur ?

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