Baignade et viennoiseries chaudes + Kidnapping d'habits !

Je me suis réveillée dans ma chambre ce matin et Ru n'était pas là! *Elle a dû sortir tôt * A vrais dire, je ne sais même pas si elle est rentrée mais en regardant ma montre , qui affiche la date en plus de l'heure ! J'ai pue constater que j'ai dormis Trois jours !!! J'ai senti mon corps moue et faible, comme fatigué de s'être reposé .
J'ai remarqué que j'étais en culotte aussi ! *Ru a dû me changer *

J'ai écrie un petit mot , histoire que si elle rentre, elle ne s'inquiète pas et pour l'avertir que je lui ai pris des habits pour sortir .
Je me suis habillée et je suis sortie en fermant bien la porte à clé .

Aujourd'hui il est 8h30 et je n'ai pas mangé, depuis trois jours, seulement, je refuse catégoriquement de manger à la cafétéria, parce que moi, de leurs prototypes j'en ai juste ras la casquette ...
Alors je suis allée à la boulangerie pour faire la razzia, croissants, pains au chocolat, pains aux raisins, brioches au sucre et au chocolat... Le tout pour 30 euros et des poussières
Désormais, je me dirige vers la piscine pour me changer un peu les idées
*Et sculpter mon corps de rêve* , sauf que le souci est, que je ne possède aucun maillot. Alors je vais probablement me baigner en culotte et en brassière étant donné qu'il n'y a personne à cette heure à la piscine, plutôt étonnant .

Je me suis assise sur un banc pour manger un aliment digne de ce nom, j'ai sorti un croissant et j'ai mordu de dans ! *Seigneur Dieu, vierge Marie et Jésus christ, Dieu soit loué ....Mon Dieu que c'est bon ....*
Cela doit faire 1 mois que je n'ai pas mangé, une viennoiserie car avant mon arrivée sur l'île, la boulangerie du village a été fermée et son boulanger exécuté laissant derrière lui ces viennoiseries et pâtisseries orphelines, puis les autorités ont tout fait brûler...Bande de monstres que vous êtes ... J'aurais dû partir à ce moment là de mon village, aujourd'hui je serais encore avec eux ... Hélas... Cela est passé, donc ou en étais-je ? Ah, oui donc j'en ai repris une bouchée. Puis je vis en face de moi, un espèce de petit pépé spagnolo me regardait manger en jouant de l’accordéon pour qu'on lui donne quelques malheureuses pièces. Je me suis donc approchée de lui pour lui demander :
- Bonjour, moi c'est Lira, vous avez faim ?

Il m'a répondu ironiquement en posant son instrument :

-Bonjour ! Moi c'est Rodrigue. Lira est un bien joli nom, tout aussi joli que le son mélodieux produit par la Lyre ! En effet, j'ai faim mais si tu me donnes une pièce, je pourrai peut être manger !

J'ai rétorqué en rigolant :

- Et puis quoi encore, je suis pas la banque de France, je vais vous donnez des sous pour que vous alliez vous saouler la Gueule !

Tout en lui tendant le sachet pour qu'il se serve!
Je me suis assise à côté de lui, puis nous avons parlé pendant une heure au moins, de choses et d'autres, il m'a dit, qu'il était troubadour mais que sa femme liseuse de bonnes aventures, sa fille et son fils acrobates ont étés exécutés, ainsi que le reste de la troupe lors de leur voyage pour Maryoku ... Je l'ai écouté longuement, puis il a ajouté que je lui rappelé sa fille ...

Afin de changer de sujet, j'ai raconté des blagues médiocres et je lui ai dit, qu'il avait de la chance de savoir jouer de plusieurs instruments (car à côté de lui il y avait une Guitare, une Lyre, un harmonica et un violon... ) Je me suis levée et j'ai demandé :

-Rodrigue, jouez moi une musique, j'adore danser !

Il a prit sa guitare et a joué l'air de Carmen de Bizet !
Rodrigue me criait :

-Danse Lira! Olé olé danse! Olé !

Je riais comme une gamine devant un dessin animé, en tournant et dansant autour de lui, en tapant des mains comme une Andalouse avec mon sachet de viennoiserie dans l'une, pendant que des passants jeter des pièces dans son petit pot de cuivre ...
Rodrigue et moi, étions en pleins spectacle devant la piscine, un spectacle qui était plus une manière d'évacuer mon stress et ma peur .

Cela faisait trois jours que c'était arrivé. Trois jours et je n'arrivais toujours pas à y croire... Ou bien ne voulais-je pas ? Je ne sais pas... Malgré que je ne veuille plus y penser, le film tournait en boucle dans ma tête : je me revoyais tombant au sol, mes mains se transformant en pattes, mon corps se recouvrant de fourrure... Je secoue la tête.

*Non. Je ne peux pas y croire.*

Et pourtant c'était bel et bien vrai. J'entend encore les paroles de l'autre Lycan : "Et t’inquiète pas, après avoir bousillé presque tous tes vêtements en te mettant en colère pour un rien, tu finiras par te maîtriser."
Me maîtriser ? Mais maîtriser quoi ? Je ne veux plus me transformer ou ne serait-ce que penser à ma transformation ! C'est totalement irréel... en me réveillant ce matin, je pensais avoir fais un mauvais rêve mais non. Depuis ma métamorphose, mon odorat s'était intensifiait et mon ouïe affinait. Et le Lycan avait raison : c'est vraiment chiant. Surtout quand on sent l'odeur que dégagent les aliments de la cantine... Bref ! Tout ça pour dire que ça faisait trois jours que je cherchais la fille au cheveux roses, Lira je crois. Ou Guimauve. A moins que ce soit son surnom. Je l'avais cherché partout sans...bon ok j'avoue je n'ai pas forcé les recherches ! Mais c'est pas ma faute hein ! J'étais bouleversée par ce qui venait de m'arriver...et d'ailleurs je le suis encore...

Donc me voilà, marchant sur une allée de pierre. Je ne connais pas encore très bien le pensionnat alors je ne saurai dire où j'allais. Il faisait chaud aujourd'hui mais j'avais quand même opté pour un jean et un léger T-shirt blanc, n'aimant pas vraiment m'exposer au soleil. J'avais d'ailleurs était surprise en découvrant que, dans la valise qu'on m'avait donner avant de m'envoyer prendre le bateau, il y avait trois tenues d'été, deux tenues de mi-saison, deux tenues d'hiver et un anorak. Pour les chaussures je n'ai que la paire que je portais en arrivant, c'est à dire des ballerines noires. Mes pas résonnaient sur le sol. C'est alors que je remarquais qu'il y avait une piscine. Ou que du moins l'odeur du chlore m'envahit les narines et je fus obligée de tourner la tête. A presque dix heures du mat' elle était déserte, bizarre. Il y avait seulement, en face assis sur un banc, un vieux mendiant jouant de la musique et une fille aux cheveux roses dansant autour de lui. Encore plus bizarre. Sans faire attention à eux je continue mon chemin sur deux, trois mètre quand je m’arrête soudain.

*Une fille aux cheveux roses ? C'est peut-être Lira...*

Je fais alors demi-tour et traverse les quelques 20 mètre qui nous séparent.

-Lira ! appelle-je en faisant un grand signe de la main et en sortant une sucette de ma poche de l'autre.

Alors que j'étais en pleine danse de rue, j'ai entendu une voix...Familière.

-Lira !

Je me suis retournée et j'ai vue Kita entrain de me faire de grand signes de la main. *C'est trop mignon, elle se rappelle de mon nom .* et en sortant une sucette de l'autre ! *C'est ma fête, c'est pâque, Noel, Halloween ? *
Je lui ai criée, tout en me jetant dans ses bras :

-Kita, ça va mieux ? Je suis vraiment contente de te voir !

Elle m'a tendu la sucette à ma plus grande joie; j'ai fait mine d'être surprise, en disant :

-HO ! C'est pour moi, merci Kita ! Ça me fait très plaisir. Viens ! Je vais te présenter un ami !


Je lui ai donc présenté Rodrigue qui à première vu était content de rencontrer Kita, j'ai rangé ma sucette, pour ensuite proposer à Kita de danser ensemble sur une musique de Rodrigue, elle a accepté et Rodrigue a commencé à jouer de la guitare "Akunamatata" . * aKITAmatata, je suis hilarante *
Kita et moi avons commencé à danser et à chanter puis une foule s'est formée encore une fois, mais plus nombreuse cette fois . Rodrigue semblait être heureux et son pot de cuivre était maintenant rempli de pièces.

J'ai ramassé mon sachet et j'ai supplié Kita :

-Tu veux qu'on aille à la piscine ? Il n'y a personne, on peut se baigner en sous vêtement, de plus c'est une belle journée. Dis oui, dis oui ...! S'te plaît ! S'te plaît !

J'ai embrassé Rodrigue lui ai dit que j'avais beaucoup apprécié sa compagnie et que je lui rendrais visite une fois par semaine sur le même banc, à la même heure et le même jour. Je le lui est donner un croissant avant de disparaître dans la foule ...
J'ai tiré par le bras Kita et l'ai entraînée sur le bord de la piscine...
C'est une piscine extrêmement grande, elle est même éclairée par des lumières aquatique, décorée de jets d'eau et de petites dalles japonaises sur le tour, je me suis assise par terre, j'ai tendu mon sachet de viennoiserie à Kita pour qu'il soit en sécurité. Je me suis déshabillée sous ses yeux, sans trop de gène. J'ai posé mes vêtements...Enfin ceux de Ru sur le bord de la piscine, puis en prenant de l’élan j'ai sauté en criant : " WhOUUUUUUUUUUUU! "

J'appelais Kita pour qu'elle me rejoigne :

-Viens, elle est super bonne Kita, c'est super y a même un toboggan. Allez ! Viens !!

~J'avais vraiment envie que cette journée soit parfaite et sereine , de plus Kita est avec moi, et elle est tellement belle quand elle sourit ! ~

En me voyant, le visage de Lira s'illumina.

-Kita, ça va mieux ? me cria-t-elle tout en se jetant dans mes bras. Je suis vraiment contente de te voir !

-Oui ça va mieux, merci.

*Menteuse*

-Moi aussi je suis contente de te voir. Tiens c'est pour toi, lui dis-je en lui tendant la sucette. C'est pour te remercier de m'avoir apaisé quand...tu sais...je me suis transformé...

-HO ! C'est pour moi, fit-elle surprise, merci Kita ! Ça me fais très plaisir, viens je vais te présenter un ami !

Elle me prit par le bras et me présenta au vieux mendiant, Rodrigue. J'étais contente de faire sa connaissance et j'eus l'impression que c'était réciproque.

-C'est une très jolie musique que vous jouez Rodrigue, lui dis-je, admiratrice.

Il me remercie d'un hochement de tête accompagné d'un sourire. Lira me propose alors de danser avec elle. J'accepte malgré que ça fasse des années que je ne me sois pas amusée. Rodrigue se met alors à jouer Akunamatata et je me laisse emporter par le bien que ça fait de rire. Avec Lira on se met à chanter tout en continuant de danser.

*Qu'est-ce que ça fait du bien de s'amuser !*

Une foule s'était formée autour de nous sans que je m'en aperçoive, trop enivré par ma joie de vivre. Cela faisait tellement longtemps ! La dernière fois que j'avais ris c'était avant que ma famille succombe elle aussi aux désastre de la guerre. Et depuis, je n'osais même plus sourire. Mais là ! Je ne sais pas, c'est comme si un seau d'eau m'avait été versé sur la tête et que je m'étais rendu compte que, même si on a perdu des êtres proches, la vie continue et qu'il faut en profiter. C'est exactement la réflexion que je m'étais faites en arrivant, trois jours plus tôt. Et c'est pour ça que quand Lira me proposa d'aller nous baigner, je n'hésita pas une seconde.

-Oui !

Après avoir salué Rodrigue, elle m'attrapa le bras et m'entraîna au bord de la piscine. Une piscine digne du Paradis. Une piscine vraiment magnifique. Il avait des jets d'eau partout et le reflet des lumières aquatiques sur les gouttes tombant telle la pluie, donnait l'impression d'être dans un nuage d'Arc-En-Ciel. Lira s'assit et posa ses viennoiseries à mes pieds. Sans attendre, elle enleva ses vêtement, ne gardant que ses sous-vêtements, les posa au bord de la piscine puis prit de l'élan et sauta en criant un joyeux :

-WUOUOUUUUUUUUUUU ! Viens, elle est super bonne Kita, c'est super y a même un toboggan allez viens! m'appela-t-elle.

Alors, sans perdre une seconde de plus, je me déshabilla et plongea dans l'eau claire. Lira avait raison ; qu'est-ce qu'elle était bonne ! Elle devait au moins être à 25°C. En sortant ma tête de l'eau, je plaqua mes cheveux en arrière puis me mit à éclabousser Lira. Une lutte sans merci s'ensuivit, à savoir qui de nous deux arriverait à couler l'autre. Au bout d'une bonne dizaine de minute de lutte acharnée, je finit par me rendre :

-OK, t'as gagné, fis-je en rigolant. Mais la prochaine fois je t'aurai !

Puis en la regardant avec amusement je lance :

-La dernière arrivé au bout paye une glace à l'autre !

Et comme une seule personne, on s'élance toutes les deux vers l'autre côté de la piscine.

Alors que je me la jouais polochon dans la piscine. Ariel qui n'est autre que Kita, se déshabilla à son tour et sauta dans la piscine avant de produire un tsunami et noyant toutes les fourmis du bord ...*Milles et une pattes détruites en une fraction de seconde ...C'est la vie ! *Elle sortit la tête de l'eau, avec ses mains, elle mit ses cheveux en arrière, car ils la gênaient, puis elle m'éclaboussa. Je lui rendis l'appareil en l'éclaboussant de plus belle et en lui sautant dessus.
On riait à cœur joie , la brise du matin caressait ma peau pour la faire frissonner, et nos éclats de rire se faissaient porter par le vent. Deux gamines, nous étions, un réel retour en enfance.
*Kita n'a pas dû rire de puis bien longtemps, elle ne doit même pas se rappeler la dernière fois, mais je sais que c'est de bon cœur qu'elle rit *

On a dû jouer une heure et demi dans l'eau, avant que Kita veuille bien admettre que je l'avais battue à plate couture, en me lançant :

-OK, t'as gagné. Mais la prochaine fois, je t'aurai !

J'éclata de rire en lui disant :

-On verra, cela le jour J ...Rendez-vous dans 20 ans !
*Kita me regarde d'un air espiègle du style : Défi? ...J'attends ! *

Elle me fit un sourire et un regard d'enfant joyeuse et épanouie:

-La dernière arrivée au bout paye une glace à l'autre !

Je lui ai rétorqué :

-Ok, pas de problème mais au chocolat, parsemé de guimauves ?

Elle fit un geste de la tête de haut en bat pour me montrer son approbation. On s'élança toute les deux pour gagner notre sprint aquatique, mais la piscine se mit à produire des vagues à contre courant qui m’empêchaient d'aller de l'avant, épuisée de forcer sur mes jambes en vin, Je décidais de laisser gagner Kita !
Fifty fifty comme on dit :Clin d’œil:

Quand Kita a remarqué, qu'elle avait gagner, elle a sauté de joie, à  danser le "breack Dance" dans l'eau ...

J'ai donc dit à Kita :

-C'est bon ! T'as Gagné ! *Sauf que j'ai gagné également, la voir aussi heureuse est une victoire pour moi aussi ! *
Kita me fit un regard voulant dire - "Je te l'avais dit ! ". Alors pour répondre à sa provocation, je lui tirai la langue, comme je sais si bien le faire *En arborant ta tête de chieuse, hein lira ? * OOOH, ne faite pas attention à lui, c'est juste la voix dans ma tête .

Je suis sortie de l'eau puis me suis mise à sauter sur place afin de me sécher, j'ai rappelé Kita qui ne semblait plus vouloir sortir .Je lui ai dit :

-Kita! Ta glace va fondre, si on arrive pas au glacier à temps !

Mais elle refusait de m'entendre, ce qui me fit rire nerveusement à moins que se soit naïvement...En ne voyant plus nos habits !

Je lui ai criée :

-Nos habits ont pris la fuite, sans la nourriture, grâce à Dieu, mais en attendant, on va devoir rentrer en Mode Ninja  au Dortoir .

Kita me foudroya du regard * C'est pas moi ! *comme pour me dire de ne pas dire de bêtises mais voyant mon visage, elle a comprit puis s'est mise à s'esclaffer avec moi !

~Après tout c'est une si belle journée, pourquoi se prendre la tête. Aujourd'hui Kita et moi on a décidé de tout prendre du bon côté, même les situations ennuyeuses ^^ ~

Je soupçonne Lira de m'avoir laissé gagner la course. Mais j'étais tellement heureuse à ce moment que je me mis à sauter de joie. C'est alors que je remarque que c'est la première fois que je ne pense pas au sort qu'a subi ma famille. Je regarde Lira, comme si je savais que je gagnerais.

*Merci Lira. Merci du plus profond de mon coeur pour avoir réussi à me faire rire.*

Elle me tire la langue, ce qui me fit rire à nouveau, puis sort de l'eau. Comme on n'avait pas de serviette, elle se mit à sautiller comme une sauterelle pour se sécher. Au moment où je plonge la tête sous l'eau pour rabattre mes cheveux en arrière elle me lance :

-Kita! Ta glace va fondre, si on...

Je n'entendis pas le reste, le son ne traversant pas le mur d'eau. Quand je revint à la surface, elle riait nerveusement.

-Ça va ? lui demande-je.

-Nos habits on pris la fuite, me répond-elle, sans la bouffe grâce à Dieu, mais en attendant, on va devoir rentrer en Mode Ninja au Dortoir.

-PARDON ?! m'écris-je en sortant précipitamment de l'eau et en la foudroyant du regard.

Au début je pensais qu'elle voulait me faire une blague mais effectivement, nos vêtement avaient bel et bien disparus. On se mit alors à rigoler à ne plus pouvoir respirer. Et je vais le redire encore une fois : ça fait du bien de rire. Ok ok je vois bien que vous en avez mare que je le répète mais c'est la vérité. Bref !

-Comment est-ce qu'on va faire ? demande-je. Tu ne comptes quand même pas retourner au dortoir dans cette tenue ? Si un surveillant nous choppe ou si on tombe sur un prof, ou pire ! le Directeur, on est dans la panade ! Je te jure, si je retrouve celui ou celle qui a fait ça, il ou elle regrettera son geste !

Bien que je continuais de rire, je sentis la colère m'envahir. *Colère* Je stop soudain mon hilarité. "Et t’inquiète pas, après avoir bousillé presque tous tes vêtements en te mettant en colère pour un rien, tu finiras par te maîtriser." Les paroles du Lycan résonnèrent encore dans ma tête. Prise de vertige, je titube en arrière mais arrive à garder mon équilibre de justesse.

-Non, non, non...marmonne-je. Il faut que je me calme. Je DOIS me calmer ! Chuuuuuut...reeeeeeespiiiiiiiire un bon coup...

Mais il était trop tard. Le processus était enclenché et je ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Je recule encore.

-Lira ! Ça recommence !

Avant que je n'ai pu lui expliquer, ma fourrure me recouvre pour la deuxième fois et je tombe à quatre pattes. Je regarde alors Lira à travers mes yeux de Lycan, désolé de gâcher une si belle journée. Et à présent j'en étais sûr : ce ne serais pas la dernière fois que je me transformerais en loup.

Kita était en panique, elle cria :

-PARDON !
Avant de sortir en furie de l'eau, elle pensait que je blaguais, mais je ne rigolais pas le moins du monde...Elle n'a même pas profité de sa victoire, qu'elle était déjà en stress.* Je le sais vu à sa tête ! *
Elle me demanda:

-Comment est-ce qu'on va faire ?  Tu ne comptes quand même pas retourner au dortoir dans cette tenue ? Si un surveillant nous choppe ou si on tombe sur un prof, ou pire ! le Directeur, on est dans la panade ! Je te jure, si je retrouve celui ou celle qui a fait ça, il ou elle regrettera son geste !

Je lui dit à mon tour :

-Ben, on est obligé de rentrer comme ça, Kita, puis c'est pas la mort, t'es super canon! Dis-je en lui fessant un clin d'oeil. Mais t'as raison, si on tombe sur un prof et qu'il s'amourache de toi, bonjour les dégâts... C'est rien pour les fringues, c'est le vent qui a dû les emporter, tu va pas buter le vent quand même ? *T'es qui Kita ? Jésus ? *
Alors que je faisais le pitre, Kita était perdue dans ses pensées, elle s'est mise à marmonner une phrase incompréhensible, avant de reculer horrifier en me disant :

-Lira ! Ça recommence ! *Qu'est ce qui recommence ? *

Je ne sais pas pourquoi mais je n'étais pas choquée pas ses transformations, elle était mignonne en louve, je lui dis alors :

-Ha, nan ça c'est pas du jeux, moi je rentre à poil et toi en louve ? Du coup c'est moi qui me tape la honte. Merci, vive la solidarité *Ou plutôt le Girl power !*
*Raaah! La ferme toi ! Fichue voix dans ma tête.*

Kita était à quatre pattes et elle me regardait avec des yeux de chats, vous savez ? Mais si les petits chats trop choux... Elle faisait ça, l'air de dire: "Désolée pour avoir bousiller ta journée". A ce moment Je compris qu'à chaque fois qu'un truc contrariant lui arriverait, elle deviendrait une Louve !

Je tentai de la rassurer et l’amuser :

-C'est bon t'inquiète c'est rien, sauf que tu es culottée quand même je voulais qu'on aille se laver aux douches de la piscine, du coup vu ton apparence je vais devoir t’amener au toiletteur ...Et c'est pas donné, en plus tu vas sentir le Ricola  avec leurs shampoings  ...Bon allez, calmes toi pour reprendre forme humaine ...

Puis je réalisai que le peu d'habits qui lui rester c'était comme qui dirait, explosé lors de sa transformation, j'ai donc criée à Kita complètement morte de rire et à moitié coucher par terre :

-Ah! nan ... Non... Ne te calme pas sinon tu vas te retrouver en tenue d' Eve et ne compte pas sur moi pour te filer ce que j'ai sur moi ! *Sinon vous serez deux à être à poils, hihihi !*  *N'importe quoi , si je lui passe ce que j'ai ce sera moi, la fille nue*
*Si on peut même plus déliré ! * *J'ai dis la ferme, pars de mon esprit !*

Suis-je bête j'essaie de la faire rire depuis tout à l'heure, mais un loup ne rit pas, pourtant ses yeux étaient rigolard ...

-Kita, Les glaces...  On fait comment ? * Vu ta tronche, elle se serait brisée* .......La ferme, la ferme, LA FERME !

Kita sursauta en me voyant crier, j'ai pensé tout haut . Je repris :

- Moi je voulais vraiment la manger *T'attends qu'elle te réponde ? *
Je me mis une gifle, cette voix, m'énervée, elle me voulais quoi ?

Puis j'ai entendu un bruits dans un buisson derrière, mais je fis comme si de rien été ! *Quoi ? Je veux pas assister à une boucherie, car je sais bien que les fringues ne sont pas partit d'eux mêmes !*
Cette journée est très drôle, mais je ne la comprend pas trop. Elle part en biberine et franchement se voleur avec nos fringues, Il va faire quoi ? Peut importe on va devoir rentré en mode Chats Ninja :3 !


~ Cette journée promet d'être longue ^^ ~

Cela fait maintenant trois jours que j’ai été voir le directeur pour la mission qu’il m’a donné. Je vous raconte en gros résumer. Je me suis levé un bon matin pour aller travailler. Je faisais la routine habituelle. C’est-à-dire douche, sèchement de cheveux, déjeuner et m’habiller. Puis je sortis de ma maison où je suis ‘’ for ever alone ‘’ comme on dit en français, seul pour toujours !

J’arrivais au sous-sol de l’accueil à 7h50, comme à chaque jour. Puis la secrétaire m’intercepta alors pour me dire d’aller voir le directeur. Le truck c’est que je n’avais pas le temps ! Je commençais à travailler dans à peine 10 minutes et lui, il veut me voir ?! Et puis quoi encore je n’avais pas que ça à faire. Je me dirigeais donc vers le bureau du directeur, qui était très gentil d’ailleurs, et je cognais 2 fois. La porte ouvrit puis il m’invita à entrer, ce que je fis immédiatement. J’allais m’asseoir sur une de ces chaises puis il commença à me parler.

- Écoute Irvan je sais que tu as beaucoup de boulot avec les jeunes qui ne sont pas au courant de ce qui leurs arrive, mais j’aurais un service à te demander.

- He bien monsieur…. Oui je suis très occupé mais ça ne m’empêche pas de vous rendre un service. De plus je crois que si vous me le demander ses pour le bien des gens et pour nous aider nous, Moi et Sydney.

- Oui effectivement. En fait, je veux que tu écrives sur cette feuille le gène de chaque élève car selon ce que nos scientifique on trouver présentement, les adultes auraient plus de facilité à contrôler leurs gènes. De plus, Ils ont aussi trouvé que le gène s’active lors des vendredi 13, parfois à la pleine lune et lorsque la personne est en colère. Prend les moyens nécessaires pour le faire. Tu peux commencer toute suite, Sydney restera au bureau.

Voyez-vous comment le directeur peut être gentil quand il demande quelques choses ? M’enfin, comme j’ai dit tout à l’heure, cela fait 3 jours que j’ai commencé et j’ai uniquement cinq gène d’inscrit.


Il est présentement 8h30 et je me promène dans le pensionnat a la cherche d’une personne pour lui demander son gène ou de le découvrir. Jusqu’à maintenant je n’ai vue personne, et je continue de me promener. Soudainement j’entends d’une oreille << Venez il y a deux filles qui dance là-bas ! >> Je les suivis discrètement pour savoir si ces deux filles fille auraient un gène. J’ai donc regarder la liste à la recherche de leurs photos et je les aie trouvés. Lira Pandora et Kita Shimisu. Je regardais ma montre et il était 10h30, j’avais cherché pendant deux heures, c’était insensé comme boulot ! En plus, il n’y avait aucun signe sur leurs corps comme indice de gêne. J’allais devoir attendre.


Après un moment d’attente dans la foule, je vis Lira prend Kita par le bras et la tiré vers la piscine qui normalement, à cette heure, ne devait y avoir personne. Je me suis alors mis à réfléchir à une façon de les faires mettre en colère juste un peu pour qu’elle se transforme. Il décida de grimper a un arbre pour les observer, non pas en voyeur, mais pour trouver une façon de faire sortir leurs gènes.


Le temps passa, il était presque 11h lorsque j’eu une idée. Si je prenais leurs fringues, elle serait fâcher, et donc se transformerait. Le seul truck ses, est-ce que je vais pouvoir les arrêter ensuite ? On va bien voir ! Je descendis alors de mon perchoir puis j’attendis une occasion. C’est alors qu’elle plongea sous l’eau toute les deux pour faire je en sais quoi. Je saisi cette chance et j’allai piquer leurs fringues. Grâce à mon gène mes cinq sens ont considérablement augmenté. Ma vitesse aussi d’ailleurs car j’ai réussi à prendre leurs vêtement avant qu’elles sortent la tête de l’eau.

Elles sortirent la tête de l’eau, et Kita a gagné la course de la crème glacé, si j’avais bien entendu tantôt. A peine quelques minutes, voir même quelques secondes après le début de mon plan ‘’diabolique’’ Kita commença à se transformer et s’écria haut et fort << Lira ! Ça commence ! >>

Je regardai alors lira qui est sorti de l’eau pour commencer à se sécher puis aucune réaction venant d’elle. Je pris la décision de m’approcher un peu, derrière un buisson histoire de les entendre mieux parler puis j’entendis Lira essayer de ramener au calme Kita. Soudain vint les mots que je voulais à mon oreille : Ha, nan ça ce n’est pas du jeu, moi je rentre à poil et toi en louve ? Du coup c'est moi qui me tape la honte. Merci, vive la solidarité.

Je notai aussitôt le gène à Kita qui est louve ou Lycan comme certains ont l’habitude de dire. J’attendis encore un peu pour savoir si Lira aurait une chance de se transformer puis je l’entendis dire : la ferme, la ferme, la ferme. Je me fis alors un trou dans le petit buisson puis je l’a vit se mettre une gifle. C’est à ce moment que j’ai lâché un soupir qui aurait pu être une grave erreur.

Après un temps sans qu’elle se transforme je décidai de plier les feuilles et de les ranger dans ma poche. Je pris leurs fringue et sortit de ma cachette. Lorsque je fus a quelques pas de Lira, je lâchais un petit toussotement pour signaler ma présence. Je déposai les vêtements sur le sol puis j’annonçai mon crime.

- Bonjour, je ne sais pas si vous me connaissez. Je suis Irvan Surion l’un des psychologues et ses moi qui est pris vos fringue pour une raison personnel. Je m’en excuse. De plus Lira, J’ai 29 ans alors et je ne m’intéresse pas vraiment au jeune de votre âge.

Avançant vers le bord de la piscine je dis à Kita : Tu peux te calmer maintenant, sinon ses moi qui devra le faire. Je peux aussi te montrer comment contrôler ton gène après ma ‘’ mission’’.


Je me retournai alors vers Lira. << Dit moi, est-ce que tu aurais une petite idée de ton gène ? Et aussi, pourquoi tu tes giflé il ya a peine 5 minutes ?>>

Irvan attendit sa réponse. En fait, il n’avait aucune idée si son plan fonctionnerait ou pas. Il en vin à la conclusion qu’il a fonctionné. Peut-être va-t-il recevoir une gifle de la part de Lira mais il s’en fou puisqu’il ne ressent pas vraiment la douleur.

Je fus plus choquée de la réaction de Lira qu'elle ne le fut par ma transformation. Ben c'est vrai quoi ! Ce n'est pas tous les jours qu'on voit quelqu'un passer de l'état Humain à la forme Loup mesurant trois fois la taille habituelle ! Au fond de moi - mais vraiment tout au fond - j'en fus un peu offensée. Donc au lieu de reculer, au moins un peu surprise, Lira me réprimanda :

-Ha, nan ça c'est pas du jeux, moi je rentre à poil et toi en louve ? Du coup c'est moi qui me tape la honte. Merci, vive la solidarité !

-Comme si c'était ma faute !

Bon bien sûr, elle, ce qu'elle entendit ce fut des...aboiements ? rugissement ? Mais l'expression de mes yeux ne changeait pas : je m'en voulais tellement ! Je commençais à croire que ma bonne étoile m'avais abandonnée. Tout ce que je voulais en rejoignant cette île c'était pouvoir démarrer une nouvelle vie en attendant que la guerre se termine.

*Si elle se termine un jour...*

-C'est bon t'inquiète, me rassura Lira, c'est rien mais t'es culotté quand même je voulais qu'on aille se laver au douche de la piscine, du coup vu ton apparence je vais devoir t’amener au toiletteur ...Et c'est pas donner, en plus tu vas sentir le Ricola avec leurs shampoings ...Bon allez calme toi pour prendre forme humaine ...

-Euh non... encore des grognement...PFFFF !

Mais mon amie comprit tout aussi vite que moi parce qu'elle me cria, totalement morte de rire :

-Ha nan ... Non... Ne te calme pas sinon tu va te retrouver en tenue d' Eve et ne compte pas sur moi pour te filer ce que j'ai sur moi !

*Oui merci j'avais compris*

Ohlala mais dans quel pétrin je me suis fourré... Deux filles en sous-vêtement qui rentre au dortoir, ça passe pas. Mais une louve Et une fille en sous-vêtement...ça, ça craint. Et puis de toute façon je ne voulais pas faire peur aux gens. Enfin, je ne voulais surtout pas me retrouver avec une balle entre les deux yeux. Ou pire ! Sur une table d'opération entourée de scientifiques plus fous les uns que les autres. Bon ça à mon avis ça n'arrivera pas parce que quatre personnes on déjà étaient témoin de ma transformation. Bon d'accord. L'une de ces personne s'avère être un Lycan également, Lira n'as pas l'air d'avoir peur du tout et les deux autres...ben les deux autres je ne sais pas. Mais je ne pense pas qu'elles étaient inconnues aux transformations en loup. Je me souviens que la rousse, Nunnaly s'était approchée de moi. Et Gabrielle je mettrais ma main à couper qu'elle a déjà était témoin de ce genre de "problème". Mais si je suis capable de me transformer en loup, pourquoi est-ce que cela ne s'est pas produit avant ?

*Peut-être que c'est cette île qui détracte nos gènes...*

Je sortis de mes pensées en sursautant. Lira venait de hurler : "la ferme, la ferme, LA FERME !" Mais à qui elle parle ? J'ai rien dit !

-Moi je voulais vraiment la manger.

OK. Je crois qu'elle parle de la glace. Puis d'un coup, elle se mit une gifle. J'allais émettre un grognement stupéfait quand j'entendis un bruit dans un des buisson. Lira ne s'en préoccupa pas. Mais avec mon odorat sur-développé, je sentis la présence de quelqu'un. Son odeur n'étais pas...humaine. Peut-être était-ce un animal. Non. Un homme sortit du buisson. Attendez une minute ! Cet homme a nos vêtements ! Il toussota et posa nos fringues sur le sol avant de prendre la parole :

-Bonjour, je ne sais pas si vous me connaissez. Je suis Irvan Surion l’un des psychologues et c'est moi qui est pris vos fringue pour une raison personnelle. Je m’en excuse. De plus Lira, J’ai 29 ans alors et je ne m’intéresse pas vraiment aux jeunes de votre âge.

*Un psy qui vole nos fringues, nous espionne et connais le nom de Lira. Génial !*

Puis il s'avance vers moi et me dit :

-Tu peux te calmer maintenant, sinon c'est moi qui devra le faire. Je peux aussi te montrer comment contrôler ton gène après ma ‘’ mission’’.

*Une mission ?*

-Pour me faire pardonner de mon geste qui vous a probablement déplu, je payerai votre glace à tous les deux. Ça vous va ?

Ce Irvan ne m'inspirait pas vraiment confiance. Il se retourna vers Lira et lui parla. Je n'entendit pas ce qu'il lui dit, malgré mon ouïe fine, trop concentré sur mon instinct animal qui commençait à faire surface. Mes oreilles se plaquent sur ma tête, mes babines se relèvent laissant apparaître mes crocs et je grogne. J'avais dit à Lira que je ferai payer celui qui avait volé nos fringues mais je penser lui faire comprendre en lui passant un sacré savon. Mais apparemment, ma colère semblait accentué. Et puis un autre sentiment se mêla à ma rage : la puissance. Et le désir de protéger. Je m’appuie alors sur mes pattes avant, ne quittant pas les psy des yeux. Avec un grognement de rage je bondis, gueule ouverte, crocs avancés. Au moment où je percute Irvan, je remarque que ses bras sont recouverts d'écailles.

*Mais c'est qui ce gars ?*

J'avais maintenant très MAL à la joue et le pire c'est que je ne savais pas, que je possédais une poigne de fer comme celle ci, de quoi tuer un centaure...
Alors que ma main, la même qui m'avait dérouillé la mâchoire, caressé ma joue, un
toussotement se fit sentir derrière moi. En me retournant je vis un homme pleins de glands et de feuilles ...Je me suis dit c'est lui le gars que j’entendais dans le buisson, puis en voyant nos vêtements entre ses mains,je me suis dit c'est lui le vieux pervers dégeu' qui nous matait, depuis un buisson avec nos fringues.

Le gars âgé d'une Vingtaine d'années, se présenta :

Bonjour, je ne sais pas si vous me connaissez*SI, t'es le vieux pervers qui se prend pour Tarzan et qui se cache dans les buissons pour mater des gamines qui se baignent * Je suis Irvan Surion l’un des psychologues et c'est moi qui est pris vos fringue pour une raison personnel.*Une raison de vieux pervers, on sait* Je m’en excuse *J’espère*. De plus Lira, J’ai 29 ans alors et je ne m’intéresse pas vraiment aux jeunes de votre âge. *Ce n'est donc pas un Vieux pervers Dégueulasse !! *

A partir de se moment, je compris, que je n'étais qu'une mauvaise langue. Je me suis mise par la suite à tirer une tête de vingts pieds de long... puis en me rappelant  son entrée fracassante, je me suis rappelée du :"De plus LIRA ... " . Ho! mon dieu! Cet homme est un psychopathe, il connait mon nom, il doit nous espionner, tous les jours et toutes les nuits, il a dû nous prendre en photo avec ces appareils de gros malades mentaux qu'il y a dans les films américains, ces dingues qui viennent vous voir et vous proposent un bonbon à la fraise pour que vous les suiviez et qui vous découpent en morceaux après vous avoir arraché la peau et les ongles avec les dents...J'ai arrêté mon délire quand mes yeux se sont posés sur ses bras, ce gars était plutôt pas mal, malgré son  âge avancé mais il possédait sur ses avant bras des écailles verte ...
Irvan c'est accroupit vers Kita et lui a dit quelques trucs, que je n'ai pas réussi à entendre, j'ai juste ouïe le mot  "Mission ! "

J'ai donc réfléchis à ce si : Écailles verte, plus homme qui se cache dans les arbres, plus mots clé (mission), est égale ...Suite à un calcul de dingue et des hypothèses multiples, j'ai conclu par cet homme est une Tortue Ninja.*Ce n'est pas un pervers *

Puis Franklin a dit, en s'adressant à nous deux :

-Pour me faire pardonner de mon geste qui vous a probablement déplu, je payerai votre glace à tous les deux. Ça vous va ? *Bien sûr, que ça nous va !*

Attendez GLACE, non non non, c'est donc un pervers? il prend le prétexte de la glace comme je l'ai mentionné plus haut pour nous attirer chez lui ....Irvan est une Tortue Ninja Psycho-pédophile ...

Il s'est adressé à moi en me demandant :

-Dis moi, est-ce que tu aurais une petite idée de ton gène ? *Oui, mon poing dans ta face, ça te parle comme gène* Et aussi, pourquoi tu tes giflé il ya a peine 5 minutes ? *Raa, tous le monde m'a vu *

J'ai répondue :

-Ecoutes moi bien Tarzan, je sais pas qui tu es, ni d'ou tu viens,mais ...*Mince, je tutoie un adulte là ...* Vous êtes pas claire, moi j'y crois pas à votre histoire là, vous connaissez nos noms sans même nous avoirs parlé...Vous êtes psychologue, mais c'est quoi ces bras de Tortue, vous savez vos écailles, vous êtes ....(J'étais à cours d'arguments) Vous savez, je suis pas contente. Regardez comme kita est maintenant, vous l'avez contrariée, je ne sais pas ce qui me retiens de vous mettre une pêche en pleine poire, on vous connait  pas et vous pointez votre fraise comme ça pour nous prendre nos habits ...Avec seul motif "raison personnelle" et pour seule résolution "je vous paye votre glace ...". Vous savez quoi ? Ça marche pour la glace mais avec 7 boules de glaces au chocolat, supplément caramel, noix de pékans , cacahuètes et noisettes ...OK ? Sinon je dis que vous êtes un voyeur !  

J'ai pris une grande inspiration pour finir ma phrase :

-Par contre je ne vois pas de quoi vous voulez parler en disant gêne, c'est quoi? La seule gêne que j'ai c'est vous un adulte soi-disant responsable qui nous parle, alors que je suis en sous vêtements...Et puis je me suis giflée, moi ? Naaaaaaann du tout (J'ai caché la marque de ma main sur ma joue. ) Je vois pas à quoi vous faite allusion...Ha! si un moustique c'est posé sur ma joue, j'ai donc tappé sur celle-ci pour qu'il parte et ça a marché ...

Vu leurs têtes, j'ai compris que ce n'était pas crédible comme excuse.
Kita a plaqué ses oreilles sur sa tête et a haussé ses babines faisant apparaître ses crocs et poussant un rugissement, tout en bondissant sur les bras de Franklin, ce dernier n'a pas sourcillé...Moi? Je suis juste horrifiée par l'attitude de Kita, qui est si douce d'habitude.
Je me suis interposée entre Donatello  et la Bête, car je sais que Kita n'osera pas me planter ses crocs, j'ai chopé une viennoiserie que j'ai fourré dans la bouche de Kita, avant de lui dire de se calmer immédiatement car je sentais, qu'il n'était pas un ennemi potentiel. J'ai demandé à Irvan de se pousser, pour qu'elle puise finir sa bouche. Kita grognait,absoluement folle de rage, je suppose et pour cause l'acte de défendre ce gars et de la réprimandé à elle.

-Kita on parle pas, enfin on ne grogne pas la bouche pleine, c'est impoli. Allons jeune fille! Vos bonnes manières vous ont faites faux bons ?  Lui ai-je dis avec un regard plein de malice.

Je suis maintenant en mauvaise posture car si Kita n'aime pas ma blague ou si elle a une autre pulsion meurtrière étant donné que je suis en mode agent de l'ordre entre mon amie et l'homme étrange, je ne risque pas de survivre à une attaque de sa part mais j'ai confiance en Kita, elle va se calmer, et si elle ne le fait pas pour elle, elle le fera pour moi car j'en suis persuadée.

-Monsieur Irvan, on a pas une glace à manger? Si! Alors allons y !

~Tout va bien se passer, je le sais. Je le sens. J'en suis sûre. ~

Après leur avoir dit ce que j’avais à dire, je m’attendais a ce qu’elle le prenne pas. Après tout ce sont des adolescentes. Sans oublier qu’à leurs âges la vie n’est pas toujours facile. C’est compréhensible surtout qu’il y a une guerre et que nous ne pouvons pas faire ce que l’on veut au pensionnat. Je regardais alors le ciel bleuté avec quelques nuages par-ci et par-là. C’était magnifique. Le truck ses que quand on a un loup qui nous saute déçu de dos quand on s’y attend, ce n’est pas super et ça gâche mon moment de détente si je peux appeler ça comme cela.

Puis soudain Lira me répondit sèchement. Encore une réaction normal chez une jeune qui veux tenir son bout.


Ho mais attendez ce n’est pas encore terminer, elle me rajouta les mots de la fin :



J’avais envies de lui donner cinq minutes pour se trouver une excuse plus crédible pour ça claque mais je n’avais pas le temps car en fait Kita m’à sauter dessus, comme je l’ai prédit. Cependant ce qui m’étonna c’est que Lira se mit entre nous pour lui faire je ne sais quoi car j’étais de dos. Je les entendis simplement parler. Mais bon c’est une opportunité de savoir si Kita peut être arrêté par une personne qu’elle apprécie. Surtout quand Lira lui as lancé : Kita on parle pas, enfin on ne grogne pas la bouche pleine c'est impoli. Allons jeune fille ! Vos bonnes manières vous on faite faux bons ?

Légèrement stupide car évidemment si Kita ne prenait pas ça blague elle pourrait y laisser la vie. Du moins ça reste à voir si Kita peut contrôler son gène. A son âge ses très rare et à ce que j’ai vue tout à l’heure c’est ça troisième ou quatrième transformation. Ha et je ne crois pas que Lira puisse stopper l’élan de Kita sur moi. C’est pour ça que j’ai accoté mon dos contre celui de Lira pour absorber tout le choc qu’elle serait sensé avoir. Lorsque Kita fit a quatre patte sur le sol, je décolla mon dos de Lira puis elle me sortit sans même me remercier : Monsieur Irvan, on a pas une glace à manger? Si! Alors allons-y !

Alors là, Monsieur Irvan ? Je ne suis pas si vieux que ça ! Ha mais j’oubliais que dans ce pensionnat tous les adultes doivent être appelé Monsieur par les mineurs. Mais quel ennui ! Je me tournais alors vers les jeunes femmes, qui sont très jolie d’ailleurs, et je me suis assis sur le sol. J’ai pris mes piles de feuille pour noter la réaction de Kita face à Lira. Du même moment je répondis alors à la petit morale que Lira m’as fait.


Après avoir fini de noter je me relevai puis regarda les jeunes demoiselles. Que vont-elle faire maintenant ? Essayer de me taper en duo ? Je ne crois pas car Lira ma protégé lors de l’attaque de Kita. Je continuais donc à réciter de ce j’avais à dire.

.

Maintenant je vais devoir leurs expliquer tout. Pendant que j’y pense, le directeur ne m’a pas dit de rien raconter de ce que je fais et de ce qui concerne les gènes. C’est à ce moment que j’eu une idée que j’énonçai sans hésiter car les probabilités qu’elle fonctionne sont très élevé.

- Puisque vous ne me croyez en aucun cas je vais alors devoir vous expliquer. Lira tu n’auras pas 7 boules car ça vas te prendre mille ans à manger. Donc voici ce que je propose et c’est mon dernière offre : On va manger une glace, et non lira ce n’est pas un prétexte banal pour vous enlever, et je vous raconte ce que je sais. Si vous refuser, tant pis pour vous. Si vous accepter bien habiller vous et on part. Cependant si Kita reprend sa forme je me retourne immédiatement car je ne veux pas la voir nue. Si elle ne le retrouve pas, on va aller à sa chambre et je prendrai la responsabilité qu’elle ne reçoive pas de dénigrement.

Je me retournai alors au cas où elle redeviendrait humaine et pour laisse de l’intimité a Lira le temps qu’elle se ré-habille. Vont-elles accepter l’offre ? J’espère car sinon je pars et elle ce démerde.

Lira se plaça entre Irvan et moi et m'enfourna une viennoiserie dans la gueule. Ça me stoppa net dans mon élan. Je retombais, les quatre pattes au sol, un croissant entre mes crocs. Lira me demanda de me calmer mais je grognais, enragée.

-Kita on parle pas, enfin on ne grogne pas la bouche pleine c'est impoli, me dit-elle. Allons jeune fille! Vos bonnes manières vous ont faites faux bons ?

En cet instant, "La Louve Kita" avait totalement pris le contrôle. En un mouvement de mâchoire, je jeta le croissant au sol. Lira se semblait pas avoir remarqué ma réaction parce qu'elle lança :

-Monsieur Irvan, on a pas une glace à manger? Si! Alors allons y !

*Mais dîtes moi que je rêve !*

Sans cesser de grogner, je me rapprocha d'eux. Mes pattes bougèrent toutes seules. Cette fois je ne tomba pas, laissant la Louve en moi me guider. Je n'arrivait plus à penser correctement, mon instinct animal renforçant sa prise sur ma conscience. Je n'avais qu'une seule envie c'était me jeter sur les deux humains - enfin si Irvan était humain - et en faire mon repas. Je les observais tout les deux avec tellement d'attention que je pouvais remarquer leurs plus petit mouvement. Le psychologue s'assit, prit des feuilles éparpillées sur le sol et nota quelque chose. Mes yeux se froncèrent. En même temps, il répondit à Lira :

-Pour commencer, je ne suis pas voyeur. Simplement un psychologue qui rassemble des informations pour pouvoir vous aider à maîtriser votre gène. De plus Lira je ne suis pas une tortue puisqu’une tortue n’a pas d’écailles mais une carapace. (Il se leva et nous regarda.) Le pourquoi je connais vos nom est parce qu’il est écrit ici sur cette feuille avec votre photo à côté. Non je ne vous ai jamais espionnez, du moins jusqu’à maintenant et demande toi aussi si je serais un espion, un voyeur ou peu importe ce que tu crois, est-ce que je serais venu me montrer à vous ? Moi je ne crois pas mais le choix vous appartient.

Après son annonce, mes grognement se firent plus intenses. Je ne suis un spécimen qu'on étudie ! Je me rapprocha encore, le regard dangereux, me préparant à bondir à nouveau. Irvan continua :

-Puisque vous ne me croyez en aucun cas je vais alors devoir vous expliquer. Lira tu n’auras pas 7 boules car ça vas te prendre mille ans à manger. Donc voici ce que je propose et c’est mon dernière offre : On va manger une glace, et non lira ce n’est pas un prétexte banal pour vous enlever, et je vous raconte ce que je sais. Si vous refuser, tant pis pour vous. Si vous accepter bien habiller vous et on part. Cependant si Kita reprend sa forme je me retourne immédiatement car je ne veux pas la voir nue. Si elle ne la retrouve pas, on va aller à sa chambre et je prendrai la responsabilité qu’elle ne reçoive pas de dénigrement.

Cette annonce-ci, étrangla dans ma gorge le rugissement que je m’apprêtais à pousser. Toute personne normale se serait enfuie en courant après que je lui ai bondi dessus. Mais lui il restait là, ne semblant pas avoir peur de moi. Doucement, je me détendis et me redressa. "La Louve Kita" me céda peu à peu le contrôle et mes pensées se remirent en place. Ce Irvan tient à nous aider alors que j'ai tenter de le tuer.

*Mon Dieu ! Si Lira n'avait pas été là j'aurai commis l'irréparable !*

Cette pensée me fit frémir et je recula de quelques centimètre. Et les écailles qu'il a sur le bras, qu'est-ce que ça signifie ? De plus son odeur n'est pas totalement humaine. J'essayais de l'identifier mais elle ne ressemblait à aucune odeur que je connaisse.

*Peut-être est-il comme moi, pense-je. Il est peut-être capable de se transformer en quelque chose censé appartenir aux légendes.*

Cette idée me fit réfléchir. Il me propose son aide. Ce serait bête de ne pas accepter. Mais comment redevenir humaine alors que l'envie de leur sauter dessus était encore présente. Moins que tout à l'heure mais quand même. Ayant à nouveau le contrôle de mon corps, je fit la seule chose qui me passa par la tête. Je trottina vers Irvan et Lira et m'arrêta près de celle-ci. Je me dressa sur mes pattes - pas totalement pour ne pas la dépasser de deux têtes - et fit une léchouille sur le visage pour la remercier de m'avoir empêcher de tuer le psychologue. J'alla ensuite m’asseoir derrière le tas de vêtement, pencha ma tête sur le côté et laissa pendre ma langue. Oui je sais, c'est plus un comportement de chien mais bon... L'Humaine avait totalement reprit le contrôle sur la Louve en moi. Et sans elle, je n'avais aucune idée de comment reprendre ma forme normale. J'étais donc là, coincée dans mon corps de Lycan, les regardant avec mes yeux bleus pétillants et espérant qu'ils comprendraient que je n'avais plus aucune envie de faire d'eux mon casse-croûte.

Monsieur Irvan a eu une réaction inattendu, il s'est adossé à moi, au cas ou Kita déciderait de m'attaquer. Mais personnellement, je pense que si elle me charge, vu que Irvan est fort comme un roque * Il est étrange, un loup de la taille d'un éléphant lui mort le bras et il ne réagit pas ... Étrange ! * Mon corps risque tout bonnement de se disloquer, détruire, briser ou je ne sais quoi...Pour faire court, je finirai en Sandwich entre Kita et Monsieur Irvan... * Finalement mourir en Sandwich ...Que rêver de plus. *

Kita finit par se rapprocher de nous, lentement tel un prédateur. Kita ne voyait plus Lira sa copine et Monsieur Irvan, mais deux poulets rôtis à la place de nos têtes. Je me suis figée, pour ne pas la tenter. *Ouais, parce que je tiens à ma vie.*

Monsieur Irvan s'est assis par terre, a noter des choses. Enfin il s'est tourné vers moi et m'a dit ceci:

-Pour commencer, je ne suis pas voyeur. Simplement un psychologue qui rassemble des informations pour pouvoir vous aider à maîtriser votre gène. De plus Lira je ne suis pas une tortue puisqu'une tortue n’a pas d’écailles mais une carapace.
*Si, une tortue a des écailles, seulement sur sa carapace serte, mais elle en a... Je sais ce que je dis quand même. * (Il se leva et nous regarda.) Le pourquoi je connais vos nom est parce qu’il est écrit ici sur cette feuille avec votre photo à côté. *Tu veux une dédicace peut être? * Non je ne vous ai jamais espionnez, du moins jusqu’à maintenant et demande toi aussi si je serais un espion, un voyeur ou peu importe ce que tu crois, est-ce que je serais venu me montrer à vous ? Moi je ne crois pas mais le choix vous appartient. *Il lit dans mes pensés ou quoi ? *

Alors que j'étais sous le choque, qu'il me sorte mot pour mot, ce que je pensais de lui et que Kita avait sortit son regard de meurtrière, il l'a reprit :

-Puisque vous ne me croyez en aucun cas je vais alors devoir vous expliquer. Lira tu n’auras pas 7 boules car ça vas te prendre mille ans à manger * QUOI ? Non, je veux ma glace aux sept boules * Donc voici ce que je propose et c’est ma dernière offre : On va manger une glace, et non lira ce n’est pas un prétexte banal pour vous enlever, et je vous raconte ce que je sais. Si vous refuser, tant pis pour vous. Si vous accepter bien habillez vous et on part. Cependant si Kita reprend sa forme je me retourne immédiatement car je ne veux pas la voir nue. Si elle ne la retrouve pas, on va aller à sa chambre et je prendrai la responsabilité qu’elle ne reçoive pas de dénigrement. * Ha! Ça c'est gentil, gentil Monsieur Irvan... *

Mon monde s'est écroulé suite à l'annonce qu' Irvan a faite. Celle ou il m'a dit que je mangerais JUSTE une glace banal. NON, moi je mange que des glaces spéciales, c'est tout ou rien. Il m'avait déjà énervé, alors pour rester dans le thème, je lui ai dit les yeux dans les yeux et sûre de moi :

- Si, j'ai dis que j'aimerais une glace à sept boules, c'est que je ne fais aucun caprice, mais que je la désire réellement et puis je suis capable de la manger, vous me sous estimez, vous me peinez ... Ça me ferais vraiment plaisir, alors si vous voulez vraiment faire une bonne action dans votre misérable journée et afficher un sourire sur le visage d'une enfant adorable, gentille, serviable, altruiste, courageuse et aimante.( sourire d'enfant émerveillait). *Oui, je parle de moi. Non, je ne fais pas d'éloge à mon égard* C'est comme vous voulez !

J'ai n'ai remarqué, aucune réaction de Monsieur Irvan, alors j'ai continué à genou, les mains jointes:

- S'il vous plait, j'ai rien mangé de comestible à pars mes croissants de ce matin... D’ailleurs vous en voulez un ? *Bon! ok j’exagère, à peine , mais bon, les glaces à sept boules et avec du chocolat, caramel, et noix. Ça court pas les rues. *

Kita s'est redressée, suite aux propos d' Irvan, il semblerait que ça l'ait apaisée et rassurée. Quand à Monsieur Irvan, il a beau être Psy, il est dingue. Non, mais Kita tente de le dévoré et il reste là, à essayer de nous aider en vers et contre tous. Kita s'est couchée au sol, nous regardant de ses yeux bleus azur, pour nous montrer, qu'elle ne voulait plus nous tuer, qu'elle était belle et bien redevenue elle même. Le silence planait et semblait ne pas vouloir partir ...J'ai donc accepté et ai répondu à Irvan avec cent ans de retard :

- Bon, j'accepte! Avec Kita, on va se rhabiller et on va vous suivre. ( Irvan, s'est retourné pour notre intimité).

Je me suis rhabillée, vitesse grand V. Quand à mon amie, elle demeurait allongée au sol, bloquée dans son corps de  Lycan. J'ai enfin compris, que je devais prévenir Irvan:

-Heu ...! Irvan, vous pouvez vous tournez. Je suis habillée, seulement Kita ne sait pas redevenir humaine. Aidez la, s'il vous plaît !
Par contre dès qu'elle redeviens humaine, vous vous barrez. Sinon on va pas être copain !

Je me suis décalée pour laisser de la place au psy, afin que cette mauvaise blague se termine. Tout le monde, sait très bien que les blagues les plus courtes, sont les meilleurs .

-Monsieur Irvan ? Du coup pour ma glace, je peux ou pas ? Demandais-je timidement, tout en lançant un clin d'oeil à Kita...Ma kita !

Je fermis alors les yeux pour rester en mode ‘’ zen ’’ car en fait j’ai encore beaucoup de difficulté avec son gène. Après tout la moindre saute d’humeur peut faire sortir mon gène et que je perde le contrôle. Cela pris deux petites secondes pour retourner à mon état mais je gardais les yeux fermé. Dans ma tête, je m’imaginais devenir un dragon à part entière et mettre fin à cette guerre stupide et illogique. Le seul problème est que je ne peux pas car je ne suis pas dieu et tout ce que je peux faire est de laisser le temps décider de ce qui se passera.

J’ouvris les yeux puis une brise de vent se fit. Mes cheveux bougèrent et à ce moment je relevai la tête pour regarder le ciel. J’aimerais bien m’envoler consciemment un de ces jours. Se serait tellement amusant, pouvoir voir l’île dans le ciel, sans à craindre à se faire attaquer par l’armer ou être emmener en labo de scientifique pour des tests.

Je sortis de mes pensées lorsque Lira répondit à mon offre. Je me tournai vers elle, la regardant comme je le fait normalement. Elle sembla choquée mais elle ne l’était pas. Peut-être voulais-t-elle simplement montrer un certain caractère pour ne pas passer pour une faible. Pourtant je ne la vois pas du tout comme ça. Elle est forte, surtout pour arriver à surmonter tout ça a son âge. Puis c’est à ce moment que je me rappelai une phrase que mon père m’a dit lorsque j’étais encore jeune. << Un jour tu vas réaliser pourquoi tu as décidé de faire le métier de psy comme ton père et d’avoir suivis un entrainement spécial pour ton corps. >>

Les paroles de Lira parvinrent à mes oreilles et j’entendis légèrement ce qu’elle raconta pour ses premières phrases.

Si, j'ai dit que… glace à… boules…, c'est que je ne…. Caprice…, mais que je la désire réellement et puis je suis capable de l'a mangé, vous me sous-estimé, vous me peinez ... Ça me ferais vraiment plaisir, alors si vous voulez vraiment faire une bonne action dans votre misérable journée et afficher un sourire sur le visage d'une enfant adorable, gentille, serviable, altruiste, courageuse et aimante.

Elle ose me faire un sourire d’enfant émerveillant après m’avoir insulté indirectement ?

Je ne fis aucune réaction car ce n’était pas nécessaire. Une enfant qui veut tout avoir avec des beaux yeux car oui, elle s’est mise à genou avec les mains jointes en radotant : S'il vous plait, j'ai rien mangée de comestible à pars mes croissant de ce matin... D’ailleurs vous en voulez un ?

Je déposai un regard sur Kita qui, selon son regard, avais repris le contrôle de son gène. C’était une bonne chose mais il reste encore à la faire revenir humaine. Évidemment, je savais comment faire sinon j’aurais dû l’assommer pour qu’elle perde connaissance et qu’elle revienne humaine. M’enfin, puisqu’elle est calme je n’aurai pas besoin de faire ça.

Puis Lira accepta alors m’a proposition. Me demandant de me retourner, ce que je fis immédiatement sans rouspéter. Elle me dit alors :

Heu ...! Irvan, vous pouvez vous tournez. Je suis habiller, seulement Kita ne sait pas redevenir humaine. Aidez-la, s'il vous plait !
Par contre dès qu'elle redevient humaine, vous vous barrez. Sinon on va pas être copain

!

- Je me retournai alors pour lui répondre directement :

Je ne veux pas être ton copain mais ton ami. De plus, je n’aurais nullement besoin de me retourner si Kita redevient humaine car je fermerai les yeux tout en me retournant.

Lira s’écartant et au moment où j’entendis un ‘’ Monsieur Irvan ‘’ je répondis : Oui tu peux l’avoir ta glace a 45 boules avec un ton amical.

J’approchai alors de Kita puis pencha mon corps pour lui chuchoter a l’oreille gauche tout en fermant les yeux et en mettant mes mains dans mes poches pour montrer a Lira que je ne toucherai pas sa meilleur amie.

- Ferme les yeux, fait le vide à l’intérieur de toi et imagine toi que tu reprends ta forme humaines.

Suite à cette phrase, je me tournai vers Lira puis marcha vers elles. Plus que quelques pas avant d’être devant elle puis mon bandeau se détacha et la brise de vent l’emporta. Mes yeux s’écarquillèrent et ma tête tourna tout seul pour savoir où il alla. Je ne pris pas attention à ma cicatrice sur mon front et j’avais peur que Lira l’est vu.

Lorsque je l’eu repérer, Je regardai le sol et la piscine me fit obstacle. J’ai donc décidé de la contourner au lieu de plonger ou d’essayer de sauter par-dessus. Heureusement mon bandeau est tombé a quelques mettre de là. Je le ramassai vite fait et le remis à sa place, attacher plus serrer. Je retournais donc à côté de Lira sans regarder Kita au cas où elle redevienne humaine. J’attendis le Ok d’une des deux pour partir.

Toujours postée à côté de mes vêtements, j'observais Lira se rhabiller, tandis qu'Irvan s'était, encore une fois, tourné pour laisser de l'intimité à mon amie. Une fois vêtue, Lira me regarda et lança :

-Heu ...! Irvan, vous pouvez vous tourner. Je suis habillée, seulement Kita ne sait pas redevenir humaine. Aidez la, s'il vous plait ! Par contre dès qu'elle redevient humaine, vous vous barrez. Sinon on va pas être copain !

Irvan se tourna vers elle avant de lui répondre :

-Je ne veux pas être ton copain mais ton ami. De plus, je n’aurais nullement besoin de me retourner si Kita redevient humaine car je fermerai les yeux tout en me retournant.

Lira laissa la place au psy qui s'approcha de moi. Il se pencha alors à mon oreille - ce qui me rappela l'autre Lycan. Il avait agi exactement de la même façon lorsque que je m'étais transformé pour la première fois. Je n'eu pas de mouvement de recul lorsque je sentis le souffle d'Irvan sur ma forure. Mais plutôt un frisson. Je n'avais pas froid, et il ne m'effrayais pas (enfin, en cet instant, puisque je savais qu'il ne me voulais aucun mal) mais son odeur...m'intriguait. Ok, ok je n'arrête pas de le répéter, mais c'est la vérité. Dès que je reprendrais ma forme humaine, je crois que c'est la première chose que je lui demanderai. Sa voix chuchotant me fis sortir de mes pensées :

-Ferme les yeux, fais le vide à l’intérieur de toi et imagine toi que tu reprends ta forme humaine.

J'obéis sans même réfléchir. Fermant les yeux, je me suis imaginée courant dans les hautes herbes, comme j'aimais tant le faire étant enfant. Dans mon esprit, je me rappela la caresse des brins verts sur mes jambes, et la fraîcheur du sol sous mes pieds nus. Je me vis, heureuse, une larme causés par le vent roulant sur ma joue.
A côté de moi, je sentis qu'on s'éloignait...puis je n'us plus conscience de ce qui se passait. Mais je sus à cet instant que j'étais en train de redevenir humaine. Mais ce ne fût pas comme dans la chambre. Non, là c'était comme si je flottais dans le Néant. Je ne voyais plus rien, ne sentais plus rien, n'entendais plus rien. Je n'avais plus aucune sensation de touché et ma gorge se fit soudain sèche. J'avais comme l'impression de ne pas exister.
Vous pensez sûrement que tout cela, a durée une éternité. Et bien détrompez vous. Cette horrible sensation n'a durée que quelque seconde, le temps de passer de ma forme Lycanne, à ma forme Humaine.
J'ouvris lentement les yeux. Lira et Irvan étaient côte à côte, Irvan le dos tourné. Sous moi, le sol était chaud, réchauffé par les rayons du Soleil. Comme la première fois, j'étais recroquevillée sur moi même, mes bras entourant mon corps. J'eu un soupir de soulagement.

*Ce cauchemar est terminé. Jusqu'à que je me rendorme à nouveau...*

Maladroitement, j'attrapa mon jean et l'enfila, tout aussi maladroitement. Mes sous-vêtements avaient rendu l'âme lors de ma transformation et étaient éparpillés, complètement déchirés.

*Génial*, pensai-je.

Tout en m'asseyant en tailleur, je prit mon tee-shirt et l'enfila. Doucement, je me releva. Mes jambes tremblaient légèrement mais je resta tout de même debout. Je fis un pas, puis deux, et me jeta dans les bras de Lira.

-Oh Lira je suis tellement désolé ! lui dis-je en fourrant ma tête dans ses cheveux. Je m'en veux tellement ! Si je t'avais fait du mal, je n'aurai jamais pu me le pardonner. Je suis désolée. pardon , pardon, pardon, pardon...

Je la lâcha et me tourna ensuite vers Irvan.

-Monsieur, merci. Merci beaucoup. Je ne saurai comment vous remercier de m'avoir aidé. Sans vous...

*Ben je ne me serai pas transformé*, me dis-je. Mais à la place de sortir ça, parce que c'est un peu méchant quand même, je dit :

-...je ne sais pas comment j'aurai fait.

Et puis, le regardant curieusement, je posa la question qui me brûlait les lèvres, et les babines, depuis que j'avais senti son odeur :

-Qu'êtes-vous ?

Irvan était cote à moi,fixant le ciel bleu clair. Ses yeux été maintenant clos, il semblait prisonnier de quelqu'un, de quelque chose ou de lui même, comme un oiseau en cage. Il semblait vouloir partir pour caressait l'horizon, voler de par dessus la mer et les terres, comme si il n'avait jamais désiré cette vie. Quelqu'un le privé t-il de ses droits ? ... Puis il ouvrit les yeux de nouveau avec un léger sourire aux lèvres, un sourire de bien être ou de bonheur passé. Il semblait si triste et calme que je cru le voir léviter, spirituellement du moins.
Je me rhabillais.
Le voir comme ça me donnais envie d’exaucé son désir, cette envie que je ne pouvais expliquer. Un léger souffle lui caressa le visage, fessant virevolter ses cheveux. Puis il fini par me dire qu'il ne voulait pas être mon copain, mais mon ami et quand aucun cas il ne profiterais de l'Etat de Kita, pour assouvir des envies.

Quel est la différence entre Copain et Ami? Le sens est plus fort ? Que sais-je ? Je n'ai jamais eu d'ami, du moins une époque je crus en avoir une, mais elle m'a répondu à mon arriver sur l'île:

-Lira... je ne sais pas comment tu as fini ici, mais tu devrais partir tu as échapper à un fléau pour un autre...

Est-ce que c'est ça une amie, non je ne crois pas ! J'aimerais pouvoir être l'ami d' Irvan mais le veut il vraiment? Est-ce que je le mérite ? Mais surtout qu'est ce qu'un ami, à quoi sa sert ?

Une larme rebelle coula le long de ma joue et se bloqua à mi chemin dans ma fossette. Finalement elle préféra choisir l'impact un mètre plus bas, laissant une trace blanche sur ma peau, puis j'essuya pour que personne ne voye la trace de cette goutte furtive *Lira, c'est naturel de pleurer !... Tiens tu ne cris plus, tu commence à comprendre qui je suis ? *... Je crois que sur cette île nous sommes tous des âmes en peine idéaliste, rêvant d'un monde meilleur, HÉLAS !


Il fini par s'approcher de Kita, s'accroupi et lui susurra une phrase, les mains dans les poches .
Puis il me dit gentillement:

-Oui tu peux l’avoir ta glace a 45 boules avec un ton amical. *Je n'en demandais pas tent, mais puisqu'il insiste *

Irvan revint vers moi, et le vent fit encore un murmure mais cette fois plus fort, t'en bien qu'il emportât le bandeau d' Irvan, laissant place à une cicatrice profonde et de première vu douloureuse, mais cette blessure semblait être plus douloureuse mentalement, que physiquement. J'eus envie de rapprocher ma main pour toucher sa balafre, mais elle me brula rien que par la vu . J'allais lui demander d'ou venait cette entaille, quand je vis sur son visage une inquiétude. Je compris alors que parfois il valait mieux évité de remuer le passé et le laissait se tasser. Irvan alla chercher son bandeau près de la piscine le remit, puis se repositionnât ni vu, ni connu, je t'embrouille près de moi.

Kita, fut elle aussi emporté par ce phénomène, son visage était détendu, calme. Cela devait être agréable. Vu la mine radieuse qu'elle arboré avec élégance et grâce . Quelques secondes passé et elle été nue comme un chérubin, Irvan quand à lui était encore et toujours les yeux points fermé. Je me suis approcher de Kita , en me mettant devant elle, un peu comme une barrière au cas ou Monsieur Irvan aurait une pulsion ou un nerf optique qui lâche "malencontreusement" . Finalement Kita c'est habiller à son tour puis ma sauté dans les bras, et cachant son visage dans mes cheveux en disant :

-Oh Lira je suis tellement désolé ! Je m'en veux tellement ! Si je t'avais fait du mal, je n'aurai jamais pu me le pardonner. Je suis désolée. pardon , pardon, pardon, pardon...

-Ne dis pas ça grâce à toi, je vais manger 45 boules de glaces ! chuchotai-je à son oreille .

Puis elle dit à Irvan :
-Monsieur, merci. Merci beaucoup. Je ne saurai comment vous remercier de m'avoir aidé. Sans vous, je ne sais pas comment j'aurais fait.... Qu'êtes-vous ?

Une idée me traversa l'esprit, je lança donc:

-C'est le pigeon qui va payer nos glaces Kita ! ( Puis en me tournant vers Irvan, je poursuivis) Je rigole monsieur vous êtes notre ...heu... *Ami, c'est ami Lira, tu as déjà oublier? *
Ha! oui vous êtes notre ami ?
Mais qu'est ce qu'un ami et surtout monsieur Irvan, sa sert à quoi ? Un ami sert à manger des glaces avec lui ? Que doit il nous apporter ?

J’étais toujours de dos à Kita avec les yeux clos pour être sûr de ne pas la voir nue. Pendant ce temps, je me remémorais ma cicatrice sur mon front. Du moins, tout ce que je me souviens est la pointe du couteau tombant lourdement sur mon front et pénétrer de 5 cm dans ma tête pour ensuite faire un pivot vers la droit et tomber au sol. Ensuite, tout ce que je me souviens c’est de m’être réveiller à l’hôpital une semaine plus tard, selon ma mère.

Je sentis un courant d’air à cet instant. Lira avait bougé, surement pour s’approcher de Kita qui redevenait humaine. Heureusement qu’elle y était arrivé car j’aurais dû l’assommer et je ne crois pas que Lira aurait apprécié ça. Quoi que… M’enfin, ce n’est pas important puisqu’elle a repris sa forme.

Après quelques secondes, j’entendis Kita ramasser son linge et s’habiller. J’ouvris donc les yeux lorsqu’elle dit a Lira qu’elle était désolé pour ce qui c’est passer car elle aurait pu effectivement blesser gravement Lira et j’aurais dû intervenir. Elle se tourna ensuite vers moi. Pour me reprocher quelques choses probablement. Cela ne m’aurait pas étonné venant d’une ado mais finalement elle lâcha :



Et j’avais une forte impression qu’elle n’avait pas fini ce qu’elle voulait dire. Probablement parce qu’elle a senti une odeur différente chez moi. Encore une fois, ça ne m’étonnerais pas puisqu’elle a un odorat très développer en Lycan. J’avais raison au final car elle me demanda avec une intense curiosité : Qu’êtes-vous ?

Puis Lira se tourna vers moi pour ‘’répondre’’ a la question de Kita qui est : C'est le pigeon qui va payer nos glaces Kita !

Cependant ça réponse était une blague, ça se voyait trop facilement. Du moins, pour moi. Que faire d’autre ? Je pourrais très bien arrêter tout ça et dire que c’est une simple question stupide et qu’elle n’est juste pas habituée avec sa truffe mais se serait mentir, et je déteste ça. J’optais alors pour l’option la plus amusante, selon moi, qui est d’embarquer dans la blague de Lira. Après tout, j’ai déjà été un ados moi aussi. Alors pourquoi pas faire comme si j’en étais un présentement ?

Puis elle se tourna vers moi en terminant ça phrase :

Suite à cette phrase je changeais alors mon option. J’avais décidé pour celle du blague-réaliste pour ce qui est du pigeon et de la simple vérité pour les autres questions. Je ferma les yeux cinq-six seconde avant de répondre à la première question qui m’a été poser. Qu’êtes-vous ?



Après avoir répondu globalement a toute ces questions, je m’approchai de Lira, qui m’arrivait approximativement au menton, pour déposer ma main sur son épaule. Je lui souris tout en sortant de ma bouche les mots suivant : Pour ma part, je suis un vrai ami.

Je regardai alors Kita pour lui dire la même chose mais avec un plus : Je suis comme toi, sauf que moi je me transforme en Dragon. Je t’expliquerai tout ça à la crèmerie. Cependant, passe à ta chambre pour te changer, enfin te mettre des sous-vêtements. Rejoignez-moi dans le hall dans 15 minutes. C’est bon pour vous ?