Ronwe Uphir
Messages : 4
Date d'inscription : 13/12/2012
Feuille de personnage
♣ Age : 18
♣ Gène : Humain
♣ Copain/Copine ? :
 | | Sujet: Ronwe Uphir Jeu 13 Déc - 21:26 | |
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Nom : Uphir
Prénom : Ronwe
Âge : 18 ans
Sexe : Masculin
Date de Naissance : 22 Novembre 2011
Nationalité : Française
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Métier : Étudiant
Gène : Aucun (humain)
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• Cœur de guimauve ou tête brulée ? •
• Physiquement
D'une carrure normale, le garçon n'est pas très musclé. Il a de la force dans les bras, possède de bonnes jambes, cependant ça s'arrête là. Contrairement à certains de ces anciens camarades, il ne dispose pas d'une belle plaquette de chocolat. On pourrait simplement dire qu'il a juste ce qu'il faut. Côté graisse, il n'en a pas vraiment. Avec la faim qui tire au ventre, l'habitude de se rationner et les quelques séances de rugby, on ne peut pas dire qu'il puisse devenir gros. En outre, si cela devait arriver, il ferait des efforts pour redevenir mince. Son physique lui importe peu, pourtant cela ne signifie pas qu'il ne fera pas attention non plus !
Les cheveux bruns souvent décoiffés, Ronwe trouve qu'il aurait bien besoin d'un coup de ciseaux. Autrefois, il n'avait que quelques centimètres sur le crâne, puis avec la Guerre, cela a poussé. Il n'a simplement pas le temps de prendre soin de lui. Donc du moment que cela ne devient pas trop long, il les laisse pousser un peu. Il ne supporterait pas avoir une coupe féminine, car sa virilité en prendrait un coup... Non, il possède une coiffure très simple et se fiche du reste.
Son visage est plutôt carré et légèrement creusé. Il n'y a pas beaucoup de barbe ou de moustache qui poussent autour de ses lèvres. Lorsque cela lui arrive, il donne quelques coups de rasoir. S'il laissait pousser ses poils, cela lui donnerait certainement un air plus vieux. Ses yeux sont d'une couleur noisette, qui tirent de temps à autre sur le vert. Autrefois, cela avait été un véritable outil de séduction... Mais c'est du passé, maintenant il n'y fait plus trop attention.
Vêtu d'un jean, d'un blouson et d'in pull, on peut dire qu'il se fiche d'être à la mode ou de représenter un style. A vrai dire, il mettrait n'importe quoi, du moment que c'est passe-partout. Il tient à avoir chaud quand on est en hiver et à se sentir bien en été. Ses chaussures sont un peu usagées, néanmoins elles sont solides. Ce sont des bottes noires qu'il chérit à chaque fois qu'il pleut. Il ne se serait pas imaginé en basket, car il aurait fini les pieds dans l'eau. Le garçon possède quelques vêtements dans un vieux sac qu'il emmène avec lui. Dans celui-ci, on peut trouver toute sorte d'outils utiles à la survie : piles à moitié vides, boîtes de conserves, briquet, une petite cordes, … Tout ce qui est susceptible de lui servir est jeté dans son sac !
• Mentalement
Ronwe est quelqu'un d'assez basique, que ce soit par son physique ou par son caractère. Il n'est ni idiot, ni intelligent, il se situe entre les deux. Il raisonne relativement vite, sait analyser une situation et se propose souvent volontaire lorsqu'il s'agit d'agir. Quand il fallait sortir pour chasser ou aller chercher des vivres, il était toujours du voyage. Ses proches l'ont toujours trouvé autonome. Seul ou en groupe, il sait parfaitement se débrouiller. Toutefois, il n'aime pas forcément la foule. Non pas qu'il soit claustrophobe, c'est une question de goût. Il préfère largement un petit groupe à une masse. Généralement, il reste avec deux ou trois personnes.
Le jeune homme est quelqu'un d'assez franc, c'est un principe qui lui tient à cœur, néanmoins ce n'est pas non plus une « grande gueule ». Il sait dire ce qu'il pense lorsque l'occasion le lui permet, tout comme il saura respecter une autorité. Son caractère est plutôt tranquille et posé, il préférera le dialogue au combat. Un inconnu, même s'il est louche, ne se fera pas castagner gratuitement. Ronwe est capable d'écouter autrui et de discuter calmement. S'il faut agir, il pèsera d'abord le pour et le contre. D'ailleurs, il est très respectueux des autres. A moins qu'on le provoque, il n'ira pas chercher des noises aux autres. Il n'est pas trop timide, ce qui lui permet de s'intégrer rapidement. Pas du genre dragueur, il n'ira pas harceler les filles, ni ne leur faire du rentre dedans. Si une demoiselle lui plaît, cela ne l'empêchera pas de la charmer un peu... Disons qu'il ne se montrera pas insistant, tout simplement.
Depuis tout petit, il pratique le rugby. Même lorsque la Guerre a éclaté, il a continué de s'entraîner pour ne pas perdre ses capacités. Il n'est pas un grand fanatique de sport, toutefois il en fait de temps en temps. Cela lui permet de garder une bonne santé, de ne pas s'engraisser et de se défouler.
• Histoire
Ca fait longtemps que je n'ai pas vu l'ombre d'un carré d'herbe. Peut-être une semaine, ou plus, je ne sais pas. Ces derniers jours sont tous les mêmes et hormis aider à entretenir le Shinguru 2000, j'ai l'impression de tourner en rond. On ne veut pas de moi en cuisine, toutefois l'équipage est sympathique, on me donne de quoi m'occuper de temps en temps. J'ai dû frotter au moins trois fois le sol depuis le début du voyage. Hier, on m'a même autorisé à remonter les filets de pêche. C'est avec fierté que j'ai apporté un cageot de poissons encore frétillants aux cuistos. Ils nous ont préparé un bon festin, cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien mangé.
Aujourd'hui, le froid nous a tous touché ! J'entends des toux depuis les cabines voisines et croise les doigts pour ne pas tomber malade. Cela m'embêterait d'avoir fait tout ce trajet pour rien... Pour notre santé, on nous a conseillé de passer la journée à l'intérieur. Je ne sais pas quoi faire, il n'y a rien autour de moi. On m'a passé un vieux magasine d'il y a six ans... Je l'ai déjà lu au moins quatre fois. En fait, je n'ai pas le courage de relire les mêmes articles sans intérêt. Alors un gamin qui me voyait m'énerver, m'a donné des crayons et du papier pour euh « dessiner ». Franchement, mon talent en dessin doit se résumer à un bonhomme fait d'un rond et de quatre traits... J'allais refuser quand il m'a conseillé d'écrire. Apparemment, la plupart des autres personnes sur le navire étaient en train de rédiger leur périple. Le petit a insisté, alors j'ai pris ses trucs. Je n'aime pas trop écrire, je préfère agir et trouver un moyen pour survivre. Mais pour une fois, je pense qu'il serait bon de décrire ce qu'il s'est passé avant mon arrivée sur le bateau.
Avant la Troisième Guerre Mondiale, j'étais un garçon normal. Comme tout le monde, j'allais à l'école et j'essayais de ne pas trop me faire taper sur les doigts en ramenant mon bulletin. Ma famille était unie, j'avais un père qui aimait sa femme, ainsi qu'une petite sœur. Le weekend, Papa passait du temps avec moi. Lorsque nous ne jouions pas, je l'aidais dans ses tâches. Je me souviens de la fois où il m'a demandé de l'assister pour couper du bois... Quelle galère ! J'ai eu mal au dos et aux bras pendant deux jours. En ce qui concerne ma mère, j'avais beaucoup d'admiration pour elle. Toujours le sourire aux lèvres, elle nous préparait des gâteaux que nous dévorions en rentrant des cours. Ma petite sœur et moi attendions toujours patiemment ce moment avec le nez en alerte ou la salive au coin des lèvres. C'était ma cadette et je l'aimais beaucoup. J'ai toujours été très protecteur avec elle. Si un idiot se moquait d'elle, j'allais le réprimander à la sortie de l'école. Elle ressemblait à Maman : elles avaient le même sourire qui vous réchauffe le cœur...
En plus de bien m'entendre avec ma famille, j'avais la chance d'avoir pas mal de copains. C'étaient des gars sympathiques qui savaient bien s'éclater. Avec du recul, je reconnais m'être vraiment amusé avec eux. On traînait toujours en bande et personne ne manquait jamais à l'appel. A cause de mes nombreuses sorties, il m'arrivait de sécher les cours. D'ailleurs, ma moyenne devait plafonner les huit sur vingt... Ce n'était pas très performant, mais c'était surtout à cause de la flemme. Comme n'importe quel jeune, je préférais passer du temps avec mes camarades.
Un jour, le collège a organisé un voyage scolaire en Espagne. J'avais passé un moment inoubliable ! Entre les filles, le soleil et la plage, je revenais la tête chargée de bons souvenirs. Pour une raison inconnue (d'après les adultes, il s'agissait de sécurité), l'excursion avait duré moins longtemps que prévu. Pour se venger d'être revenus si tôt, on avait fait les idiots en chantant dans le car, ce qui avait énervé le conducteur. Soudain, on a ressenti une violente secousse. Le véhicule s'est arrêté, les enseignants sont sortis en nous ordonnant de ne pas bouger. Ils sont revenus bredouilles, puis on est repartis comme si de rien était. Ce que j'ignorais, c'est que la ville à côté de nous avait été saccagée par des kamikazes et que l'Espagne avait subi les mêmes horreurs. La radio était coupée, on ne savait pas que des avions lançaient des obus sur la populace... On ne savait pas non plus que notre ville natale n'était plus que des ruines...
Nous sommes arrivés chez nous, enfin, ce qu'il en restait. Tout autour de nous, il n'y avait que des gravas ou des cadavres. Les filles se cachaient les yeux, tandis que certains copains ne retenaient plus leurs larmes. J'avais envie de pleurer moi aussi, mais je me suis retenu. A vrai dire, j'espérais que parmi toutes les habitations, une seule resterait intacte : la mienne. Je me trompais. Se répartissant en petits groupes, on a fait le tour de nos anciens quartiers pour retrouver nos proches. Comme dans tout film post-apocalyptique, il n'y avait aucune chance de retrouver qui que ce soit. J'avais l'impression d'être dans une fiction débile et n'aspirais qu'à changer de chaîne. On a cherché notre famille ou nos amis. Certains en ont trouvé, d'autres non. Je faisais partie de cette dernière catégorie. Je ne sais pas si mes parents ou ma sœurs ont survécu, toutefois je ne me fais pas d'espoir. Je ne les ai jamais revus, donc cela ne sert plus à rien de me torturer.
J'ai donc survécu avec ma classe et quelques adultes. On a récupéré tout ce qu'on a pu, on a pris trois véhicules pour cinq adultes, puis on a quitté la ville. Chaque fois, c'était la même rengaine : on essayait de s'installer quelque part et des soldats venaient nous déloger. Que ce soit par les maladies, le chagrin ou les armes, de nombreux compagnons sont morts. Je crois d'ailleurs que l'ancien chauffeur de bus s'est suicidé. Notre professeur avait dit qu'il était parti de son côté, mais on avait tous très bien compris le message. A part ceux de notre ville, la majorité des gens que l'on a croisé étaient de belles saloperies. Comme s'ils avaient perdu leurs âmes, ils ne pensaient qu'à satisfaire leurs besoins primaires. Ils volaient, violaient, s’entre-tuaient, consommaient des drogues, … C'était effrayant. La guerre était à la fois interne et externe. L'armée faisait autant de mal que les citoyens aux-mêmes.
Un jour, nous avons trouvé une petite ville bien cachée. On avait fait croire que les habitations n'étaient que des ruines abandonnées, mais c'était faux. Il y avait bien de la vie sous la pierre. On sortait en bande pour ne pas se faire repérer. Chacun y mettait du sien, nous avions même un père médecin. On a vécu là-bas pendant une bonne année, jusqu'à ce que les avions nous découvrent. Une rasade de plus, des morts supplémentaires. Il fallait rester forts et ne pas se lamenter trop longtemps. Les défunts ne nous aident pas à fuir, ils sont au contraire des pierres qui nous ralentissent. Ce fut de nouveau la chasse à un endroit tranquille. J'en avais ras le bol des tentes ou des sièges miteux. J'avais envie d'un lit, comme autrefois.
J'ai eu connaissance de ce bateau un soir de brouillard. La radio peinait à marcher, un ami avait donné un bon coup dedans pour la faire fonctionner. Cela faisait bien dix fois qu'on la bidouillait et comme l'humanité, elle nous filait entre les doigts. Un message est passé : on nous assurait qu'il existait un espoir. Apparemment, il y avait une île non touchée par la guerre. Toute personne majeure devait payer, mais les plus jeunes pouvaient venir gratuitement. C'était une occasion à ne pas louper. Nous nous sommes rendus en direction du port. Sur la route, la plupart du groupe y a laissé la vie. Il était difficile de s'accrocher, car l'espoir nous avait quitté depuis si longtemps. Après je ne sais combien de mois, nous l'avons trouvé ! Le Shinguru 2000 se tenait devant nous. Nous sommes montés dedans et nous avons pu enfin retrouver notre souffle.
Voilà, je ne pense pas devoir raconter autre chose. Je commence à avoir faim et j'espère que notre voyage arrivera bientôt à son terme. J'ai foi en cette fameuse académie. J'espère surtout ne pas avoir à recommencer à fuir...
• Prénom : Guillaume
• Age : 23
• Pays : France
• Niveau RP ? : Semi-débutant (2ème RP)
• Comment avez-vous découvert le forum ? : Grâce à Alessa.
• Comment le trouvez vous ? : Ca va.
• Code : OK par Erika. (Merci chérie. <3)
Dernière édition par Uphir Ronwe le Jeu 13 Déc - 22:13, édité 2 fois | |
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Lira Pandora
Messages : 203
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 27
Localisation : De puis ma cuisine ,plus précisément mon réfrigérateur !! :3Ou peut etre en chemin ... Mais dans tous les cas c'est la ou on danse le M.I.A :D
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♣ Age : 16 ans et des coockies !
♣ Gène : Polymorphe !
♣ Copain/Copine ? : Il s'est perdu en chemin, mais il arrive :3
| | Sujet: Re: Ronwe Uphir Jeu 13 Déc - 21:54 | |
| J'adore Ton personnage... Il est trop beau *O* (Non non je ne suis pas amoureuse!  ) J'aime l'histoire également... Elle est très réaliste. bref J'ADORE ! J'allais oublier le plus important : BIENVENUE A TOI :3 (je suis la première à le dire :Fière d'elle: ) | |
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Kinji Orimura
Messages : 144
Date d'inscription : 07/04/2012
Age : 28
Localisation : Gensôkyo.
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♣ Age : 22.
♣ Gène : Vampire.
♣ Copain/Copine ? : Célibataire.
| | Sujet: Re: Ronwe Uphir Ven 14 Déc - 15:53 | |
| Ta fiche est bonne. Ainsi, tu es validé.
Simple détail. Ton prénom ne va pas vraiment avec ta nationalité, mais bon, ce n'est qu'une remarque personnelle.
Vu que tu as déjà recensé ton avatar et demandé une chambre il n'y a plus rien à dire.
Pensez tous deux à aller faire votre premier RP à la réception du pensionnat.
Bienvenue sur Maryoku.
Dernière édition par Kinji Orimura le Ven 14 Déc - 15:59, édité 1 fois | |
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Andrea Taylor
Messages : 15
Date d'inscription : 15/08/2012
| | Sujet: Re: Ronwe Uphir Ven 14 Déc - 15:56 | |
| Si je puis me permettre, ton nom fais pas super super français......Mais bon, bienvenue à toi o/ Ah, aussi, tu pourrais changer de pseudo ? Disons que là, on dirais que ton prénom est Uphir et ton nom de famille Ronwe.  | |
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