Preuve contre le hasard![avec ma Lira d'amour♥]

Près avoir quitté la Chambre 1 je me dirigeais vers le centre ville, espérant enfin un peu de tranquillité. Celle que cette chère Lira avait osé me voler!

*Mais qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête* me demandais-je.

En déambulant au hasard dans la ville en éveil je finis par me retrouver en plein centre ville, sur la grande place... le seule endroit de l'ile où j'étais certaine de ne pas trouver la quiétude...
*évidement* songeais-je en levant les yeux au ciel. *pourquoi Dieu aurait-il décidé d'être sympa jusque aujourd'hui? il ne l'a pas été les autres jours alors...*

Je ricanais et une vieille comptine me revint en mémoire, pour briser le silence trop agréable du matin et surtout pour appeller d'autres souvenirs je commençais à la chanter:

-Si dieu m'abandonne...
Alors je l'abandonnerais aussi!
Je fermerais toute les portes de la paix...
Et renierais toutes prières...
Mais alors... qui me protègera de moi même?
qui suis la plus terrible?

En chantonnant je parcourais la grande place, les marchands commençaient à déballer leurs étalages en silence.

Soudain, sentant une présense je me retournais.
Personne.
Je me frottais les yeux. Peut-être n'étais-je pas bien réveillée?

Pourtant... un étrange sentiment m'habitait...
J'inspectais une fois encore les alentours... rien ne semblait anormal...
Pourtant... cette fois j'en étais sur... quelqu'un m'observait... quelqu'un... ou quelque chose...juste derrière moi...
Je me retournais brutalement en faisant mon regard le plus noir et... je vis un adorable chat roux qui semblait mort de peur.
Je fis un pas vers lui mais il partit en courant.
Me sentant coupable je lui courais après... *oui, je sais, c'est stupide...*
Me reussissant pas à le rattrapper avec une vitesse humaine, je me permis de tricher un peu * La fin justifie les moyens* me souffla la Vampire en moi. *Je sais...* lui répondis-je alors que mes yeux devenaient rouge.
J'attrappais le chat en moins de deux secondes, je le pris dans mes bras et le portais à mon visage pour le regarder dans les yeux.
Des yeux couleurs pomme.
*Les mêmes yeux que...*

Après que Gaby ait quitté la Chambre 1, je me suis précipitée à sa rencontre, espérant qu'une fois retrouvée, elle ne me fasse pas le même accueil. Celui que Gaby avait osé me faire.

*Mais qu'est-ce-qui a bien pu lui passer par la tête ?*
*...*
*Tu as une idée du pourquoi, du comment elle m'a cogner comme un homme ?*
*J'en ai aucune idée, mais quelle force...C'est impressionnant !*
*Impressionnant? Je ne sais pas, mais en tout cas ça fait mal !
*
Ne sachant que trop ou aller, je demandais aux passants:

Première tentative:
-Avez-vous vu, une jeune fille, à peu près haute comme ça ?(montre la hauteur avec sa main)

-Non, désolé!
Verdict: Première tentative se noie.

Deuxième tentative:
-Vous n'avez pas vu une petite brune, au regard terrifiant et sûr; Habillée d'une robe  rouge sang, avec des froufrous en tulle noir au décolleté ?

-Rien de tout ça mademoiselle, mais allez dans les clubs échangistes...

*Irma, c'est quoi ça é-chan-gis-te ? *
*Je....Tu....Demandes à tes amis, ou a un prof de ton école; tête de linotte !*
Verdict:Donc Deuxième tentative se jette d'un building.

Troisième tentative:
-Vous n'auriez pas croisé la route d'une ado d'environ 15 ans, une brune, pas très grande, assez particulière!

-Heu, non pas vraiment. Demandez au monsieur la bas.

Verdict:Troisième tentative se pend.

Quatrième tentative:
-Avez vous croisé la route d'une fille, au look de vampire... Elle l'a peut être un livre à la main.

-Heuuuu, Un look de vampire? Tu rigole petite! (Se fout de moi) Vas en Transylvanie la trouver. P'tite chasseuse de vampires.
Verdict: Quatrième tentative se fait tuer avec une tronçonneuse.

Perdant espoir, j’envisageais déjà de rentrer au dortoir. Mais un libraire tout à fait gentil et compréhensif, qui lui ne se moque pas de vous lorsque vous êtes sérieux, a réanimé en moi tout espoir de retrouver ma Gaby-Love.

-Excusez moi, mais auriez vous rencontrez une enfant, haute comme trois pommes?  Elle a une robe rouge sang, un peu comme une vampire. Gaby...C'est son nom, elle a toujours le nez en l'air et elle déambule comme un fantôme ?

-Une petite fantôme vampire dis-tu? (Sourire) *Non pas encore, j'en ai marre qu'on se moque de moi !* Bien sûr, elle est allée sur la grande place...Elle chantonnait une comptine, en ricanant un peu.

Verdict:Enfin une piste fiable...Victoire !
-Hooo, merci beaucoup monsieur Livre !
Je sauta alors sur le monsieur aux livres, pour ne pas s'être moqué de moi. Ou tout simplement de m'avoir pris au sérieux, le tout accompagné d'un sourire .

-Mais de rien, p'tite fille aux cheveux roses. Attend! Tu ne devrais pas être dehors en se moment, il fait encore nuit. Trouves ton amie, et ne traînes surtout pas dans les ruelles. Tu me le promets? Demanda t'il inquiet.

Je feuilletais quelques un de ses livres, un sur les chats, me fit sourire... Je regardais alors les images de chatons et les poèmes qui y figuraient, ainsi que les légendes et autres superstitions sur nos amis les chats.

-Oui, c'est promis Monsieur Livre. Bonne journée! Dis-je un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillant de joie.

Je marcha en direction de la grande place, je ne voyais pas trop le décor, puisque le jour n'était pas totalement levé... J'entendis alors:

-Si dieu m'abandonne...
Alors je l'abandonnerais aussi!

C'est bien Gaby, je me mis a marcher plus vite, pour la trouver. Une voix se fit petite derrière moi.

-Mademoiselle! Votre livre, il est tombé!
*Quel livre ? *

-Ha, merci ! Bonne journée !

*C'est pas vrai! J'ai volé un livre...Rah nan, je suis une voleuse*
*Mais non, tu n'as qu'à lui ramener!*

je fis alors demi tour et pris une ruelle pour aller, plus rapidement à l'étalage du libraire. Je rendis alors le livre au Monsieur. Qui me remercia. Et je repartie dans l'autre sens pour retournais voir Gaby.
*Miaou! dit le chat. *
*Pourquoi, tu me dis ça ?*
*Je sais pas une envie*
*Tu es fou, Irma!*
*Je sais, mais le monde est remplit de fous!*
*Mais je ne veux pas me retrouver parmis des fous!*
*Oh, tu n'as pas le choix. Nous sommes tous fous, ici*


Je vis alors un chat, je m'approcha, le caressa, le souleva des deux mains, puis je plongea mes yeux dans les siens pour voir la couleur. Le chat fit une drôle de tête puis se mit à se débattre. Je fus forcée de le lâcher. Et il resta planter sous mes yeux, le dos voûté, les poils hérissés sur le dos.

Je tomba sur les fesses puis sentie une douleur inexplicable se produire. Cette douleur n'était pas horrible, mais forte désagréable. Je sentie des douleurs dans le ventre, puis des crampes dans les jambes, ainsi que tout mes muscles se contracter.
Mon odorat se développa. Et mes yeux toujours plongés dans ceux du chat, se mirent à changer. Je vis les couleurs changer, ma vue se mit à être plus nette, je voyais désormais tout en détaille, et en précis. Mon ouïe s'intensifia, je pouvais entendre au loin :

- Je fermerais toute les portes de la paix...
Et renierais toutes prières...

Quelle jolie chanson, j'aimerais entendre la fin. Je tentai de me lever mais j'en étais incapable.

*Miaou! Fait le chat .*
*Bon sang, Irma que se passe t'il ? *
*Je ne sais pas, je me manifeste peut être ! *
*Manifeste en quoi ?*
*A toi de savoir !*

Une couche de poils duveteuse se forma sur ma peau. Une douleur au coccyx se forma, puis le bat de ma colonne s'allongea. Mon nez se retroussa, mes dents s'allongèrent, pour être plus fines. Puis de longues moustaches se formèrent dans mes fossettes. Je voulu me lever, et le néant se forma.

*Lira? Lira? Lira chérie! DEBOUT, ALLEZ, GO GO GO ! TU TE BOUGES, GROSSE FAINÉANTE. ON EST DANS UNE RUELLE, ÇA TE CHOQUE PEUT ETRE PAS,MAIS MOI SI! ALORS DEBOUT MAINTENANT. *
*Aie, ma tête...Que c'est il passé ?*
*Aucune idée, mais lève toi maintenant, on à une Gaby a trouver *

Je me mis debout, mes jambes tremblotaient. je fis,un, deux, trois, pas. Je...je marche...JE MARCHE A QUATRE PATTES ? Je sentais dans le bas de mon dos, une chose particulière. Je tourna le regard et vis une ...UNE QUEUE ! Oui, oui, une queue !Elle se tortillait dans tout les sens, comme si elle était indépendante de mon corps.
*Lira!Si j'avais su un jour, qu'une fille mignonne comme toi, posséderait un jour une ...Ok j'arrête les blagues douteuses !*
*Tu allais dire quoi ?*
*Rien, rien et c'est...Peut être mieux comme ça ! *

Je me mis à courir en direction de la Grande Place.

-Si dieu m'abandonne...
Alors je l'abandonnerais aussi!
Je fermerais toute les portes de la paix...
Et renierais toutes prières...
Mais alors... qui me protégera de moi même?
qui suis la plus terrible?

Gaby se trouvait en plein milieu de la grande place. Je couru vers elle et dis:

-MIAOUUUUUUUU ! (Traduction: GABYYYYY !)

*Ah! Zut, mais c'est quoi ce truc qui m'arrive ?*

Gaby se tourne en se frottant les yeux, puis elle se remet à marcher. Je lui emboîte donc le pas. Elle se retourne, en regardant partout, son regard alla vers le bas. Son regard était terrifiant je me mis à courir dans le sens opposé.

*Ho nooon! Ho mon dieu! Irma? Elle va nous bouffer, elle sort la nuit pour manger des chats. Comme dans Twilight. Elle va me dévorer. Haaaaaaaaa!*

Gaby se mit à courir de plus belle. *Nooon, c'est ça elle veut me bouffer, non seigneur, s'il vous plait je suis gentille. Je remercie toujours le seigneur pour le pain de chaques jours. Je pardonne à ceux qui m'ont offensés. Et je donne des sous à la quettes !*

Je senti une main m'attraper et me tirer vers l'arrière. Gaby me souleva du sol pour me porter à son visage, ses yeux étaient rouge.
*Ok, seigneur Dieu. Je donne pas d'argent à la quette de la messe, car j'ai jamais de pièces. Vu que j'y vais le dimanche après ma sortie bonbon. Et oui je vous dis la vérité. Je veux bien dire le truc le plus grave que j'ai fait, celui que j'ai fait durant des années et que je fait encore.La chose la plus grave c'est...QUE...Ce qui me motive à aller à la messe c'est l’hostie... Oui,je sais, je suis impardonnable. Mais je ne veux pas mouriiiiiiiiir*

-MIAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU ! (Nooooooooon)  Criais-je terrifiée

Gaby fixait mes yeux d'un regard enfantin. Son regard se mit a changer. Elle avait un regard incertain, qui s'interroge. Ces yeux. Les mien, elle les avait déjà vu. Dans ses pupilles je pouvais voir ma frimousse de chaton roux, aux yeux vert.
*Oh! Pourquoi je suis rousse? Un chat rose aurait été tellement plus cool. Bon je fais avec... *

-miaou ?? Miaulais-je doucement .

Je voyais que Gaby n'avait aucune once de méchanceté en elle.  J'approchai alors mon museau aux petites moustaches pour faire un bisou Esquimau à ma Gaby. Je frottai ma truffe contre son nez froid. Elle se laissa faire. Je frottai ma tête contre ses joues.

-Croquette ? CROQUETTE ? Petit, rentre à la maison. Disait une Mamie.

Elle cherchait apparemment son animal quand elle s'approcha soudainement de nous. Elle m'attrapa par la peau du coup, pour me ramener chez elle.

-Croquette, Vilain chat! Ne te sauves plus jamais, comme ça ... Ordonna-elle en me tapant l'arrière train.

- Miaou miaouuuuuuuu ! (Lâches moi vielle bigote, je ne suis pas ton chat !)

-Tu as volé mon chat salle petite ... Tu n'as pas honte ? Osé prendre le chat d'une vielle dame.  Dit-elle en s'adressant à Gabrielle .

La vielle dame me serait tellement fort, qu'elle me faisait mal. Je me débattu alors de toutes mes forces. Elle me serait de plus en plus fort et tentait de me maîtriser. Je miaulais de douleur et elle céda... Je tombais au sol ...

Je pu ainsi partire comme un lièvre ou plutôt comme un chat. Sans me soucier de Gaby. J'ai pris refuge dans une ruelle, le temps de faire le point et de reprendre mes esprits ainsi que mon souffle.

Le petit chat roux miaula * il est adorable* songeais-je.Le chaton frotta avec affection son visage contre le mien. Je souris.
Une Vieille dame apparu près de moi et m'arracha soudainement l'adorable bestiole.

-Croquette, Vilain chat! Ne te sauve plus jamais, comme ça...
*Comment un chat aussi mignon peut-il avoir un nom aussi moche... "croquette" non mais sérieusement!*
Le chat n'avais pas l'air heureux d'avoir était retrouvé en plus... il me fit un peu de peine... j'allais m'en aller mais la vieille commença à crier après moi:

-Tu as volé mon chat salle petite *PARDON? elle a dit quoi là? * m'indignais-je.
-Tu n'as pas honte ? *de quoi?*
-Osé prendre le chat d'une vielle dame. *Non mais elle délire...En plus elle va finir par l'étouffer le chat à le tenir comme ça...*

Heureusement l'instinct de survit de l'animal marcha assez vite et il s'enfui!

La vieille regarda le chat s'eloigner avec colère, elle me toisa.

-Regarde ce que tu as fait! *J'ai fait quoi?*
-Tu es fière de toi? demanda-t-elle. Je soupirais.
-Réponds quand je te parle insolente!
Je la regardais avec indifférence puis tournais les talon sans un mot...

Je l'entendis raler en m'éloignant et je songeais vaguement qu'elle était lourde avant de l'oublier totalement et de reprendre ma chanson... que j'arrêtais aussitot.

Je regardais autour de moi. Le jour était totalement levé désormais et la place c'était remplit de monde... beaucoup de monde... trop...

Trop de gens, trop de bruit, trop de contacte, trop de chaleur, trop de lumière... trop...
Ma respiration devint plus rapide et plus courte. J'étouffais.

Je me sentais mal. Ma gorge se nouait et je commençais à ne plus marcher droit. Quelqu'un me bouscula et je me retrouvais à terre, j'eu un mal fou à me relever. Ma tête commençais à me faire souffrir.

Je errais jusqu'à un coin ombragé et tranquille, un genre de cul de sac totalement vide, *certainement un repère de clochard*

Je m'assis par terre et étalais mes jambes sur le sol en poussant un long soupire désabusé.
C'est alors que derière une motagne de caisse en bois j'aperçu un mouvement, je me levais et j'approchais en silence et penchais lentement la tête pour trouver l'intrue.

C'est alors que je vis...

Noir, lugubre, humide, voir glacial, une odeur de déchets, une position inconfortable. J'ouvre les yeux. Je réalise. Je me suis endormie dans une ruelle cul-de-sac. En boule dans un carton, je me redressa toujours sous ma forme féline.

-Que ce passe t'il ? Je suis un chat, alors que ce genre de chose ne se produise que dans les histoires, dans le contes de fées. Je suis peut être dans un monde parallèle. Ou peut être que je vis dans un livre. Et si j'étais un personnage de livre, que ce qui se produit dans ma vie est l'histoire. Mon histoire est alors tracée. Si mon environnement est un livre, et qu'à chaque fois qu'une personne ouvre le livre et lis une page, Ma vie avance. Si les souvenirs reviennent à cause du lecteur qui relis les pages d'avant... Et ceux oublié sont celles que le lecteur arrache du livre... Est-ce vraiment possible ? Après tout est possible !

Je divaguais, je sombrais dans la folie. Depuis un certain temps, je pensais à des choses complètement improbable et saugrenue. Mais si tout ça était vrai ? Après tout Kita en Louve, Gaby en Démon sanguinaire, Irvan notre psychologue scolaire en Dragon, un autre garçon blond en Loup aussi. Moi en chat, ... Tout deviens possible.

-Mais alors, les livres que je lis ...Abritent aussi des personnages, mais comment est ce possible si je suis moi même un personnage? Peut être que le monde entier est fait de livres reliant les mondes parallèles.... Il faut que j'arrête voilà que je pense à haute voix et que je parle à Irma, qui est en réalité moi.
Oh! Non, si ça se trouve toute ses pensées que j'ai, si il y a un lecteur, il peut les voir, ça devient alors un viol cérébral puisque je ne veux pas mais que j'y suis obligée.
Ce que je dis ressemble étrangement à de la folie, je suis actuellement dans un monde de folie. Eh! bien, c'est une folie douce. Je ne pensais pas que la folie était aussi agréable. Je crois, ou j'en suis presque sûr, je m'y complais. *

*Lira arrête tu deviens folle. Il n'y a pas de livre en guise de demeure , ni de lecteur espionneur, voyeur. Tu t'égare, tu divague.*
*Chut, ils vont entendre... Ils entendent tout, tout je te dis. *
*T'as mangé des huîtres pas fraîches ou quoi ? Ou vas tu pécher ça ?*
*Et si c'était la vérité, on sait pas... Tout peut se produire!*
*Tout sauf ça! Lira, tu sombre dans la folie. Ça deviens grave.*
*Tu as toi même dit qu'on était tous fous ici*
*Fous mais pas schizophrènes*


Un bruit se fit entendre, c'est alors que je sortie de ma cachette. Je vis des jambes étendue, pensant que c'était une sans domicile ou un toxico. Je retournais dans les caisses. Le bruit se leva, se rapprocha et pencha la tête. Je vis le curieux ou devrais je dire la curieuse qu'étais Gaby. Je sorti le bout de mon nez et fit de grand yeux. Je me dirigeais vers un petit banc aménagé, fait de cartons et caissettes . Je mis dessus et attendue que Gabrielle vienne s’asseoir pour pouvoir piquer un somme sur ses jambes. Je levais les yeux vers elle, les plongeants dans les siens. Que voulait elle me dire ?

L'adorable petit chat m'observait de ses grand yeux vert interrogateur, j'avais l'étrange impression qu'il voulait discupter. * comme si les chats ça pouvait parler! * Je soupirais, m'assis lui le banc à coté du chat et le pris sur mes genoux.

Je commençais à le caresser lentement, puis frottais sa le sommet de son crâne avec affection.

_Tu sais... commençais-je ( et je rougis quand je me rendis compte que je parlais avec un chat) tu me rappelle un peu une vieille amie... c'est bizarre... je ne sais même pas pourquoi... mais quelque par tu lui ressemble... vous aver les même yeux mais se n'est pas ça... je sais pas trop en fait...

Je levais les yeux et regardais autour de moi.

_Je prefèrerais qu'elle ne soit pas sur cette île... c'est un endroit dangereux! Je m'inquiète pour elle mais si je reste avec elle pour la protèger elle va tout le temps me coller et ça je ne veux pas! (je pris un regard triste et je soupirais) surtout pas... après tout c'est pour être seule que je suis venu sur cette île...

Je fermais les yeux pour retenir une larme.

_Parce que je ne pouvais plus rester dans la maison où j'ai vécu avec mes frères et la vieille dame... parce qu'ils ne sont plus là maintenant... je ne pouvais pas rester seule dans cette grand maison vide... pas même pour...

Une image me revint en mémoire, l'homme au cheveux rouge qui me hantait, cette fois je parvint à voir son sourire. Il me déchira le coeur et par reflex je serrais le chat contre moi comme s'il avait été une peluche.

_Pour cet homme...

Je commençais à pleurer, mais pas pour les souvenir douloureux de mes frères, pour les souvenir absent de cet homme.

_J'ai entendu une chose... on pourrait s'effacer parciellement la mémoire pour oublier un élément dérangeant dans sa vie... * serais-je capable de faire une chose pareil? * je trouve ça tellement lache...

J'avais arrêté de pleurer et j'avais reposé le chat sur mes genoux.

_Je dois parler à Lira de cet homme au cheveux rouge... je dois savoir qui il est et pourquoi il me hante... (je soupirais) et surtout comment a-t-il pu disparaitre de ma mémoire...

Je posais le chat sur le banc, me levais et partis en courant à la recherche de Lira mais je n'eus pas le temps de faire un mètre que je me sentis attiré en arrière.

Gabrielle me prit sur ses genoux à mon plus grand plaisir. Elle avait compris que je voulais discuter. Elle me caressa puis me frictionna le sommet du crane et je dois dire que c'était fort agréable. Ça chatouillé. Elle se mit à me comparée à une vielle amie, moi en l’occurrence. Je n'écoutais pas vraiment ce qu'elle me disait quand soudain, une phrase eu un effet coup de poing sur moi.

-Je préférerais qu'elle ne soit pas sur cette île...

Je me dressa pour faire le dos rond. *QUOI! COMMENT ? Je viens jusqu'ici pour toi et tu veux pas de moi?*

Elle continua:

-C'est un endroit dangereux! Je m'inquiète pour elle mais si je reste avec elle pour la protéger elle va tout le temps me coller et ça je ne veux pas! (Son regard s'embua) surtout pas... après tout c'est pour être seule que je suis venu sur cette île...

Je leva les yeux vers elle, pour la voir fermait les yeux. Certainement pour ne pas pleurer. Elle me sera contre son coeur, a vrai dire elle me sera très fort contre elle.
*Oooooh! Gaby tu m’étouffe.*
*Non laisse là!*
*Elle m'étouffe!*
*Je suis bien... *
*Je meurs!*
*Je suis aux anges, je te dis*
*Pas moi. Pourquoi tu l'es?*
*Je suis un garçon, laisse moi profiter*
*Ok...*

Lorsqu'elle se mit à parler de sa famille sur le fait qu'elle était partie pour être seule et que rien ne la retenait son regard s'assombrie et son visage aussi. Même moi ne pouvait la retenir...Même pas "Cet homme". A ce moment là elle se figea mais continuais de parler, Le regard vague perdu vers l'horizon. Comme si un flash back l'a frappé. Elle se leva brusquement, me posa sur le banc après avoir dit:

-Je dois parler à Lira de cet homme au cheveux rouge... je dois savoir qui il est et pourquoi il me hante... (Elle fit un long soupire) et surtout comment a-t-il pu disparaître de ma mémoire...

Je la voyais s'éloigner, je ne voulais pas qu'elle parte. J'étais triste et chamboulée. Comment avait elle pu l'oublier. Il était son premier amour. Celui qu'elle avait quitté sans aucun état d'âme, sans aucun remord. Elle cherchait à se rappeler de lui, alors qu'elle avait, ce jour là, volontairement chassé de sa mémoire. Je me levais rapidement... Au bout d'un pas effectué, je m'écroula... J'avais repris ma forme humaine en l'espace d'un instant. Mais jambes tremblaient. Je mis alors ma main sur l'épaule de Gabrielle pour la tirer en arrière.

-Alors...Tu l'as vraiment oublié... Et... ET TU VEUX TE SOUVENIR? SAIS-TU AU MOINS LE MAL QUE TU LUI A FAIT ?

Je sera le poing. Je le le contractais de toute mes forces. Puis il alla s'écraser sur la joue de Gabrielle. Mon geste était horrible et plein de haine. Pourtant aucunes larmes menaçaient de couler. Aucuns regrets je ne ressentais.

-Non tu n'en sais rien du tout. Tu ne peux même pas espérée l'imaginer... A cause de toi je l'ai perdu. J'ai perdu mon frère parce que ce soir là, après que tu l'ai jeté, je l'ai rejoint. Et je lui ai dit des choses que je ne pensais pas. Il en a dit aussi... Mais j'ai été d'une méchanceté inimaginable. Tu sais ce que j'ai fait? J'ai plongé mon regard dans le sien pour lui dire avec une innocence telle que ça ne pouvait qu'être vrai: "Tu sais Van, j'aurais préféré que se soit toi plutôt que Kais." Et il est parti à jamais ... Pour te chercher, alors que tu est la cause de mon malheur. Je suis venu ici, j'ai mis ma peine de côté pour toi et tu me rejette sans cesse, ne me dis surtout pas que c'est pas amour ou parce que tu aime être seule... Je ne veux plus que tu approche Donovan. De toute façon il est mort. Dis moi si tu ne m'aime pas. Dis le maintenant et je partirai demain matin !

Je ne savais pas trop pourquoi j'avais cette réaction et malgré le fait que j'étais nu sous ses yeux, je n'éprouvais aucune honte. Je voulais qu'elle redevienne celle qu'elle avait été.

Je fus soudain attirée en arrière, Lira se tenait derrière moi, totalement nue...

-Alors...Tu l'as vraiment oublié... Et... ET TU VEUX TE SOUVENIR? SAIS-TU AU MOINS LE MAL QUE TU LUI A FAIT ?

Elle me mit un coup de poing... la violence du coup me fis poser les fesses à terre, ma joue brulais et mon cerveau devait certainement jouer un orchestre...

-Non tu n'en sais rien du tout. Tu ne peux même pas espérée l'imaginer... A cause de toi je l'ai perdu. J'ai perdu mon frère parce que ce soir là, après que tu l'ai jeté, je l'ai rejoint. Et je lui ai dit des choses que je ne pensais pas. Il en a dit aussi... Mais j'ai été d'une méchanceté inimaginable. Tu sais ce que j'ai fait? J'ai plongé mon regard dans le sien pour lui dire avec une innocence telle que ça ne pouvait qu'être vrai: "Tu sais Van, j'aurais préféré que se soit toi plutôt que Kais." Et il est parti à jamais ... Pour te chercher, alors que tu est la cause de mon malheur. Je suis venu ici, j'ai mis ma peine de côté pour toi et tu me rejette sans cesse, ne me dis surtout pas que c'est par amour ou parce que tu aime être seule... Je ne veux plus que tu approche Donovan. De toute façon il est mort. Dis moi si tu ne m'aime pas. Dis le maintenant et je partirai demain matin !

Je sentis les larmes monter... il y avait des milliers de choses que j'aurais voulu dire mais je fondis en  larmes et plus aucun son ne sortit de ma gorge.
Je me jetais sur Lira et la serrais dans mes bras.
Je voulais lui demander pardon mais j'en fus incapable. Alors je me contentais de l'enlacer en espérant que mes sentiments lui parviennent.
Et dans un recoin de mon cœur, j'entendis l'homme aux cheveux rouge, Donovan, éclater de rire. Ce son mélodie me donna encore plus envie de pleurer.