Qui aurait cru que les miracles existaient?

Je courais le plus vite possible vers les jardin où se trouvait généralement l'ange que nous cherchions. Je me faisais confiance pour la trouver et je faisais confiance à Kita pour réussir à me suivre jusqu'à ce que se soit fait.

Mais elle ne tint pas jusque là et me signala qu'elle ne pouvait plus avancer avec un grognement. Je remarquais alors qu'elle avait pensé à prendre les sacs, je m'appretais à l'en féliciter mais je fus bien plus préocupée par son état et toutes autres pensées me quittèrent.
Elle s'écroula et je me précipitais à son coté.

*Si elle redevient humaine elle ne tiendra pas le coup! Il faut que je trouve cette ange au plus vite! ou n'importe qui qui pourrait la soigner.*

Je commençais à paniquer. Des images de sang et de mort ressurgir en moi... des souvenirs de la guerre.

_ça va aller, ça va aller! dis-je à Kita mais pour moi même.

Je sentais mon coeur se serrer, il cognait fort dans ma poitrine, mon souffle se fit court.

* Non! je recommence les crises paniques* rageais-je interieurement.

Je posais une main aussi rassurante que j'en étais capable dans l'épaisse fourure de Kita.
Je commençais à trembler et je n'arrivais plus à respirer correctement. Je commençais à suffoquer quand Kita reprit forme humaine.

Dans un élan protecteur je la pris dans mes bras. De ma vue trouble je mis un moment à comprendre qu'elle était nue.

Mes blessures me firent souffrir et je gémis de douleur avant de trouver la force de me lever pour aller chercher des vêtements dans les sacs.

* Quand je pense qu'ils sont noeuf * songeais-je enfilant un haut blanc à Kita qui était couvert de sang.

C'est alors que je réalisais que le sang de l'autre taré et celui de Kita me recouvraient. Je sentis la brulure familière de la soif commencer à me dévorer par toute les extremitées de mon corps pour finir par se concentrer dans ma gorge.

*C'est dévorer ou etre dévorée, c'est ça?*

Je commençais à divaguer et douter de ce que mes yeux écarlates me montraient. Car s'ils me montraient la réalité, l'ange tant esperée arrivée vers nous, non sans tomber une ou deux fois en cours de route...
* on est pas sauvée *

La douleur était si intense que je n'arrivais plus à penser. Les idées tournaient dans ma tête sans que je puisse les mettre en ordre et je n'avais presque pas conscience de ce qui se passait autour de moi. Le sol était dur et froid. Pourtant, je pouvais voir le soleil briller de milles feu. Je frissonna. Non, ce n'est pas le sol qui était froid. C'était moi. Soudain, une sensation m'envahit. Il y avait quelqu'un tout près. Quelqu'un que je connaissais.

-Ça va aller, ça va aller ! me dit cette personne.

Je me força à réfléchir, à ouvrir les yeux, à bouger. *Gab !* Ça y est, tout était de nouveau clair. Je réussi à ouvrir mon oeil valide au moment où elle posa une main dans ce qui me restait de fourrure. Je la sentit trembler et entendu son souffle se faire court. Quant à moi, une vive douleur me parcourut à nouveau. Je hurla. Et ma frange me tomba devant les yeux. J'avais à peine reprit forme humaine que Gabrielle me prit dans ses bras. Sans réfléchir, je me blottit contre elle. Elle gémit de douleur et se leva. Je bascula en avant, me rattrapa avec un bras et utilisa l'autre pour me couvrir la poitrine. Je ramena mes jambes vers moi, essayant de me cacher le plus possible. Mes cheveux m'empêcher de voir Gab et je n'avais pas la force de les rejeter en arrière d'un coup de tête. Elle revint rapidement et m'enfila un haut blanc. Me sentant moins vulnérable, je me redressa et m'assis, tout en restant en appui sur mon bras.

-Merci, dit-je d'une voix faible.

Je porta ma main gauche au visage. Au lieu de sentir la douceur de ma peau, je sentis le liquide rouge et épais qu'était mon sang. Je releva immédiatement la tête vers Gab. Ses yeux étaient devenus écarlate. Le Vampire en elle se réveillait une nouvelle fois. Je sais à quel point il est dur de reprendre le contrôle sur son instinct mais j'avais confiance en elle. Chancelante, j'essaya de me lever.

-Gab, il...il faut qu'on parte...d'ici. Avant que quelqu'un ne nous voie...

Avant que quelqu'un ne nous voie... Suis-je idiote de penser ainsi alors que nous sommes dans un lieu public ? Ou n'ai-je pas totalement repris mes esprits ? Mon oeil me faisait toujours horriblement mal mais Gab était blessé également. Je lui prit la main.

-Viens, lève-toi...on doit trouver un médecin...

J'entendis alors un bruit sourd. Je me retourna vivement, imaginant découvrir le démon qui nous suivait. Mais non. A la place je découvrit une jeune fille d'environ 15 ans qui était tombé par terre. Ses cheveux longs éparpillés sur le sol étaient châtain et un chapeau renversé par sa chute recouvrait quelques mèches. Je ne vit pas ses yeux mais remarqua une peluche bleue à ses côtés. Restant près de Gab, je lui dit assez fort :

-Est-ce que ça va ? Tu ne t'es pas fait mal au moins ? Au fait...tu ne saurais pas où on pourrait trouver un médecin ?

Perdu dans un monde de jolie cactus qui pique, de poney à crinières colorés, de petit colibri fatigué et de bébé dragon cracheur de sucre, j'avançais en flânant au milieu des jardins, à demi dans la réalité et à demi dans un rêve.

C'est alors qu'une bande d’étudiantes passèrent.
_Non mais vous avez vu?
_C'était carrément flippant.
_Elles étaient couvertes de sang.
_Mais comment elles ont pu se mettre dans un état pareil?

*Des blessées?* songeais-je. *Je dois aller les aider!! Mais je ne sais pas où elle se trouve... comment faire...*

Je commençais à faire les cents pas.

*Ces filles venaient de la fontaine mais ça ne veut pas dire que les blessées sont la bas... Je pourrais aller demander!*

Je cherchais quelqu'un du regard et remarquais que soudain les jardin habituellement assez désert à cette heure s'étaient remplie. Tous semblaient fuir quelque chose.

*Mais quoi? si il y a des blessées, ça devrait être l'inverse non?*

Je commençais à marcher dans la direction opposé au autre. Puis soudain et sans raison apparente je me mis à courir. Tout simplement parce que je sentais qu'il le fallait.

Je fus très surprise de ne pas tomber, enfin... jusqu’à ce que j'aperçoive deux jeune fille couverte de sang au loin. Là je tombais. Mais je me relevais aussitôt et accourait à leur secoure, mais à un mètre de l'arrivée je tombais de nouveau, tête la première et me cognais le nez au passage.

Je redressais la tête et posais la main sur le bout de mon nez, je tendis le bras vers mon chapeau et Alma, remarquant que la fameuse lettre s'était échappé de mon sac. Je ricanais sottement en me redressant et en ramassant mes affaires.

-Est-ce que ça va ? Tu ne t'es pas fait mal au moins ? Au fait...tu ne saurais pas où on pourrait trouver un médecin ? Me demanda une la jeune fille blonde et couverte de sang, qui tenait dans ses bras une autre jeune fille, mais brune, qui semblait avoir du mal à respirer.

Je bondis sur mes pied.

_Oui! je suis médecin! enfin non.. mais je peux vous aider! suivez moi! m'exclamais-je. *mais elle ne peuvent pas marcher dans cette état!* Je vais vous aider. Fis-je d'une voix paniqué et pas rassurante du tout.

Après bien des effort je réussis à les conduire jusqu'à un coin reculé des fontaines, caché par quelque arbres.

_Ici on sera plus tranquille.

J'assis la brune chancelante sur le rebord de la fontaine et indiquais à la blonde de faire pareil.

_Je m'appelle Himawari Amane. Je pris la petite peluche bleu. Et voilà Alma. Je posais la peluche dans les mains la blonde et mon sac au pied de la brune.

La brune semblait s'être calmé et je m'inquiétais surtout de la quantité considérable de sang que la blonde avait perdu, je commençais donc par elle, avant de m'occuper de l'autre.

_Il faudra que ça reste entre nous! d'accord? Lui dis-je, accompagné de mon plus beau sourire.

Je laissais mes ailes se déployer. Au fur et à mesure que les blessures des deux jeunes filles guérissaient, je sentais mon énergie me quitter.

Une fois qu'elles furent guéries je m'assis à terre et m'adossait à la fontaine.
Puis tout commença à s'embrouiller dans ma tête.

*Je comprends... deux personnes d'un coup c'est un peu trop... mais cette fois je n'avais vraiment pas le choix...*

Je tendis la main vers mon sac, l’attrapai et le posai sur mes genoux, passai la main à l’intérieur et caressai le papier usé de l'enveloppe de cette lettre. Mon attention fut finalement retenu par de beau rosiers en face de moi, je les contemplais en silence. Le temps de retrouver la force de faire autre chose.

Aprés ma deuxième nuit sur cette îles. Mais cette nuit fut bien plus agréable que la première que j'avais passé a la belle étoile et dans le froid. Je me dis que sa fessait vraiment longtemps que je n'avais pas dormis dans un vrais lit.
Je me lève et je me rend conte que le soleil e déjà lever depuis long temps, je décide donc d'aller me promener. Je voulait surtout retourner voir les fontaine que j'avais vue la veille. Je déside de ne pas prendre mon épé, je voudrai aussi ne pas prendre d'arme mais les habtude son dure a perdre je réajuste donc mon carquoi sur mes épaule et attache ma ceinture autour de ma taille et par donc pour les fontaine.

Une fois sur place j'entends encore des voies, mais je ne voie personne. Instinctivement je bande mon arc et encoche une fléché et me dirige vers le lieu d'où provenait les voies. Et la je voie au loin un groupes de deux ou trois personnes adossées a une fontaine, je me rapproche encore un peut. La je suis foudroyer par un spectacle atroce deux des trois fille sont couverte de sang et la troisième avais des ailles qui lui sortait du dos. Je n'ose pas m'approche de peur de les dérenger ou pire encore.
Je décida finalement de m'approche et je vie que la jeune fille qui avais les ailes dans le dos était au borre de l'évanouissement, et la seul chose que je trouve à dire c'est "Est-ce que vous allez bien?"
* C'est vrais que sur le coud je me sis trouver bien bête mais bon ce mieux que rein*. Je voit que la fille au cheveux noir léve la tête comme si elle voulait me dire qu'elle que chose.

Les miracles existaient. Dans ma tête, cela ne faisait plus aucun doute. Plus à partir du moment où, en rouvrant les yeux, je vis Kita avec l'ange, toute ailes déployés.
C'était presque trop beau pour être vrai, nous étions tiré d'affaires... Kita et moi avions survécu. Bien que je fus personnellement encore faible? je me sentis malgré moi emplie de soulagement.
Je pris la main de mon amie.
C'est alors que je remarquais une autre fille, blonde elle aussi (c'est une invasion) qui s'approchait de nous, l'arc à la main. Bien qu'il n'émanait d'elle aucune agressivité, le fait qu'elle porte une arme m'alerta. (bien entendu, le fait que nous étions couverte de sang et que nous avions du l'effrayer ne m'effleura même pas l'esprit) mon instinct protecteur pris le dessus et je grognais, les crocs en évidence, (chose qui ne fit qu'accentuer la brule infernale dans ma gorge)
Je me plié de douleur en me tenant douloureusement la gorge. Par préposition, je décidais de me lever pour l'éloigner du groupe et ne pas tenter le diable, mais mes jambes ne me portaient plus.
De nouveau dans une impasse, je me tournais vers Kita, me doutant qu'elle avait à peu près deviner dans quel situation je me trouvais et espérant qu'elle ai un nouveau miracle à m'apporter.