Jude Pears
Messages : 119
Date d'inscription : 19/05/2012
Age : 28
Localisation : Somewhere only we know :3
Feuille de personnage
♣ Age : 17 ans.
♣ Gène : Humain.
♣ Copain/Copine ? : /
 | | Sujet: Jude Pears Sam 19 Mai - 22:43 | |
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♣ Nom : Pears.
♣ Prénom : Jude.
♣ Âge : 17 ans.
♣ Sexe : Masculin.
♣ Date de Naissance : 20 Mai 2012.
♣ Nationalité : Britanique.
♣ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
♣ Métier : Étudiant.
♣ Gène : / (Humain.)
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• Cœur de guimauve ou tête brulée ? •
• Physiquement
Jude est un garçon, tout ce qu’il y a de plus normal. Il n’a pas des cheveux d’une couleur chatoyante, méché et boosté à je-ne-sais-quel OGM. Non, ceux-ci sont d’un noir simple naturel. Assez bien entretenu cependant, ils semblent doux au touché et sont coupé assez long, suivant une mode d’il y a quelques décennies : ils arrivent jusqu’au milieu de la nuque pour la partie arrière, alors que sa frange peut par moment lui cacher les yeux. Ceux-là, d’ailleurs, sont d’un brun assez chaleureux, tournant parfois à la teinte d’une noisette. Des sourcils fins et droits les surmontent, lui donnant un air aimable. Son nez est court, son arrête nasale rectiligne malgré son extrémité légèrement retroussé, qui fait office de véritable complexe pour Jude. Ses lèvres sont pales et ovales, de petite taille. Si l’on veut parler de son visage en général, on pourrait dire que notre jeune anglais est plutôt beau, jouissant en prime d’une aura qui force la sympathie. Sans être un canon, il reste agréable à regarder.
Son corps est long élancé, son allure athlétique souffrant malgré tout d’une taille assez banale : 1m76. Cependant, on ne pourrait le qualifier de chétif. Ses muscles sont là, bien présent, roulant sous sa peau blanche. Fins mais puissant. Sa démarche est légèrement nerveuse, ses gestes précis et rapide, un peu comme s’il était toujours stressé. Pourtant, il se tient souvent courbé et son visage à presque tout le temps un air détendu qui détonne avec sa gestuelle.
Au niveau vestimentaire, Jude n’a rien de vraiment remarquable. Il affectionne les chemises à carreau qu’il porte dès qu’il en a l’occasion, un t-shirt au motif sympathique en dessous. Il ne crache cependant pas sur un bon sweat à capuche ou un débardeur, tout dépend de l’occasion, de ce qu’il a à sa disposition, de son humeur, des personnes qui l’accompagne… Quant aux vêtements de la partie inferieur, il reste très basique la plupart du temps : rien ne vaut une paire de jeans, que ce soit style baggy ou slim. Les pantalons en toile ou autre matière, très peu pour lui. Il portera cependant des shorts quand le temps s’y prêtera, sans rechigner le moins du monde. En ce qui concerne les chaussures, il optera pour des baskets très simple la plupart du temps. La seul chose un peu spécial que Jude arbore, ce sont ses accessoires. C’est un véritable fanatiques des bracelets, que ce soit en cuir ou des chaines, des montres ou des breloques, mais il est aussi un grand adepte des pendentifs originaux qu’il accroche à sa chaine en argent ou à un cordon.
• Mentalement
A l’image de son physique, Jude n’a pas un caractère flamboyant qui sort du commun. En fait, c’est un garçon comme on en connait tous. Toujours entouré par une flopée d’amis, il supporte très mal, mais alors très mal, la solitude. Toujours un sourire plus ou moins idiot collé au visage, il a l’air d’être un garçon insouciant qui ne fait pas attention au monde qui l’entoure. C’est faux. Cet anglais n’est simplement pas très courageux, préférant de loin feindre l’innocence et fuir les conflits, que ce soit avec ses amis, ses amours ou même le monde extérieur en général. Lorsqu’il a un problème, il compte beaucoup sur son entourage pour le conseiller et l’épauler, ce qui donne ‘impression qu’il ne peut rien faire par soi-même, ce qui n’est pas loin d’être le cas. Il s’accroche facilement au gens, que ce soit fille ou garçon, ce qui ne fait aucune différence pour lui. Sa facilité à communiqué, à l’oral ou à l’écrit d’ailleurs, lui apporte un très bon contact avec les autres, ce qui lui permet de nouer des liens rapide. Très affectueux, il tachera aussi d’aider les autres lorsqu’il le peut, même si pour cela il faudra qu’il se mette à dos deux ou trois personnes : le principal pour lui est de n’être jamais seul.
Dis comme ça, Jude passe pour un gros nounours, un ami sympa qu’on rêve tous d’avoir. Mais ce n’est pas le cas. Derrière sa naïveté et son inconscience se cache une personne assez instable. Plus jeune, lorsqu’il n’avançait pas en fermant les yeux, il était très sensible aux sentiments des autres. Ainsi, la misère des autres était très difficile à supporter pour lui. Parfois, des sortes de crise se déclencher, où Jude péter tout simplement un câble. Cela pouvait aller de la violence excessive aux larmes, en passant par une profonde déprime. Une fois dépassé l’apogée de la puberté vers ses 15 ou 16 ans, il est devenu beaucoup plus calme puisqu’il avait appris à se forger une carapace imperméable. Fini l’empathie, place à un peu d’égoïsme. Jude n’a pas une personnalité suffisamment forte pour supporter cela, malgré l’air confiant qu’il affiche.
• Histoire
Centre de Londre × 20 Mai 2012 × 3h23 La pièce au mur blanc est éclairée par de puissante lampe. A travers la chaleur épaisse s’échappent des halètements profonds, des gémissements poussés par une femme à l’instant où elle offre la vie. Le silence, pendant quelques secondes où chacun retient son souffle, même le Temps. Il est brisé par un cri aigue et des pleurs infantiles. Un homme d’une quarantaine d’année, tout habillé de blanc, le visage heureux, s’exclame :
- C’est un petit garçon ! Comment allez-vous l’appeler ?
Une jeune femme aux cheveux bruns d’un vingtaine d’année est couché dans un lit, le visage encore marqué par l’effort, la sueur coulant sur sa peau comme le sang coulerait d’une plaie. Elle lance un faible regard à son mari, assit tout près d’-elle. Il a les larmes aux yeux, mais il comprend le message silencieux de sa femme. On lui confit le nouveau-né, le fourrant au creux des bras paternels, et il murmure, comme une confidence à son fils :
- Jude…
Quartier riche dans la banlieue de Londre × 13 Octobre 2025 × 22h11 La nuit est paisible, le ciel est couvert par d’épais nuages chargé de pluie. C’est un Hiver étonnamment doux, la température dépassant allégrement la barre du 0°. La rue est déserte, les lumières dans les maisons sont éteintes. La ville est paisiblement endormi, n’attendant que la lueur matinale pour s’éveiller.
Lumière aveuglante. Choc étourdissant. Hurlement assourdissant. Chaos, désespoir.
Des monstres tombes du ciel, happant à leur terme le foyer de personnes innocentes. Les couples enlacés dans leur lit ne comprennent rien, les enfants pleurent instinctivement. Que faire d’autre ? Londres est bombardé pour la première fois depuis le début de la Troisième Guerre Mondiale.
Dans la maison Pears, la mère réagit vite et bien. Elle est habituée aux situations extrêmes, après tout. C’est une militaire, jouissant des derniers jours de son congé maternité après la naissance de sa petite Hayley. Elle hurle à son mari d’aller chercher le bambin pendant qu’elle s’occupe de leur fils. Le petit garçon aux cheveux noirs est assis dans son lit. Il ne pleure pas, regardant simplement la fenètre d’un air intrigué. Sa mère l’attrape et le cale entre ses bras. Puis elle coure, vole, galope, sautant les marches de l’escalier cinq à cinq, manquant de tomber à chaque bond. Moins d’une demi-minute après, ils sont dans une pièce profondément enfoncée dans la terre. La jeune femme dépose son enfant dans une sorte de petite case en fer avant de lui faire un baiser esquimau. Jude la regarde avec surprise. Dans son esprit d’enfant de 13 ans, une question jaillit : « Pourquoi Maman a-t-elle peur ? » Sa mère caresse ses cheveux puis lui confit précipitamment :
-Jude, mon amour, tu ne bouges pas d’ici d’accord ? Maman va revenir te chercher quand ça sera fini.
- Mais, maman… Pourquoi on ne peut pas aller voir les feux d’artifices ?
- Je t’expliquerais tout à l’heure. Tu ne sors pas, hein. Je t’aime mon cœur.
Et elle se relève. Et elle ferme la boite métallique. Jude est seul. Il se blottit contre la paroi froide de son abri. En collant son oreille contre le fer, il peut entendre des grondements profonds et menaçants. En se concentrant bien, il entend des hurlements, des pleurs, des cris, des gémissements. Le temps passe, le silence pose peu à peu son étreinte. Une étreinte mortelle. L’abri de Jude se transforme en prison. Son incompréhension en panique. Après ce qui lui semble des heures, il entend à nouveau des bruits. Sa mère ouvre la boite métallique, l’air fatigué mais… En vie. Elle enlace son fils tandis que celui-ci pleure à chaudes larmes, le nez niché dans son cou. La jeune femme marmonne d’un ton chaud, inlassablement, que tout va bien…
Personne dans la famille Pears n’est mort ce jour-là. Un véritable miracle, compte tenu du nombre de victime de ce bombardement. Peu de londoniens eurent la possibilité de se cacher, et encore moins eurent la réactivité nécessaire. Hélas, c’était loin d’être le dernier massacre.
Quelque part dans une campagne anglaise × 5 Juillet 2029 × 7h26
- Jude ? Jude ! Réveille-toi ! JUDE.
- Hmmmm…
- Réveille toi sinon ça va barder, je rigole pas. Faut qu’on parle.
Jude ouvre les yeux brusquement et se redresse sur son lit, manquant d’assommer son père qui s’était assis près de lui. Le jeune homme lance un regard implorant à son père. Une infinité de prière chante dans sa tête pendant qu’une seule pensée règne dans son esprit confus, encore endormi : Faîtes qu’il ne soit rien arriver à ma mère. La seule chose qui inquiète ce jeune anglais, c’est elle. Depuis combien de temps ne l’a-t-il pas vu plus d’une semaine ? Des mois, des années ? Tout ça à cause de cette fichue guerre. Et encore, son père avait été un militaire lui aussi. Mais il était trop vieux pour le front, sa condition physique était trop mauvaise après qu’il ait failli perdre sa jambe, le jour du bombardement de 2025. Toujours est-il que Jude craint que son père lui annonce une triste nouvelle à propos de sa mère. L’homme regarde son fils dans le fond de ses yeux bruns avant d’annoncer :
- Jude, tu sais, on en a déjà parler, mais maintenant on ne peut plus attendre.
- De… Quoi tu parles ?
- L’Angleterre, c’est fini. Tu pars.
- Mais, où ça… ?
- Réfléchis deux minutes Jude, je t’en prie ! Maryoku ! L’île !
- Ah… Attend, quoi ? Mais c’est beaucoup trop tôt !
- C’est presque trop tard, oui ! On a attendu beaucoup trop longtemps, mais je voulais être sûr que tu supportes le voyage. Tu as 17 ans maintenant, c’est amplement le temps.
- Mais… Hayley est trop jeune, et maman… Elle va déserter ?
- Jude… Elles ne viennent pas.
- Mais… Attend, on peut pas partir sans elles ! On peut pas les laisser, c’est nous les hommes ! Comment elles vont faire sans nous ?
- C’est moi, l’homme. Toi, tu es encore un enfant. Tu es le seul à partir, Jude. Tu vas bientôt avoir l’âge de faire la guerre, je ne veux pas risquer de te perdre.
- Mais… Attend, c’est quoi ce bordel ? Depuis quand tu as décidé ça ?
- Depuis le début… Jude, il va falloir que tu sois fort.
- Non… Non ! C’est hors de question ! Je ne veux pas être tout seul…
- Il n’y a pas le choix…
- Papa… Tu… Vous… Vous m’abandonnez encore ?
Jude ne peut se contenir plus longtemps, et laisse libre cours à ses larmes. Des sanglots le secoue du plus profond de sa poitrine alors que son père le regarde douloureusement. Il sait à quel point il blesse son fils, mais il sait aussi que c’est la seule solution et que le jeune homme comprendra lorsqu’il aura murit. Ce n’est encore un enfant qui garde résolument ses yeux fermé face à l’horreur du monde. Il caresse doucement les cheveux noirs de son fils en soupirant.
Quelque part dans le Bassin Sud Pacifique×A bord du Shinguru2000× 2 Septembre 2029 × 15h55
Jude est recroquevillé au fond de la cale, dans un coin plus lumineux que les autres. Une dizaine d’autres passager sont à ses côtés, installés par terre à discuter ou à jouer aux cartes. Les esprits s’échauffe rapidement tant l’air est lourd et la chaleur écrasante. Il doit faire plus de 30°, ce qui peut être un peu étonnant pour un mois de Septembre, surtout pour un anglais. Le jeune homme se sent réellement mal. Cet endroit est trop sombre pour lui qui a peur du noir depuis qu’il a 12 ans. De plus, il a beau ne pas être seul, il se sent tout de même abandonné. La sueur perle sur son front tandis qu’il sent sa tête tourner un peu. Est-ce normal ? Il enfouit sa tête entre ses bras et souhaite que tout s’arrête. Il souhaite dormir. Il souhaite oublier, comme il à l’habitude. Il sent une pression sur son bras et relève difficilement la tête. Dieu qu’elle est lourde. Un homme se tient devant lui, une expression inquiète sur le visage :
- Hé, petit, ça va ? T’as pas l’air bien… Tu as chaud ? Ton visage est tout rouge… Tu veux aller sur le pont ?
- N-non… C’est… Bon…
- T’es sûr ? (Il pose une main sur son front.) Hé, gamin ! T’as de la fièvre ! Hé, s’il vous plait ! Quelqu’un est médecin par ici ? Il y a un garçon malade…
- Je ne… Suis pas un en…Fant… J’ai… 17 ans…
- Ouais, ouais, tais-toi et garde tes forces. On va te soigner.
Jude navigue encore une semaine à bord du Shinguru2000 avant d’enfin accoster. Pourtant, il a l’impression que cela n’a duré que quelques heures. Et pour cause, il n’a fait que dormir pendant le reste du voyage. Une mauvaise grippe qui trainait dans le bateau l’a terrassé pendant plusieurs jours, et il garde encore quelques symptômes lorsqu’il pose enfin le pied sur l’île. L’esprit vidé, il est prêt à aborder sa nouvelle vie. Pensionnat Maryoku, voici Jude Pears.
• Prénom : Enora.
• Age : 16 ans.
• Pays : France.
• Niveau RP ? : Médiocre… :3
• Comment avez-vous découvert le forum ? : Sur un forum de pub alors que je cherchais un fofo d’rpg sur pensionnat sympa.
• Comment le trouvez vous ? : Attractif, assez original et bien construit.
• Code : OK ! Validé par Le Directeur.
Déjà, merci d'avoir lu ma fiche jusqu'ici. J'espère qu'elle conviendra. J'ai quelques doutes quant à l'histoire, surtout au niveau du bombardement... Il n'y a pas vraiment de détail dans le contexte à ce sujet, donc j'ai laissé libre court à mes idées. J'espère que ça conviendra.
Aussi, j'ai écris cette fiche jusqu'à 4h du mat', donc je suppose qu'il a de plus en plus de faute d'orthographe au fur et à mesure qu'on avance... Désolée. Je me relierais plus tard, mais je demande pardon à ceux qui auront les yeux ensanglantés...
Ah, dernière chose, je me suis permis quelques légère modification au niveau du codage de ma fiche (couleurs, police...), j'espère que ça ne pose pas de problème, j'aime bien faire des choses un peu plus personnelle. | |
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