Un nouveau champ de bataille.

La nuit était froide, le ciel noir, lugubre mais jovial à la fois. De la petite fenêtre du couloir on voyait la lune. La Reine des songes venait juste de déposer son voile mystique sur ile que tous semblé s'endormir peu à peu.
Je ne savais pas trop quoi penser de ce lieu où j'allais vivre jusqu'à la fin de la guerre * voir bien après hélas *. Le couloir qui menait à ma chambre était long. J'en voyait plus le bout, sans compter que j'étais glacer par la pluie qui m'avait rincé, douché, et plus encore. Je n'avais jamais étais aussi trempé de toute mon existence. Maintenant la seule chose dons je rêvais était une douche bien chaude.

Je marche, marche et enfin j'arrive devant la chambre 2. Sur la grande porte blanche sculpté de fleur de lys, une petite plaquette dorée indique le nom des occupent de la chambre. Le premier et un certain Daichi HAMAKO et le deuxième s'appelle Emordnys S. ROSENWALD * alors lui ! Il a un nom à coucher dehors * et tous deux n'avaient pas l'air d'être dans la chambre. Je venais juste d'ouvrir la porte que la guerre venait déjà de me rattraper. Notre chambre était un champ de bataille * mais bizarrement que d'un côté *. Je ne savais pas où mettre les pieds tellement que le chaos régné dans la pièce. J'étais pourtant habituée avec les loges des danseuses. Elles qui jetaient tout parterre et qui ne fessaient le ménage que tous les 2000 ans.
Je pris le lit du fond près de la fenêtre avant de me déshabiller et de filer prendre un bon bain, «je ferai le ménage après!». La salle de bain était tapissée d'un carrelage bleu turquoise. Sentir l'eau sur son visage et son corps fessait un bien fou et j'aurais pu y rester des heures si un grand nettoyage ne m'amendait pas. Je pris un vieux short et un twister qui me tombait sur l'épaule avant de me mettre au travail.
Un ballet dans une main et un sac poubelle de l'autre je me mis au travail. Il y avait de ces choses qui au sol
dans cette chambre, comme un vieux paquet de chips entamer, des slips sales par terre, * eu....... Il y a aussi des magazines porno que je me ferais une joie de bruler* des cahiers de cour et je passe les meilleurs. Après une bonne heure de ménage la chambre était enfin nickel.
«Minuit passer et les deux habitants de la chambre ne sont toujours pas là. Tan pis pour eux, ils Verront leur chambre toute propre demain, mais là dodo!»
*Bonne nuit *

Encore une fois, je m'étais enfui en pleine nuit. J'avoue que commencer à découcher si tôt après mon arrivée sur l'île n'était pas du meilleur goût. Et pourtant, j'en avais besoin, tout simplement pour profiter de la chose qui avait pour moi le plus grand intérêt de cet univers (à part le sexe): la mer! Tellement chaleureuse, envoûtante...obsédante! En bref, depuis mon arrivé, je m'enfuyais presque toutes les nuits pour aller me baigner. Je commençais à maîtriser un peu mieux ma nouvelle forme, et n'étais plus aussi effrayé lorsque mes écailles et ma nageoire commençaient à pousser.

Lorsque je me suis enfin décidé à sortir de l'eau, je me suis rendu compte qu'il pleuvait averse. Il devait être vachement tard, je n'avais prêté absolument aucune attention à l'heure. J'ai repassé mon pantalon et suis rentré vers l'interna torse nu, sans remettre mes chaussures. De toute façon, à cette heure-ci, je ne risquais pas de croiser grand monde. Sauf peut être un surveillant, auquel cas, j'allais passer un sale quart d'heure.

Arrivé à ma chambre, je secouais mes cheveux trempés en baillant avant d'ouvrir la porte. J'avais simplement l'intention de me foutre à poil et m'endormir directement sur mon lit sans m'occuper de rien. Seulement voilà, à peine la porte ouverte, j'eu un tel choc que je ne pu m'empêcher de faire un bond en arrière, la main sur le coeur. Mais...Mais c'est RANGÉ! Et même plus encore...PROPRE?! Mais...comment?! Qu'est ce qui a bien pu arriver à Nys? Il est malade? Il a subit un lavage de cerveau? Ou a simplement eu une subite prise de conscience?

J'étais tellement surprit, que j'ai allumé la lumière sans réfléchir. Là, j'ai comprit mon erreur: il y avait quelqu'un d'autre dans un des lits jusque là inoccupés. Un nouveau...ah! Une? Je ne savais même pas que les chambres pouvaient être mixtes. J'ai voulu éteindre rapidement avant de la réveiller, seulement c'était raté, je voyais déjà ses paupières papillonner doucement.
J'ai refermé doucement la porte que j'avais complètement oublié. Passant nerveusement ma main dans mes cheveux, je l'ai regardé se réveiller pour de bon. Je suppose qu'il y a de meilleures circonstances pour rencontrer quelqu'un. J'espère juste qu'elle n'est pas trop de mauvaise humeur au réveil...

J'avais passé ma soirée à courir, non-stop. Sous forme humaine bien sûr. En particulier autour de la plage : mes pieds s'enfonçaient dans le sable encore chaud, pour garder mon rythme, je devais faire plus d'efforts, bien que le sable ça gratte et que j'en avais plein dans mes chaussettes. J'étais donc en sueur, essoufflé, déchargé avec plein de particules sableuses sur les pieds quand je rentrai dans la chambre... Mais quelque chose n'allait pas alors que j'allais ouvrir la porte. Je le sentais d'ici, l'odeur de ma chambre avait changé... enfin, « ma », celle de Daichi et moi. Mais… l’odeur de poisson était encore plus forte que d’habitude. Elle me piquait les yeux, même. Il a invité des copains de la mer ou quoi ?
Mes épaules, mon dos, et peut-être tout mon corps, finalement, frissonna d’horreur. Je ne sentais presque plus mon territoire… Ravalant ma salive, tout paniqué à l’idée de voir le peuple sous-marin apparaître derrière cette porte qui était à présent mon pire cauchemar ou juste la source d’une peur inconnue, j’ouvris brutalement cette pièce avec cet objet qui était responsable de mes sueurs froides.
Là, j’eus l’impression que l’on avait largué un bon million de bassines en fer sur mon crâne. Mes yeux parcouraient follement la pièce de long en large, pour mieux c’était juste impossible, autant à croire qu’à voir. Je serrai les poings et observai la pièce complètement propre. C’était juste… la pire vision que j’avais eu depuis mon arrivée. Une personne avait de un jeté mes cahiers de cours, avait fait on-ne-sait quoi de mes chips et mes boxers, mais le pire, je dis bien le PIRE : quelqu’un avait osé toucher à mes magazines pornos.
Je baissai la tête. Ca ne pouvait pas être Daichi. S’il l’avait voulu, il l’aurait fait le premier jour, ou au moins m’aurait PREVENU ! Mais là, niet. Je me mordais violemment la lèvre inférieure en observant cette forme de vie sur un lit, tranquillement endormie, et oui, c’était bien une fille qui avait touché à MES affaires. Je fis trois pas mais la colère me submergea bien avant que je ne puisse me contenir. Mon pelage caramélisé se répandit sur mon corps, ma colonne vertébrale s’allongea, et ainsi de suite jusqu’à ce que j’atteigne la forme de ce qui aurait pu être un loup multiplié par trois. Mes crocs luisaient, je me rapprochai, silencieux de celle qui avait pu par sa propre initiative déranger mon milieu de vie. Mais je me rappelai que je n’avais pas le droit de tuer, ce qui me fit pousser un grognement du fond de ma gorge qui retentit dans toute la pièce.
Je me retransformai en humain et j’enfilai des vêtements avant qu’elle ne puisse voir mon corps, elle en avait déjà trop fait pour que je la haïsse. Manquerait plus qu’elle se mette à m’épier nu. Au cas où, si comme une conne elle ne s’était pas réveillée, je m’étais une seconde fois approché pour lui tirer les cheveux, histoire qu’elle se réveille en douceur…

« Dis-moi, pour qui tu te prends pour toucher aux affaires des autres sans leur permission ? » Mon ton était parfaitement calculé : haineux et froid à vous en transpercer le cœur. « T’aimerais que je vienne prendre les petites culottes de ton armoire et les jette à la poubelle parce que je ne les aime pas ? » Un air dur se figea sur mon visage enfantin. « Mais bien sûr, c’est si compliqué d’attendre que la personne revienne et lui demander si elle ne veut pas un peu ranger, bien que je t’aurais répondu par un adorable « mais de quoi je me mêle, hein ». » Sourire ironique. « Bon, après, pour réfléchir, il faut un cerveau. Si ça se trouve, tu n’es qu’un robot pour faire le ménage. Si c’est ton utilité, tes services gratos sont trop bons pour moi, tu peux t’en aller fissa, et oublie pas de fermer derrière toi, ce serait mignon. »

Je lui tournai le dos en soupirant.

« Et j’espère qu’au moins tu comprends ce que je dis sinon on est pas sortis de l’auberge. » Je balançai deux, trois petites insultes en allemand pour mon petit plaisir. « Oh, et, j’espère que tu me rembourseras tous mes magazines. »

Bah oui, je les avais déjà achetés si difficilement car j’étais mineur, si elle les jetait avec tant d’assurance, faudrait qu’elle aille m’en racheter. On ne jette pas comme on veut les affaires des autres.

La grande porte en bois blanc s'ouvrit accompagnée d'un grincement aigu qui aurait fait hurler n'importe qui. La personne qui venait juste d'arriver fit un bon de 10 m'être avant de revenir sur ses pas. Puis il alluma la lumière ce qui a mon plus grand regret me réveilla *c'est que je faisais un beau rêve moi !*. Puis un autre individu arriva il s'avança près de moi d'un pas agressif et m'arrache une mèche de cheveux sans que je puisse comprendre pourquoi.
J'ouvris petite à petit mes paupières quand les silhouettes des deux intrus se mirent à se dessiner devant moi. Je venais à peine d'ouvrir les yeux, qu'ils me dévisagèrent. Le premier passait maladroitement sa main dans ses cheveux argentés. Pendant que l'autre m'injuriait dans une langue que je ne connaissais pas !
Sur ma montre était indiqué 3h ... du matin. Je sais pertinemment que ce n'est pas une heure pour faire connaissance avec mes nouveaux colocs, mais on va faire comme si ça l'était ! Je commençais à enlevait mes draps et essayent de me relever. Ma longue veste en laine noire trainée sur le rebord de mon lit. Après l'avoir enfilé je pris sur le bureau en bois un t-short destiné à l'intrus n°1 ici présente * car discuter alors qu'il est à moitié à poil et tremper... ça ne va pas être possible ! *.

Je lui tendis le t-short en lui souriant comme une idiote à moitié ensuqué « Bon...bonjour je m'...appelle Nunna... Ly enchanté »
*C'est quoi cette voix d'alcoolique que je viens de prendre. On dirait une vieille folle échappée d'un asile psychiatrique !*
Pendant que le petit blondinet continué à s'énerver dans son coin je « Bon alors on va mettre les choses aux claires.
De 1, je n'ai pas jeté tes affaires je les ai rangé dans l'armoire. Sauf le paquet de chips, parce qu'il y avait des champignons qui commençaient proliféraient à l'intérieur.
De 2, tes pornos. Comme tu l'as si bien dit, on ne jette pas les affaires des gens alors je les ai planqué sous le lit à coté du tien, qui je crois appartient à ton copain.
Et de 3, tu peux me rendre la touffe de cheveux que tu m'as arrachés . »