Un commençement, une nouvelle vie.

Mais qu'est-ce que je fais ici ?

Ce fut sa première pensé. Des tonnes de questions se bousculaient dans sa tête. Il n'avait pas encore bien réalisé qu'il se trouvait dans le Shiguru 2000, pourtant il y était depuis presque une semaine, il avait pu se reposer, mais n'avait encore rien réalisé. Il était en direction d'une île dite à l'écart de la guerre, et donc sur. Pourtant elle était douce cette guerre, douce et bienveillante. Elle s'était accusée du meurtre de son père. Alors qu'en vérité, il était le seul coupable. Eh oui, les autorités avaient classé l'affaire très rapidement, mettant ce meurtre sur le dos des ennemis du Japons. Genzai lui devait une fière chandelle à cette chère troisième guerre mondiale. Elle tuait beaucoup de gens, mais ils étaient surement mauvais, comme son père. Pauvre enfant né un dix-neuf, chiffre porte malheur, à minuit, l'heure du crime.. il était perdu dans ses pensés. La guerre, son vieux et violent père tué avec sadisme, ce sadisme qu'il n'avait jamais connu, le meurtre, ce bateau, cette île. Bref, il ne vit pas le temps passé et arriva sur l'île sans vraiment sans rendre compte.

"Hey petit ! On est arrivé faut descendre !"

C'était un vieil homme souriant qui lavait sortit de ses pensés. Il n'était pas bien grand, maigre, ridé, cheveux blancs, yeux à peine ouverts. Bref, un vieillard bien guilleret. Genzai ne lui répondit pas, ne parlant pas, et ayant la flemme de taper sur son I-phone. Il agrippa ses deux valises noires et descendit sur la rive. Observant un petit groupe d'environ son âge, il comprit qu'il n'était pas le seul à être perdu et plein de question sans réponses dans la tête. Il soupira silencieusement, un vent léger dansant la valse avec sa crinière argentée.

Une fois arrivé dans le hall, il se dirigea automatiquement à la réception. Normal me direz-vous. La jeune femme, brune, yeux bleus ciel, bien formée.. bref, la belle jeune femme assise derrière son bureau lui souhaita la bienvenue et lui demanda quelques renseignements. Mais très peu, il avait déjà été inscrit par le gouvernement Japonais. C'était de petits trucs, pour savoir s'il était allergique à un quelconque médicaments, produit ou encore nourriture. S'il avait des problèmes, genre la dyslexie ou autre maladies de ce genre. Bref, vraiment des petits trucs. Il signa deux ou trois papiers, on lui donna les horaires, les règles et un plan, oui un plan. A croire qu'il était possible de se perdre. Enfin bon, on termina par sa chambre. Apparemment il devait la partager avec quelqu'un.. Dommage, lui qui aimait bien se mettre torse nu.. il ne pourrait pas. Il détestait que l'on remarque ses cicatrices et brulures. Une fois tout en ordre, il gravit les escaliers pour se rendre dans les dortoirs. Il n’allait pas se balader avec ses valises.