Une nouvelle coloc' !

Je marchais dans le couloir des dortoirs, plongée dans mes pensées, ne faisant pas attention à la décoration de l'endroit. Soudain je m'arrêtais. Je ne savais même pas si la chambre était occupée !
*J'espère que si j'ai des colocataires, ils seront gentils. Pas comme la femme de l’accueil !*
Regardant la porte devant laquelle je venais de m'arrêtais, je remarquais le numéro 06.
*06 ? Non, moi c'est la chambre 01 qui m'a été attribuée.*
Faisant demi-tour, je marchait tout en guettant la bonne porte.
*Chambre 01. Enfin.*
Respirant à fond, je posais ma main sur la poignée froide.
- Aller Kita, courage. *souffle*
Délicatement, j'ouvrit la porte et passa ma tête à l'intérieur. Là, je ne pu cacher ma surprise et entra complètement, laissant la porte grande ouverte. Malgré la pénombre qui régnait dans la pièce, je discernait quand même sa somptuosité. Je remarquais également que trois des quatre lits étaient pris.
*Bon alors 3 coloc'. Je vous en pris faites qu'ils soient sympa...*
Je m'avançais dans la chambre et posait ma valise sur le dernier lit de libre. Aucun des colocataires n'avaient l'air d'être là. Tant mieux ! Profitant de l'intimité de la pièce, je me laissais tomber sur le lit.
- Qu'est-ce que ça fait longtemps que je n'ai pas ressentis un tel confort... *soupir* j'aimerai tellement que tu sois là maman...et papa aussi, avec Jiro et Matsuko...vous me manquez tellement...
Le souvenir de la porte encore ouverte me fit sortir de mes pensées. Je me levait et la fermait quand soudain, j'entendit la respiration de quelqu'un derrière moi...

Vers 8h du matin j'arrivais dans ma chambre, comme chaque jour j'avais passé la nuit dehors * mais d'habitude quand une fille de mon âge passe ses nuits dehors c'est pour voir des amis ou faire des bêtises idiotes * Mais moi c'est le seul moment où je me sens bien dehors... La lumière du soleil m'a toujours donné envie de dormir.
Bref, maintenant que le soleil était levé, j'allais enfin dormir. Sans prendre le temps de me changer je me laissais tomber sur mon lit et sombrais dans un profond sommeil.
Je rêvais...
Je sus tout de suite que je rêvais, car je me sentais bien.
J'essayais de bouger mes bras, mais je n'eus en réponse que le son des chaînes qui me retenaient.
Je voulus ouvrir mes yeux resté fermé, mais des mains m'en empêchèrent.
J'ignorais à qui ces mains appartenaient.
J'ignorais qui se trouvait derrière moi.
Mais je savais que c'était la présence de cette personne qui me faisait me sentir bien...
J'essayais de me retourner pour voir son visage, mais j'obtenus seulement le tintement des chaînes.
Puis cette personne s'assit dos à moi et je pus ouvrir les yeux, je vis face à moi un miroir et dos à moi se trouvais un homme. Etant dos à dos je ne voyais de lui que sa tignasse rousse, ou plutôt rouge, rouge comme le sang.
« Ne regarde pas ton reflet dans le miroir Gabrielle...» Disiat-il.
Alors, je regardais mon reflet, comme si j'avais été une enfant capricieuse. Il soupira.
J'étais totalement enchaîné, mais je souriais de mes lèvres rouges sang... mes yeux étaient écarlate...
Je portais une robe blanche maculé de sang... Non... mon reflet, pas moi, je ne sentais aucune brulure, j'étais sûr que mes yeux étaient toujours de leurs couleurs d'origines, je baissais la tête, ma robe était immacculé, et non, je ne souriais pas...
«C'est l'autre toi»
Je ne répondis que par de forts tremblements, fixant le miroir, les yeux écarquillés.
« Je t'avais dit de ne pas regarder...» dit-il avec un rire affligé.
Je me réveillais en sursaut.
Je regardais l'heure... 11h49.
Je descendis au réfectoire pour manger quelque chose, mais en route je croisais une fille un peu grosse qui distribuait d'énorme sucette ronde, * je me souviens, il y avait une fille au village qui en mangeait tout le temps * Par nostalgie ou par gourmandise, j'avoue que je n'en sais rien, j'en pris cinq * parce que j'aime le chiffre cinq! *. J'en commençais une en remontant dans ma chambre.
Une fois sur mon lit, je finis cette gourmandise tout en contemplant le plafond... et en songeant à mon rêve... mon cauchemar plutôt... il était encore assez claire...* mais ça ne va pas durer *
Je décidais de l'écrire pour ne pas en perdre le contenu... j'ignore pourquoi... ce rêve m'intriguait.
Je notais donc chaque petit détail, je fis même un dessin assez réussi de la scène et laissais mon oeuvre sur mon lit avait de prendre des rechanges et d'aller prendre une douche.
Finalement je pris un bain, tout en mangeant ma seconde sucette. J'avais pris un très très long bain, tellement qu'au final que quand je sortis enfin de la salle de bain, j'avais l'esprit tout embrumé...
Je remarquais tout de même la personne sur le quatrième lit... une fille blond qui, elle, ne sembla pas me voir...
Elle marmonnait, je ne compris que la fin de sa phrase:
_...j'aimerai tellement que tu sois là maman...et papa aussi, avec Jiro et Matsuko...vous me manquez tellement...
* Elle ne peut pas être avec ceux qu'elle aime...Alors, elle est comme moi * Comme Blondie se leva d'un coup je crus qu'elle m'avait enfin remarqué, mais non...elle ferma la porte * parce qu'elle était ouverte? *
Je me tenais maintenant debout derrière elle. Je secouais mes cheveux dégoulinant.* peut-être qu'elle va enfin me voir? *
Je tendis une sucette dans sa direction sans rien dire * avec mon esprit endormit on sait jamais quelles co****ies je pourrais dire*
Je rougis un peu... * elle est vraiment jolie* et moi j'étais endormit à moitié et très très, mais alors très, mal coiffé.
_T'es la nouvelle coloc'?

Une fille se tenait en face de moi. Une fille aux cheveux mouillés et...très en pétard.
*Elle s'est battue avec un phacochère ou quoi ?*
Elle me tendait une sucette aussi.
-T'es la nouvelle coloc' ? me demanda-t'elle.
Sa voix était endormie mais je compris quand même ce qu'elle me disait.
-Euh...oui, répondis-je, un peu timide. Je viens d'arriver. J'espère que je ne t'ai pas déranger...
Voyant qu'elle tendait toujours la sucette dans ma direction, je m'approcha et la pris.
-Merci. C'est gentil. J'espère que ce n'est pas une coutume ici, d'offrir une sucrerie aux gens qu'on rencontre pour la première fois, parce que la seule que j'ai, c'est du dentifrice...héhéhé et ce n'est pas drôle parce qu'il n'y a pas de sucre dans le dentifrice... *rhum* désolé, mon humour est au niveau zéro depuis un certain temps... bref ! je m'appelle Kita. Kita Shimisu.
Là je tendis la main à ma nouvelle colocatrice. *Ohlala, je suis vraiment nul...*
-Et toi ?
J'étais vraiment passé pour une nouille. Du dentifrice ! Et puis quoi encore ? Tout ce que j'espérai c'est qu'elle n'allais pas garder une mauvaise impression de moi. Je n'avais pas du tout envie de revivre ce que j'avais vécu aux States.
Non.
Désormais, je voulais que ma vie redémarre.
*C'est bizarre, tout à l'heure j'étais prête à tout abandonner...*
Et bien non ! Je voulais vivre ! Vivre pour ma mère. Réussir pour mon père. M'amuser pour Matsuko et rire pour Jiro.
Oui.
A partir de maintenant j'étais la nouvelle Kita Shimisu.
La Kita Shimisu qui n'abandonnerai jamais rien et qui irai au bout de ses rêves.
La Kita Shimisu qui attendait, debout au milieux de la chambre, la mains tendue, espérant être accepté chez son nouveau chez soi.

-Euh...oui répondit blondie, l'air intimidé.

-Je viens d'arriver. J'espère que je ne t'ai pas déranger...

Elle attrapa la sucette que je lui tendais * pas trop tôt*

-Merci. C'est gentil. J'espère que ce n'est pas une coutume ici, d'offrir une sucrerie aux gens qu'on rencontre pour la première fois, parce que la seule que j'ai, c'est du dentifrice...
Je ne dis rien...il n'y avait rien à dire après une remarque aussi... enfin... bref! Elle pensa la même chose, car elle ajouta:

-héhéhé et ce n'est pas drôle parce qu'il n'y a pas de sucre dans le dentifrice...
*Pour tout dire... j'ignore ce qu'il y a dans le dentifrice...*

Elle dut se rentre compte qu'elle disait de la m**** car elle arrêta...

-désolé, mon humour est au niveau zéro depuis un certain temps... bref !

* Oui je confirme *

-Je m'appelle Kita. Kita Shimisu. Dit-elle en me tendant la main.

Je considérais sa main, puis elle, puis sa main, puis elle, puis sa main.

-Et toi ?

Je mordis à pleine dent dans ma sucette et la fixais avec insistance...

_Gabrielle Baskerville. Dis-je avec une voix qui se voulait assurer et accompagné d'une pointe (très légère) d'arrogance.

Je reconsidérais sa main puis me retournais vers mon lit, avançais vers ma commode et attrapais ma brosse à cheveux, je me retournais vers elle et lui tandis. Je passais une main dans mes cheveux et m'assis dos à elle pour qu'elle comprenne bien ce que j'attendais.

J'étais toujours à moitié endormi... je le compris vite, en m'entendant prononcer des mots que jamais je n'aurais prononcé avec toute ma tête:

_Au fait, c'est qui Jiro et Matsuko? Tes frères? Moi aussi j'ai des frères...

Me rendant compte de j'avais mal conjugué le verbe avoir je me corrigeais.

_Erreur... j'avais.

Le regard de la fille alla de ma main à moi plusieurs fois de suite. Elle finit par mordre dans sa sucette et à me fixer, ce qui me mit mal à l'aise. Je me dandinais, me demandant si je n'avais pas quelque chose entre les dents.
-Gabrielle Baskerville, répondit-elle enfin, mais un peu arrogante.
Puis elle se tourna vers son lit.
*Okkkkkkkk...bon niveau sociabilité, elle est encore loin de la moyenne ! En plus, j'aime pas les sucettes à la cerise...*
Soudain, elle revint vers moi et me tendit sa brosse à cheveux.
-Euh...
Elle s'assit en me tournant le dos après avoir passé sa main dans ses cheveux.
*D'accord, elle veut que je joue les coiffeuse...vraiment bizarre cette fille...*
Je lança la sucette sur mon lit, m'approcha, et commença à démêler ses cheveux noirs et...très très longs. Ils était faciles à démêler et j'allais lui demander qu'elle shampoing elle utilisait -histoire d'entamer un semblant de conversation- quand je sentis cette étrange odeur. Une odeur que je ne connaissais pas. Cela sentait fort et faillit me donner la nausée.
*Oh la la...j'espère que ce n'est pas son shampoing qui sens comme ça. Parce que sinon...la pauvre...*
Je toussa légèrement et me jura de ne pas prendre de grandes inspirations. Ce n'est donc pas moi mais Gabrielle qui entama la conversation :
-Au fait, c'est qui Jiro et Matsuko? Tes frères? Moi aussi j'ai des frères...
Cette phrases stoppa net mon geste.
-Erreur...j'avais.
Et celle-là ma respiration.

Gabrielle avait donc perdu des êtres chers, elle aussi. J'imaginais exactement ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment. Solitude. Tristesse. Tout à coup je m'en voulais d'avoir pensé du mal d'elle. En fait elle était comme moi...seule au monde.
-Jiro était mon frère, répondis-je. Et Matsuko ma soeur. Mais la guerre me les a enlevé, comme elle m'a volé mon père... Je suis la dernière des Shimisu...
Une larme coula sur ma joue et vint s'écraser dans les cheveux de ma coloc'.
-Désolé, reniflais-je en posant la brosse à côté d'elle. J'ai dû mal à me contenir quand je parle d'eux.
Et puis changeant carrément de sujet je lançais :
-Voilà tes cheveux sont démêlés !
Mais il y avait encore cette pointe de tristesse dans ma voix que je m'efforçais pourtant de dissimuler au maximum.
J'allais lui conseiller de changer de shampoing quand soudain, la porte s'ouvrit brusquement...

Je marchais dans le couloir du dortoir, perdu dans mes pensées, je ne sais pas pourquoi mais je pensais à ma vie d'avant, avec ma famille, ma chambre et mes ami(e)s qui ont tous disparu.
*Tous cela me manque. Je suis sûr que Sangoku ou Mario kart là, je sais plus quoi... vous aurez plus, hélas Dieu en a décidait autrement mais vous demeurez dans mon coeur et cela personne ne pourra me l’arracher si brutalement ...Allez la vie continue * En faite il y avait une odeur qui m'était familière, une odeur de mon village !

Je cherchais une chambre, sauf que je n'en avais pas demandé à l’accueil, pas grave je vais en squatter une discret...
*Mais comment, on sait si elles sont déjà prise ?*
Sur les poignet de porte, il y avait des affiches avec écrit "Occuper!", "Ne pas déranger " ou bien "Absent!" ...J'en conclut qu'elles étaient prise.

J'entendais des voix féminines dans une des chambres ...

-"T'es la nouvelle coloc' ?" *Je connais cette voix*

-"Heu oui, Je viens d'arriver. J'espère que je ne t'ai pas déranger...*

Il y eu un long silence .

Puis un :-"Merci. C'est gentil. J'espère que ce n'est pas une coutume ici, d'offrir une sucrerie aux gens qu'on rencontre pour la première fois, parce que la seule que j'ai, c'est du dentifrice...héhéhé et ce n'est pas drôle parce qu'il n'y a pas de sucre dans le dentifrice... *rhum* désolé, mon humour est au niveau zéro depuis un certain temps * En effet * ... bref ! je m'appelle Kita. Kita Shimisu."

*Elle s'appelle donc kita *
Donc cette discussion se résume aux.. ... ... SUCETTES!!!! (c'est cette odeur ,celle qui m'es familière).

Je mis ma main sur la poignet , poussa la porte avec violence, en hurlant à m'en casser le corps :

-" J'en veux! J'en veux une ! Maintenant , S'il vous plait ! "

Puis je me stoppa nette. Deux filles sur un lit ? ...Une en train de coiffer l'autre et la deuxième en train de manger une sucette spirale de la taille de la tête d'un nouveau né !

Celle qui coiffait était fort jolie, blonde avec une épaisse frange, et des yeux bleu magnifiques, elle était très Angélique ...
Et l'autre c'était Gaby ...Gaby ...GABY ? *Gaby, est donc bien ici! ce n'était pas un mirage à mon arrivée sur l'île. Elle est bizarre ... Elle n'est pas comme à son habitude !*

Je me sentais énormément bête, je venais de m’égosiller, en plus j'avais (surement) une tête de morfale et puis surtout je me sentais dévisager !

Alors pour rompre la glace, je dis, d'une voix suave et avec les yeux rond comme des billes, tendant une main et fixant la sucette de Gaby :

-" Je peux, en avoir une les filles?. J'ai trop faim, la cantine était à vomir. C'est mon argument ...Au faite moi c'est Guimauve ! Heu , je veux dire Lira mais ça tu le sais déjà Gaby ! "

Je venais de me réveiller avec une image bizarre dans la tête. Celle de Nys et Daichi en train de Brrr ha .... Je ne préfère même pas y penser. Rien que les regarder dormir me donnait des frisons * comment j'ai réussi à en venir à cette conclusion? quelque'un peut m'expliquer!*

Attendez... ils sont passés ou les deux garçons ils ne sont pas dans leur lit.

J'ai la chambre pour moi tout seul YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Pas de temps à perdre je m'habillais tranquillement et faisais la fête dans la chambre trop cool!!!
Le temps de prendre mon mp3 et de m'habiller je me mis à danser dans la chambre. Il faisait un ciel bleu azur que personne n'aurait pu oublier.

Après avoir enfilé ma chemise à Carreaux rouge et mon short vert * oui je sais, j'ai très mauvais goûts en matière de vêtement et pourtant je suis vendeuse dans une boutique de robe gothique lolita!* après ça je pris mes bottes à talon. Et c'est là que ma journée a tourné au cauchemar.
Je me trouvais en face du lit de Nys quand je trébuchai contre un tas de ...... choses non identifier. Bien sûr vous allez dire ce n'est pas grave il ne verra jamais que je suis tombé dans son lit. Mais c'est là que vous vous trompez car:

- 1er il a un très bon odorat

-2e il était dans le lit

C'est cool moi qui me croyez seul. De peur que Nys commence à se réveiller la première chose qui me vint à l'esprit était « sauve qui peut!!!!»

Ma fuite effréné dans le couloir *je dois partir par la droite ou la gauche* m'emmena chez mes voisins de la chambre 1.

La porte s'ouvrit brusquement. *Mon entrée fracassante ne les avait même pas surprises * en arrivant je vis 3 jeunes filles 2 sur le lit et une par... terre .... La fille du halle.
2e réflexe je me mis derrière elles, en attendant ma mort prochaine.

"Bonjour je me présente Nunnaly Wolker désolée je m'incruste juste pour ma survie dans ce monde j'ai mon coloc à mes trousse ! "

C'est tous a fait normal de se présenter avant de mourir!

Oui, les rêves ne sont que de pales imitations des réels désirs. Je me tortillais dans mon lit, cherchant la position agréable, l’endroit le plus chaud. Qu’est-ce que j’aurais aimé avoir un corps contre le mien… ou mieux encore : une bouillotte brûlante.
J’entendais Nunnaly se lever dans la chambre. Enfin, j’entendais quelqu’un se lever, mais comme son odeur de poisson fétide faisait trembler ce que je devais respirer, j’imaginais bien que c’était elle. Celle de Daichi était relativement différente, vu qu’il était un garçon. Quoique, à un certain stade, on pouvait presque prouver le contraire. Mais si je commence à dire ça, on sait qu’on peut faire de même de mon côté, et mon androgynie était préoccupante.

Autre chose, le bruit que je captais manquait de me réveiller ce qui signifiait que j’allais très bientôt me mettre en colère, jusqu’à ce qu’une chose n’arrive, pire que mourir, j’avais l’impression de m’être reçu un plateau de fruits de mer en plein visage. Elle s’était enfuie – et tant mieux pour elle –, cette empotée ! Me tomber dessus alors que je dormais paisiblement, comme un ange en me disant des mots doux et gentils ! Bon, d’accord, j’étais bien heureux de ne pas être assez fleur bleue pour en arriver à ce stade. Franchement, leurs niaiseries sentimentales à ces romantiques à la con, elle est juste là pour faire le joli cœur devant les agneaux et prendre un air torturé pour ramasser des cœurs. Pertes de temps. Jouer à la dinette semblait plus distrayant encore que leurs mots teintés de rose. Mais mes débats silencieux contre ceux qui crient l’amour n’ont pas lieu d’être ici et maintenant.


Je me redressais sur un coude, lentement. Mes cheveux blonds, tombants en mèches rebelles ou molles sur ma peau, dansaient sur mes épaules nues, caressaient mes joues rosies par la fraicheur du matin, se glissaient sur ma nuque et me cachaient les yeux. J’allais la tuer.
Oser me réveiller, oser me tomber dessus, si ce n’était pas de la provocation matinale ! Je vérifiais avant de lui courir après si je portais quelque chose – au minimum un boxer – et ceci fait…

« Je t’exècre, Nunnaly, je te hais même du plus profond de mon cœur. » Je pris une longue inspiration. « Et si mes draps portent ton odeur ce soir, je les ferai brûler et toi avec ! » Oui, c’était possible de canaliser autant de violence, de vulgarité et de rancœur dans un si petit corps.


Mes pieds touchèrent le sol, elle était finie. Il était pour moi aussi simple de sentir son odeur que si elle avait pris un bain de parfum, et j’imaginais que même si elle venait à faire cela, ça ne masquerait pas ses effluves de poissonnerie périmée. Je me mis à courir, évidemment, les cheveux au vent, la rage aux lèvres. Mes mains faillirent assommer la porte de coups, mais non, j’étais un être civilisé, même les crocs en avant, je préférais ouvrir les portes brusquement. Je me fichais du regard des autres qui devaient se dire « oh, mais c’est qui se petit bonhomme blond à moitié nu ? », ma priorité, ma proie, se tenait devant moi. Je la pris par le col.

« Nunnaly, comme si une personne qui empeste comme toi pouvait échapper à mon… » Flair...

Ma tête se tourna en direction d’une jeune fille, quels grands yeux ! Mais ce n’était pas ça. Mes mains en avaient lâché le col de ma victime. Une femelle Lycan. Après tout, n’étais-je pas qu’un loup qui cherchait une meute ? Une nouvelle, en plus, quelle horreur.

Non pas que je la trouvais attirante – car elle avait l'air bien trop innocente, et donc ennuyeuse à mon goût –, mais… C’était sûrement une forme d’empathie. Ou un truc louche du genre.
J’étais sûr que, si je n’étais pas torse nu – et en boxer –, elle m’aurait sans doute pris pour une fille. Encore une raison pour que je déteste ma satanée enveloppe corporelle.

Par chance ma nouvelle coloc' compris vite... elle commença à me coiffer toute en répondant à mon indiscrète et regretté question très, mais alors très déplacé.
Jiro était mon frère, et Matsuko ma soeur.
Mais la guerre me les a enlevé, comme elle m'a volé mon père...
Je suis la dernière des Shimisu...
*Tiens? Il commence à pleuvoir? *
-Désolé.
Elle posa la brosse.
J'ai dû mal à me contenir quand je parle d'eux.
* c'est vrai, il ne peut pas pleuvoir à l'intérieur...*
-Voilà tes cheveux sont démêlés !
Sa voix était triste...
C'est pour ça que je voulais vivre dans un monde de solitude... parce que temps qu'on a des gens autour de sois on finit toujours par blesser ou être blessé... Les mots ont un puissan pouvoir, un pouvoir effrayant.
_Merci. Dis-je en souriant.
_Parce que les mots ne font pas que blesser... tu le sais bien Gabrielle...
Toujours la même voix dans ma tête. La voix de cet homme... Pourquoi je n'arrive pas à me souvenir de lui... je ne peux même pas revoir son visage... même si j'y pense fort, il reste un mystère... pourquoi?
Comme pour répondre à toutes mes interrogations un nouveau fantôme du passé apparu, celui était chaleureux et agréable, il n'avait rien d'effrayant, il me rappella des souvenirs doux et ... sucrés...
Bref, elle réclama une de mes sucettes.
Elle me reconnue assurément vu son expression...
Elle regardait ma sucette avec insistance, * non mais quelle gloutonne!!! *
Elle sortit ses yeux de malheureuse avec sa voix de gamine innocente et dit:
-" Je peux, en avoir une les filles? J'ai trop faim, la cantine était à vomir. * Non jure! C'est un cantine! Tu t'attendais à quoi? Pauvre naïve!! *
-C'est mon argument ... * Comme c'est convainquant!*
-Au fait moi c'est Guimauve ! * Non ,j'crois pas, non...*
-Heu , je veux dire Lira mais ça tu le sais déjà Gaby ! " * Oui, oui je sais!!! et d'ailleurs...*
Pourquoi Lira était-elle ici, du haut de sa vie simple et merveilleuse comment avait-elle pu finir ici...
Bref, je lui lançais une de mes sucettes.
_Elle est à la fraise!
Après un moment je repris:
_Lira... je ne sais pas comment tu as fini ici, mais tu devrais partir tu as échapper à un fléau pour un autre...
Me rendant compte de l'égoïsme dont je faisais preuve j'essayais d'arranger ma phrase.
_Mais bon, maintenant que tu es ici c'est trop tard je suppose... de toute façon il y a certaine chose dont je voudrais te parler.
[color=white]C'est important...[/color] murmurais-je.
J'allais, il me semble ajouter un truc gentil du genre " je suis contente de te voir" mais la porte s'ouvrit brusquement et la vendeuse rousse entra comme une folle qui aurait le diable à ses trousses.
Ce qui devait être le cas, car elle vint se cacher derrière nous.
"Bonjour je me présente Nunnaly Wolker désolée je m'incruste juste pour ma survie dans ce monde j'ai mon coloc à mes trousse ! "
*Coloc...Diable?
Coloc...Diable?
Coloc...Diable?
Coloc...Diable?
Coloc...Diable? *
Bref... j'allais lui dire de dégager, mais le diable entra à sa suite.
* oh, mais c'est qui se petit bonhomme blond à moitié nu ?*
* Mais Pu**** pourquoi une gamine, qui est en fait un mec, entre à demi à poil dans MA chambre à MOI*
Elle euh... Il attrapa la rouquine par le col, déjà que Kita ne sentait pas la rose en plus la vendeuse qui sent le poisson et l'autre cabot... sans parler de Lira qui avait une odeur juste indéfinissable...
* Je veux qu'il sorte... MAINTENANT *
Je sentis la fureur monter en moi, mais yeux prirent leur teinte écarlate... pour me calmer je mordis à pleine dents, à plein crocs dans ma sucette, qui avait désormais une saveur qui se rapprochait plus de la boue que de la framboise...
Le p'tit blond lâcha le col de la rousse pour se tourner vers la blonde... * Bah, entre chiens ils doivent se sentir moins seul...*
Bref, après m'être calmer et avoir avalé cette fichue sucette saveur terre mouillé, j'attrapais rose bonbon et poil de carotte pour les tirer vers mon lit, je lançais une sucette à la rouquine * aux mures cette fois!! *
Je m'adressais au p'tit blond:
_Comme tu le vois, on est entre fille et on a des choses importantes à dire... alors sauf si quelqu'un y voit une objection, je me tournais vers Kita, car elle était la seule en droit de me contredire dans cette pièce qui était désormais également la sienne, je te demanderais de sortir au plus vite de cette pièce, je fis un regard glacé, qui avait en fait la couleur du feu, je ne voudrais pas devoir de chasser moi-même...
Je me tournais ensuite vers Lira et Nunnaly.
_Quant à vous, si vous tenez à rester je vous prierais de ne pas faire de bruits et de ne pas déranger ma tranquillité. Je me sentirais mal de jeter dehors Lira avec qui je dois absolument discuter et la vendeuse qui m'a si bien conseillé...
Puis vers ma nouvelle coloc':
_Si tu as quelque chose à ajouter... Après tout, c'est aussi ta chambre maintenant!
_Tu pourrais essayer d'être plus gentille non?
* Fichue voix! *

-J'en veux! J'en veux une ! Maintenant , S'il vous plait !

La fille qui venait d'entrer avait de longs cheveux...roses ?
*Eh ben dis donc, elle est sûr de pas se perdre celle-là...*
Bref...malgré ses cheveux que je trouvais très originals, elle était plutôt jolie. Je dirais même qu'elle inspirait la joie de vivre.

-Je peux, en avoir une les filles?. J'ai trop faim, la cantine était à vomir. C'est mon argument ...Au faite moi c'est Guimauve ! Heu , je veux dire Lira mais ça tu le sais déjà Gaby !

J'allais lui dire qu'elle pouvait prendre celle qui était sur mon lit Quand Gabrielle lui en lança une en disant :

-Elle est à la fraise !

Je posais la brosse sur le table de chevet et m'approcha de Lira.

-Salut ! lançais-je. Moi c'est Kita. Heureuse de faire ta connaisance !

-Lira... reprit Gaby, je ne sais pas comment tu as fini ici, mais tu devrais partir tu as échapper à un fléau pour un autre... Mais bon, maintenant que tu es ici c'est trop tard je suppose... de toute façon il y a certaine chose dont je voudrais te parler.

Au moment où j'allais proposer de les laisser seules pour ne pas les gêner dans leur discussion, la porte s'ouvrit...encore ! Cette fois ci, c'est une fille aux cheveux roux complètement affolée qui entra dans la chambre. Elle se précipita et se cacha derrière nous.
*Mais qu'est-ce qui lui prend à celle-là ? Elle a vu un fantôme ou quoi ?*

-Bonjour je me présente Nunnaly Wolker désolée je m'incruste juste pour ma survie dans ce monde j'ai mon coloc à mes trousse !

Ok...j'avais décidément accosté sur une île de taré... Puis une autre fille la suivit...à moins que ce ne soit un garçon. Oui c'est ça, c'était bien un garçon...et en boxer en plus !
*Non mais personne ne lui a appris à s'habiller à celui-là ?!*
Sans s'occuper de nous, il attrapa Nunnaly par le col.

-Nunnaly, comme si une personne qui empeste comme toi pouvait échapper à mon…

Il s'arrêta et se tourna vers moi. Un peu effrayé, je fis un pas en arrière et me renversa sur le lit de Gaby. Celle-ci prit la parole :

-Comme tu le vois, on est entre fille et on a des choses importantes à dire... alors sauf si quelqu'un y voit une objection (elle se tourna vers moi) je te demanderais de sortir au plus vite de cette pièce, je ne voudrais pas devoir de chasser moi-même...

Je la vit ensuite se tourner vers les deux autres filles mais je n'entendit pas ce qu'elle leur dit. Mon regard était bloqué sur le garçon. Et mes sens...je ne sais pas...les odeurs s'intensifiaient et le moindre bruit me faisait sursauter. Lentement, je me relevais.

-Si tu as quelque chose à ajouter... me dit Gaby. Après tout, c'est aussi ta chambre maintenant !

Je ne répondit pas, toujours bloquée sur le blondinet.
*Il sent le chien...*
Je ne m'approchais pas, trop effrayée. D’ailleurs, je ne savais même pas pourquoi j'étais effrayée. C'est vrai après tout. Il n'allais pas se transformer en loup-garou et se jeter sur moi, non ? Cette pensée me fit l'effet d'un froid glacial. Je frissonnait et ma tête se mit soudain à tourner.
Je me sentis tomber au sol.
Une douce chaleur m’enveloppa.
Une forure dorée me recouvrit, des crocs et des griffes me poussèrent. Mon nez s'allongea jusqu'à devenir museau et mes oreilles se dressèrent sur ma tête.
Sans savoir comment, je venais de me transformer en loup.

Je bougeais ma tête dans tous les sens, m'observant avec horreur.
*Mais qu'est-ce qui m'arrive ?!!!*, voulus-je crier. Mais seul un rugissement de loup apeuré sortit.
Je voulu m'enfuir. Mais ayant du mal à coordonner mes quatre membres, je m’étalais, le museau sur le carrelage froid, au pied du blondinet...

Je l'ai fixé tellement avec insistance, que Gaby me lança une sucette !
-Elle est à la fraise ! dit elle d'un ton blaser.
*OUIIII, victoire* Double pensée * Danse de la joie *
La blondinette apprentie coiffeuse se présenta :
-Salut ! Moi c'est Kita. Heureuse de faire ta connaissance !
Puis Gaby la coupa :
-Lira... Je ne sais pas comment tu as fini ici, mais tu devrais partir tu as échapper à un fléau pour un autre... * Si tu crois que j'ai pas capter que tu essayais de te rattraper ma vielle * Mais bon, maintenant que tu es ici c'est trop tard je suppose... de toute façon il y a certaine chose dont je voudrais te parler.

Kita semblait gêner de la réaction de Gaby et moi surprise par ses paroles, plus particulièrement blessé par le fais qu'elle veuille rattraper sa phrase .
Je voulu me retenir mais je me jeta sur la sucette comme prise d'une pulsion incontrôlable. je la déballa et puis j'allais la porter à ma bouche quand un poids mort me tomba sur les épaules *HOOOOOOOOOOO, c'est quoi ce bordel ? On peut plus manger en paix dans ce monde ? *

Derrière moi une fille ou plutôt la fille du hall, m’entraînait dans sa chute pour se cacher en dessous de moi *sisi j'allais t'en parler *, puis elle dit :

-Bonjour je me présente Nunnaly Wolker désolée je m'incruste juste pour ma survie dans ce monde j'ai mon coloc à mes trousse ...

Kita était surprise et moi désespéré ma sucette avait glisser sous le lit je tendit la main et la porta à ma bouche pour savourer son délicieux gout de ... GLACES AUX ÉPINARDS POURRIS!! *Ne vomit pas! Non Lira , Non! *

Et une jeune fille blonde au slip rambourrer fit son entrer .Je pouvais donc comprendre que c'était UNE homme ...Sur son slip moulant il y avait un petit poney Arc en Ciel!
(Très mignon tous ça mais juste une fille en jupe courte plisser qui coiffe sa colloque, qui est elle même mouillée et qui cuscute une sucette d'un air supérieur ...En face d'elles ce trouve Une fille au cheveux rose (double parenthèse: Moi en l'occurrence !) habiller légèrement, assise MALENCONTREUSEMENT su une rouquine en âge qui oblige la jeune fille en rose à ce coller à elle et à coter ce tien UNE homme qui veut zigouiller tout le monde ! NON,ça choque personne ? OK,donc toi le petit Yuriste derrière ton écran je te voix...Alors tu relis cette phrase et tu enlève tes idées mal saine de ta tête ! MERCI CORDIALEMENT, CYRIL LIGNAC ) .

Puis LA Garçon chopa Nunnaly par le col et lui dit sadiquement :
-Nunnaly, comme si une personne qui empeste comme toi pouvait échapper à mon…

Il se tourna vers Kita et remuant son nez comme un petit Lapin tout mignon et gentil comme si son odeur l'intriguer * OK,tirez -moi les cheveux s'il vous plait, c'est quoi ce fou qui sent les jeunes filles? (Il ne la sent pas Lira à des pètes au casque, faite pas attention à ce quel dit ) Il a vu la vierge Marie ou quoi ? *
Kita reculait !*Tu m’étonne un détraqué nasal ce trouve dans la pièce *Mais elle semblait troubler par CETTE Garçon qui était à moitié en rûte ( La aussi elle délire à cause de la cantine infâme) , elle tomba à la renverse sur le lit de Gaby, qui foudroya du regard la gamine qui est en faite un mec!!
Gaby nous tira moi et Nunna vers elle et dit au Gamin(e):
-Comme tu le vois, on est entre fille et on a des choses importantes à dire... alors sauf si quelqu'un y voit une objection (elle se tourna vers Kita ) je te demanderais de sortir au plus vite de cette pièce, je ne voudrais pas devoir te chasser moi-même...
*Gaby mode Pitt-bull enclencher *

Elle continua avec :
-Quant à vous, si vous tenez à rester je vous prierais de ne pas faire de bruits et de ne pas déranger ma tranquillité. Je me sentirais mal de jeter dehors Lira avec qui je dois absolument discuter et la vendeuse qui m'a si bien conseillé...
Et conclut avec un :
-Si tu as quelque chose à ajouter... Après tout, c'est aussi ta chambre maintenant!.
Qui était bien évidemment adressait à Kita !
Kita balbutié et divagué à coté du lit comme une bouée à la mer *Elle est malade ?* Moi je continuais de regarder ce gamin androgyne et de toute façon je ne pouvais bouger,Gaby m’agrippait comme un morpion!

Puis je voulu jeter un oeil à Kita qui avait l'air mal, sauf que c'était un gros chien, tout dorée...
J'ai laissé échapper un :- " Il est beau le touuuuutouuuuu ! " J'étais comme émerveillée ! *C'est mieux qu'à Wall Disney ici! *
Le chien bougeait la tête dans tous les sens et pousser des cries de terreur, il patinait sur le sol de la chambre et se retrouva au pied du gamin à la cheveulure dort.Le chien qui après réflexion est en fête un loup ne bouger plus d'un poil...
Dans ma poche, il y avait des sucres donc je les pris et m’approcha de l'animal en lui murmurant :
-Tien ! DOGI DOGI DOGI DOGI tu veux du miam miam ?

Puis je m’assaillais à coter de lui pour le rassurer, je sortis mon grelot et le fis teinter et cajola le Loup , Je me demandais ou avait bien pu passer Kita, mais en faite les yeux du loup, était bien ceux de Kita ! *Dacodac! Je vous reçoit 5/5! Bienvenue à Edward Toulouse Lira* Je voyais bien qu'elle était en panique, alors je sortis cette phrase si rechercher et tellement vrais,pleine de réflexion et de réalisme :
-Le pingouin appelle la madeleine prisonnière de la terreur de Monsieur Patate...

Moi je suis le pingouin, toi tu es la madeleine et tu es prisonnière de la peur de ton gène, qui est lui représenter par MR.Patate...Mais il faut vivre avec et trouver le calme intérieur...(dis-je d'une voix douce, avant de reprendre en brayant) PARCE QUE MOI LES PATATES DE CE GENRE JE LES BOUFFES,SI TU VEUX JE LES BOUFFES TES PATATES MOI !!

Je repensais maintenant à ce que Gaby pouvait bien vouloir me dire, tout en santant le souffle du Loup s'apaisait *En même temps avec ce que je vient de brayer * ...
Je me dis que Gaby avait raison, j'avais quitter un fléau pour un autre, mais ce fléau... LUI! était rigolo et agréablement supportable *Je ne vais pas m'ennuyer sur cette île * et puis maintenant ces jeunes gens étaient ma famille ! *Nan? *
J'eu une sorte d'image particulière, comme...... C'était flou, mais elle m'avait extrêmement surpris ! C'était l'image d'un enfant souffrant ....!
Puis voyant Kita ce calmer je me leva, pour me diriger vers la porte,pour l'ouvrir, puis sortir avant de claquer la porte VIOLEMMENT !

Apparemment ma merveilleuse entrée avait créé une certaine animosité chez quelques présentes. Mais leurs problèmes ne me dérangeaient guère : haïssez-moi, petites niaises. Votre rage n’est qu’une infime partie de la miennes, et si celle-ci n’était que feu, le monde entier en aurait sûrement morflé. Mais bon, quoiqu’il en était, je n’étais pas le bienvenu, et je m’en fichais éperdument. La miss suceuse de sang était d’ailleurs la plus affectée par mon arrivée en scène : c’est sûr que pour elle, deux vulgaires chiens des rues, une poissonnière emplie de l’odeur de sa boutique, et une chose indéfinie qui n’avait pas une odeur particulièrement agréable mais pas si horrible que ça imprégnaient l’air de leurs odeurs particulières. Et surtout, pas très fraiches.
Déjà que vivre avec Nunnaly et Daichi, deux poissons mourants sur des bancs de sables ou des étalages pas très bien conservés de supermarchés, était un calvaire, que ferais-je si je devais en plus supporter l’odeur presqu’indécemment sucrée d’un vampire ? De quoi me dégoûter à vie de toutes les pâtisseries du monde. Même du chocolat, alors que c’était bien la MEILLEURE chose au monde après… après internet, et la pornographie.
D’ailleurs, ça me rappelait que je n’étais pas un grand fan des femmes. Quoique, c’était « distrayant » que de les voir se soumettre à des choses impensables et… plutôt vulgaires. Mais comment je fais pour penser à du porno alors que je suis entouré de filles qui me regardent comme si j’étais un éléphant en tutu rose ?
D’ailleurs, la Lycan dont je ne connaissais pas le nom me dévisageait. J’eus presque envie de lui crier dessus. Elle avait besoin de lunettes ? Elle n’avait jamais vu un gars de sa vie ? Puis une autre, aussi, me dérangeait de ses yeux. Oui, elle me reluquait, comme si je faisais des choses étranges. Elle s’imaginait des choses ou quoi ? Je n’étais même pas en train de bouger une parcelle de mon corps alors que je sentais les odeurs venir à moi comme elles le faisaient à leur habitude.
Elle devait sûrement être prise par quelques hallucinations que je ne préférais pas connaitre – et d’ailleurs, si j’avais su à quoi elle pouvait bien penser, j’aurais déjà piqué une crise plutôt violente. D’ailleurs, il fallait que j’apprenne à contrôler mes aléas de brutalité.

La bouffeuse d’humain ramena les quelques filles éloignées d’elle vers son lit avant de me cracher quelques paroles inintéressantes. Comme si moi, j’allais sagement rester là, à jouer à la dinette avec des fillettes superficielles ? Je me permis donc de lui rétorquer de mon ton sanglant :

« Sache que je ne ressens ni l’envie, ni le besoin de participer, écouter, ou je ne sais qu’est-ce qui pourrait bien arriver, à vos quelconques discussions futiles entre filles. » Je plantai alors mes iris verts pommes dans les siens, écarlates. « Vos secrets de maquillage, vos chansons d’amour et poèmes à la con, je m’en moque éperdument. »Je levai les yeux au ciel. « Et vos babillages intempestifs, plus éprouvants que jamais, à propos des vêtements de celle-ci et des boucles de celle-là me rebutent plus qu’autre chose. » Je pointai alors du doigt miss poisson. « Mais sache aussi que cette loque humaine, ici présente, a commis un affront de la plus grande envergure envers ma personne. » J’eus un de ces sourires qui donnaient froid dans le dos alors que je m’approchais de Nunnaly. « Il convient donc que je la prenne pour la faire payer. De n’importe quelle façon et à toutes les sauces. » Je pris une grande inspiration avant de soupirer. « De plus, elle doit nettoyer mes draps après avoir commis cette faute irréparable. Donc tant que je ne l’aurais pas emmenée avec moi, je ne risque pas de bouger, et je risque de déranger vos petits secrets. Donc… »

Je tirai sur le haut de Nunnaly, j’allais finir ma phrase, mais quelque chose d’ennuyeux venait de se produire : alors que la petite blondie me regardait fixement style pédophile choqué, elle se transforma en loup. Son pelage était si lumineux, brillait comme le soleil. Ses poils soyeux apparaissaient pour la première fois, vu leur propreté – et l’air hagard de leur propriétaire était un meilleur argument pour prouver que c'était bien une première. Elle devait vraiment être désorientée pour en tomber par terre, de plus à mes pieds. Je compris ce qu’elle avait voulu dire dans son presque miaulement, et personnellement, ça me lassait. Que voulait-on qu’on lui explique, elle avait des yeux, non ? Elle venait juste de se transformer en loup. Les restes de ses vêtements jonchaient encore le sol.

« C’est triste pour tes fringues, moi aussi je suis passé par là. »

Et puis l’autre aux cheveux roses commença littéralement à délirer : voilà qu’elle pensait que ce qui était censé être son amie était réellement un chien. Où suis-je tombé ? Au pays des attardés ?
Déjà qu’une personne sensée ne s’approcherait pas d’un loup géant, mais elle se permettait aussi de lui donner des sucres ? Il fallait que je reste calme. Après tout, je n’avais plus tant de vêtements que ça, et tuer un autre de mes boxers parce qu’on enquiquinait quelqu’un de mon…

« Mais bordel, c’est pas un chiwawa. »

Ca m’avait échappé. Et très franchement, je trouvais ça pas plus mal. Mais je me fis seulement ignorer alors qu’elle disait une phrase qui n’avait aucun sens avant de murmurer une explication stupide et hurler comme une cinglée plus de bêtises encore. Je suis dans un asile. Je me demandais si elle se calmait parce qu’elle avait peur d’elle et se forçait ou bien parce que ces paroles avaient un sens caché philosophique inconnu qui m’aurait échappé, moi, amant de littérature malgré mes apparences bourrues ? Enfin, la philo’… Puis elle s’en alla. Ouah. Quelle sortie fracassante. Mon charme ravageur avait du l’éblouir trop intensément pour qu’elle puisse rester avec ma présence que tout le monde recherchait. Je me mets même à me faire des blagues à moi-même.
Plus sérieusement, je ne savais pas ce qui lui avait pris, mais elle s’était barrée. Mais bon, c’était la vie, il faut laisser les personnes s’en aller quand elles en ressentent le besoin et… je m’égarais.

Bref, je reportais mon attention sur la pauvre… inconnue. Je lui soulevais une oreille avant de lui murmurer, en essayant de ne pas être trop brusque :

« En fait, tu vois, moi aussi je suis un Lycan. Et t’inquiète pas, après avoir bousillé presque tous tes vêtements en te mettant en colère pour un rien, tu finiras par te maîtriser. En plus, tu verras, c’est super agréable de courir dans la forêt, transformé en loup. Par contre, sentir les odeurs, c’est vachement chiant, tu vois. Je vis avec deux poissons ambulants et je me demande si je ne devrais pas porter un masque à gaz. En plus, tu as souvent des besoins d’affection et ton corps est tout le temps chaud. Mais c’est super pratique si tu dors quelque part à la belle étoile. Mais essaie de pas arracher la tête de quelqu’un avec tes crocs. » Je m’arrêtais pour reprendre à voix haute, quittant ma version douce, m’éloignant de son oreille. « D’ailleurs, tu devrais apprendre à marcher, parce que si tu tombes tout le temps, ça le fera pas trop, tu vois. »

Je rangeais mes mains dans mes poches, un léger sourire aux lèvres.

« Bref, Nunnaly, pas la peine d’essayer de croire que je t’ai oubliée. »

Pour résumer ce qui venait de se passer dans la chambre :

- Premièrement : la blondinette s’est transformée en loup.

- Deuxièmement : la fille du hall, je sais pas trop quoi dire a son sujet parce que… Parce que face a un loup elle fuit pas en courent comme une personne normale qui ne serait pas au courent de ce qui se trame sur l’île.

- Troisièmement : la cliente du magasin qui m’avait reconnue quand a elle été au bord de la crise de nerfs *si elle pouvait tous nous tuer, elle le ferait sans regrets*.

- Quatrièmement : et Nys, mon cher Nys qui a commis l’erreur fatale d’aller aider la petite louve en détresse au lieu de me réduire au silence.

Grave erreur.

Dès qu’il me reposa par terre, je me mis enfin à respirer *parce que bien sûr, il avait tellement serré le col de ma chemise qu’il m’étranglait avec…*. Donc après avoir repris ma respiration, je me mis à m’éloigner doucement de lui en reculant *je suis pas con non plus, j’ai bien compris qu’il voulait me tuer, donc je vais pas me coller à lui non plus*. Je me suis approchée du bureau délicatement quand Nys se retourna.

« Bref, Nunnaly, pas la peine d’essayer de croire que je t’ai oubliée. »
Je pris mon courage a deux mains, pris la chaise du bureau et la fracassa contre Nys qui n’avait pas eu le temps de voir le coup.

- Il est mort ? Non, impossible, juste assommé !

Après cela, je pris les menottes qui trainaient dans la chambre et commençais à ligoter Nys pour pas qu’il ne me saute dessus a son réveil.

- Attendez… qu’est-ce que des menottes fichent dans votre chambre ?

Je pris une chemise qui trainait dans une armoire quelconque et la mis a Nys, parce que le voir à poil tout le temps, ça vous donne envie d’être yuriste.
Bon, passons ! Je m’approchais rapidement de la louve pour essayer de la calmer. Je ne suis pas délicate, mais je ferais mon possible pour la faire redevenir normale.
Je la pris par la taille pour la mettre sur le lit et commençai à la caresser délicatement.

- Allez, maintenant, tu n’as plus rien à craindre. Tu dois simplement te calmer et redevenir humain.

*Un Loup...je suis devenue un Loup...*

Enfin une Louve plutôt.

*Peut-être suis-je en train de rêver...*

Lentement, je recule du blondinet et m'assoie péniblement. Un petit couinement de douleur sortit de ma gorge lorsque je m'assis sur ma queue. Mais enfin comment font les chiens, les loups, les chats pour ne pas s'écraser la queue ?!? Ça fait vachement mal ! Je tourne la tête et la dégage sur le côté. Quelle sensation bizarre ! C'est là que je remarque mes vêtements sur le sol. Ils sont tout déchirés ! Ohlala quelle poisse ! Apparemment, le garçon aussi les avait vu car il me dit :

-C’est triste pour tes fringues, moi aussi je suis passé par là.

"Moi aussi" Comment ça moi aussi ?! Avant que n'ai pu exprimer ma curiosité, Lira s'écria :

-Il est beau le touuuuutouuuuu !

Elle s'approcha de moi en sortant quelque chose de sa poche.

-Tiens ! DOGI DOGI DOGI DOGI tu veux du miam miam ?

Elle tendait le sucre vers ma gueule. Je secoua la tête et grogna. Puis elle s'assit à mes côtés et me cajola comme pour me rassurer.

-Mais bordel, c’est pas un chiwawa, entendis-je

Puis d'un coup elle dit une phrase sortit du fin fond de l'espace :

-Le pingouin appelle la madeleine prisonnière de la terreur de Monsieur Patate...

Puis elle expliqua :

-Moi je suis le pingouin, toi tu es la madeleine et tu es prisonnière de la peur de ton gène, qui est lui représenter par MR.Patate...Mais il faut vivre avec et trouver le calme intérieur... (puis elle continua en gueulant) PARCE QUE MOI LES PATATES DE CE GENRE JE LES BOUFFES,SI TU VEUX JE LES BOUFFES TES PATATES MOI !!

Ce changement de ton me surprit tellement que je m’arrêta presque de respirer. Lira se leva et sortit de la chambre en claquant la porte derrière elle ce qui me fit sursauter, mon ouïe étant trop fine à mon goût. Puis, à mon grand étonnement, le garçon me souleva une oreille. Je ne bougea pas.

-En fait, me murmura-t-il, tu vois, moi aussi je suis un Lycan. Et t’inquiète pas, après avoir bousillé presque tous tes vêtements en te mettant en colère pour un rien, tu finiras par te maîtriser. En plus, tu verras, c’est super agréable de courir dans la forêt, transformé en loup. Par contre, sentir les odeurs, c’est vachement chiant, tu vois. Je vis avec deux poissons ambulants et je me demande si je ne devrais pas porter un masque à gaz. En plus, tu as souvent des besoins d’affection et ton corps est tout le temps chaud. Mais c’est super pratique si tu dors quelque part à la belle étoile. Mais essaie de pas arracher la tête de quelqu’un avec tes crocs.

Pendant qu'il parlait, je remarqua un mouvement sur le côté mais n'y prêta pas attention. Il se recula et reprit à voix haute :

-D’ailleurs, tu devrais apprendre à marcher, parce que si tu tombes tout le temps, ça le fera pas trop, tu vois.

*Donc lui aussi est un Loup, enfin un Lycan. Peut-être qu'il pourrait m'aider à comprendre ce qui m'arrive...*

Oui parce que là moi, je patauge. Et puis c'est pas ma faute si je tombe ! Vous le savez pas mais c'est hyper compliqué de marcher avec quatre pattes ! Bon ok je n'ai fait que trois pas mais quand même ! Bref ! Le garçon, dont je ne connais toujours pas le nom, s'adressa à Nunnaly en rangeant ses mains dans ses poches. Au même moment, la jeune femme souleva une chaise de bureau et la fracassa contre le blondinet. Et en même temps, comme pris d'une pulsion protectrice je l'avertis d'un aboiement. Mais je ne fus pas assez rapide. Le Lycan tomba à terre, assommé. Je m'approcha de lui et lui renifla le visage. Il ne bougea pas. Mais pourquoi la rousse avait-elle fait ça ? Pendant que je restais près de lui, elle le menotta (*Quoi, elle se trimbale avec des menottes ?*) et le couvrit d'une chemise. Puis elle s'approcha de moi, un peu trop rapidement. Pensant qu'elle en avait aux Lycans (vu que le garçon en est un et que moi aussi, apparemment) je reculais d'un pas, la fixant avec méfiance. Si elle veux m'assommer, elle devra d'abord en discuter avec mes crocs !

*Pourquoi je pense comme ça moi ?*

Mais je sentis qu'elle ne me voulais aucun mal. Je la laissa donc approcher, tout en restant suspicieuse. Elle tendit les mains vers mes hanches et essaya de me soulever. Mais elle vois pas que je dois peser au moins 80 kilos ! Ou même plus, vu la taille que je fais... Elle se mit à me caresser délicatement.

-Allez, maintenant, tu n’as plus rien à craindre. Tu dois simplement te calmer et redevenir humaine.

*Oui j'aimerai bien redevenir humaine... Mais comment faire ?*

Mais pourquoi a-t-elle dit que je n'avais plus rien à craindre ? Si j'avais tout comprit, c'était à elle qu'en voulait le garçon. Pour une histoire de draps, je crois... Mais pas à moi, du moins j'espère. Après tout, si on est tout les deux des Lycans, on ne devrait pas plutôt s'entraider ? Quoi qu'il en soit, l'idée qu'elle lui avait peut-être fait mal me rendait...pas furieuse mais presque.

*Comment ce fait-il que je réagisse comme ça alors que je ne le connais pas. Peut-être un truc de Loup...une sorte d'esprit de meute.*

Je secoua à nouveau la tête. Ce délire avait assez duré ! Et je voulais vraiment redevenir humaine. Laissant Nunnaly, je me dirigea vers mes vêtements complètement déchirés. Puis soudain, ma vision se brouilla...pour revenir à peine quelques secondes plus tard. J'étais couchée sur le sol, ma frange me tombant dans les yeux. Un frisson me parcourue et je réalisa soudain que je m'étais re-transformée. Et que j'étais aussi nue qu'un bébé venant de naître ! Me recroquevillant sur moi même et m'entourant de mes bras, je restais ainsi, des larmes coulant toutes seules sur le sol.

Kita Shimisu s'était transformée en loup...
Laissant au passage les lambeaux de ses vêtements sur le sol de MA notre chambre *et c'est elle qui nettoiera! *
Pas si étonnant après tout... mais vu sa réaction ça devait au moins être la première fois * parce que pour s'étaler comme ça... *
Elle avait peur, mais je dois avouer que ça ne me fit ni chaud ni froid, je ne suis pas du genre à avoir de la peine pour les autres ou encore moins à avoir pitié d'eux et toute personne censée m'en remercierait d'ailleurs.
N'empêche, il fallait la calmer... sinon ma chambre finirait comme celle des deux autres mec louches qui étaient passés l'autre jour! * C'était comment leurs noms déjà? *
_Dis-lui un mot gentil! Me poussa la voix.
Comme c'était hors de mes fonctions, je réfléchissais à une autre solution, mais blondie choisit ce moment-là pour répondre à ma provocation, me parlant de:
-Ses envies et besoin * dont je me fiche totalement.*
-De secrets de maquillage * j'en ai pas... *
-De chansons d'amour * quelle horreur! *
-De poèmes * sans commentaire.*
- De vêtements * les miens sont très bien merci.*
- De boucles d'oreille * j'vois pas l'intérêt...*
-Et d'une certaine loque humaine *ah! Enfin quelque chose que je comprends! Il parle de la vendeuse c'est ça? *
-Sans oublier sa personne * ben! ça m'aurait étonné va!*
Puis il recommença avec:

-Des draps et une faute irréparable. * oui... ben c'est pas mon problème!*
Je me préparais à lui arracher la tête, mais je fus encore interrompu par cette fichu voix:
_La violence m'est pas une solution, imagine que Lira soit blessé!
Plus ça allait plus je trouvais que cette voix ressemblait aux hallucinations débiles de Bella dans le tome 2 de twilight quand son pseudo vampire à la c** l'abandonne et oui ça aussi ça me tapait grave sur les nerfs.
Le minus se tourna vers Kita, pour lui expliquer certain truc de loup je suppose, il prit une voix un peu plus gentille, enfin, il me sembla, mais c'était certainement la colère qui perturbait mes oreilles.
_Alors? Ce mot gentil? Il vient?
J'allais essayer! Je dis bien essayer de le faire, de dire un truc gentil, moi, mais Lira commença à raconter des tonnes de choses totalement incohérentes, je n'en retins d'ailleurs pas grand-chose, seulement les plus louches:
Madelaine prisonnière de M.Patate qui se fait bouffer par Lira... ou par un pingouin... j'ai pas trop compris...
Bref, sans raison apparente elle quitta la chambre juste après...en claquant la porte de façon bruyante! Ce qui, comme vous vous en doutez, me tapa sur les nerfs!
J'allais lui crier un truc méchant, mais il arriva un truc génial au p'tit blond... Poil de carotte l'assomma avec une chaise!! * cette fille est géniale♥... ou super louche ça dépend... mais en tout cas c'est genial!*
Puis elle commença à l'attacher avec des menottes et...* minute... pourquoi y'a des menottes dans MA chambre?? *
Bref... puis elle ouvrit MON armoire et pris MON unique chemise pour la mettre au cabot... * non mais elle déc**ne là...*
Et pour finir dans son carnage, elle s'assit sur MON lit pour consoler MA coloc' * Elle abuse pas un peu là?*
Finalement une question résonna dans ma tête... deux options s'offraient à moi.
-J'aide le blond à tuer la rousse.
-J'aide la rousse à échapper au blond.
Oups, j'avais oublié la troisième.
-Je les tue tous les deux...
Je commençais à imaginer le plan idéal pour me débarrasser d'eux, mais Kita (toujours loup) se leva et repris sa forme humaine.
Eccroulée et totalement nue au milieu de ses vêtements déchiré elle commeça à pleurnicher...
J'ouvris mon armoire, attrapais la première veste et lui déposais sur les épaules:
_Si tu n'as rien à mettre tu peux te servir dans la commode, il manquerait plus que tu te promènes à poil!
_Tu vois que tu peux être plus ou moins gentilles quand tu veux? Murmura la voix d'un ton amusé, mais bon, c'est pas encore trop ça...
* tu ne te tais donc jamais? *
Passant mon doigt sur la joue de la jeune fille je murmurais:
_Il me faut pas pleurer, si tu pleures, fais-le en secret, sans que personne ne te voit... sinon tu vas te faire dévorer... par des monstre bien plus effrayant que toi ou moi...
Je me levais d'un bon.
_Bref... je me tournais vers le cabot toujours ligoté, que vais-je bien pouvoir faire de toi... tu parlais de maquillage tout à l'heure il me semble... mais je meurs aussi d'envie de te faire des couettes... quel dilème!!! dis-je d'une voix la plus sadique et excentrique dont j'étais capable.
Je me tournais vers la rouquine.
_Toi, par contre, ou tu m'aides pour expier ou tu dégages! Lui-dis un sourire angélique aux lèvres.

[ Attention, post pourri à mort. ]

C’était plutôt douloureux que de se prendre une chaise en pleine tête, on est obligés de passer par la case des étoiles et finalement, le vide. Pas spécialement doux comme méthode pour se défendre. On serait dans un dessins-animés, je me serais envolé et j’aurais aussi perdu quelque dent. Mais pas de sang, les enfants ne doivent pas voir ce genre de choses. Et j’aurais pas vraiment eu mal, aussi. Mais nous sommes dans la réalité. Je sentais déjà le liquide à l’odeur métallique couler en une ligne courbe sur mon front, et la douleur, elle ne se faisait pas prier.
Mon corps était partiellement engourdi, je ne savais plus trop quoi penser. Ou plutôt, je ne pouvais plus le faire. Mon cerveau pleurait. On me rouait de coups le crâne. Je m’éclatais le front au sol… et bien que ce ne soit que quelques impressions, elles n’étaient pas des plus agréables.

La morsure du froid sur mes poignets, mon esprit passait en mode « on », plus ou moins facilement, plus ou moins rapidement, plus ou moins agréablement. Dans tous les cas, c’était plus « moins », mais on s’en doutait. Mes paupières, elles, étaient trop lourdes, je n’avais ni le courage, ni l’envie de les voir, et surtout, de les entendre se payer ma tête. Ce fut ma lèvre inférieure qui dû supporter mon mécontentement. Ma mâchoire molle ne me laissait pas vraiment l’occasion de me défouler contre un quelconque bout de chair, mais les tics restaient des tics. Ou s’en allaient. Mais dans mon cas, les tics étaient ce qu’ils étaient et ne se barraient pas en cours de route, comme quoi, je n’étais pas spécialement chanceux.
De plus, ma plaie devait déjà être en train de s’infecter et le sang avait déjà séché sur l’une de mes tempes touchées, mais un batteur professionnel se plaisait toujours à me frapper sans se retenir… D’ailleurs… qui étais-je ?
La question s’imposa d’elle-même, elle pulsait dans mon esprit, plus vive encore que les battements de mon cœur. Je soulevai des montagnes avec mes yeux pour observer, l’air hagard, perdu, les murs, les vêtements au sol, et trois filles. Je bougeai les mains en vain. Je remarquai que je ne portais qu’une chemise, de quoi me faire rougir à la seconde même. Je me trémoussai sur la chaise en faisant en sorte de me cacher, sourcils froncés, joues cuisantes, détournant le regard.

« Ne regardez pas… »

C’était tout ce que j’avais pu dire… en allemand. Ma langue natale m’était venue instinctivement. Comment pouvais-je d’ailleurs savoir si c’était réellement celle que je pratiquais normalement ? Je balayais une seconde fois du regard la pièce. Je ne fis pas attention à ce que me dit la brune dont émanait une certaine odeur écœurante. J’arrivai à reprendre, en anglais :

« Hé… qui êtes-vous, et où suis-je ? Non, d’abord, qui suis-je ? »

Je clignai plusieurs fois des yeux encore, tentant de remettre mes idées en place. Effort inutile, tout était parti, envolé.

Et un de moins !

Nys était hors d’état de nuire, je ne courais donc aucun danger. Enfin presque !
La chambre était entourée de fragment de de bois et de paille. Les mots que Gabrielle venait de prononcer raisonnaient dans ma tête

_Bref... que vais-je bien pouvoir faire de toi... tu parlais de maquillage tout à l'heure il me semble... mais je meurs aussi d'envie de te faire des couettes... quel dilemme!!!
Toi, par contre, ou tu m'aides pour expier ou tu dégages

Dans la façon dont elle me regardait je n’avais aucune envie d'être contre elle

* je suis fatiguer de me battre contre Nys donc une nouvelle adversaire non merci !*

Je fixais Nys pour voir si il se réveillerait bientôt mais aucun signe ne montre que la belle au bois dormant vêtu d’une chemise Blanche aller vous faire l'honneur de sa présence.

*attendez chemise … blanche ….. armoire prise ……………. Oh non pas ça !*

- Gabrielle pour ta chemise tu passeras à la boutique je t'en donnerais une autre. Mais par contre toi miss tu es commise d’office pour venir me rendre visite à la boutique. Dis-je d’une d’un ton ironique à la petite blondinette qui avait sûrement du manger du lion au déjeuner.

« Ne regardez pas… »

Une voix venait de retentir dans la chambre

« Hé… qui êtes-vous, et où suis-je ? Non, d’abord, qui suis-je ? »

Nys venait de se réveiller. Tel un louveteau désemparé il nous fixait dans le blanc des yeux comme si on était des étrangers à ses yeux. De la larme de sang dégoulinait de sa Joue.

Du sang ! * je ne l’avais pas frappé si fort pourtant*

Je pris un mouchoir de ma poche pour lui plaquer contre sa Joue et arrêter l'hémorragie.

-Nys tu ne te rappelles pas de nous * ne se rappelle t’il pas qu'il veut me tuer aussi ?*

Je compris vite que même avec tout la volonté du monde je ne pourrais pas lui soutirer d’informations. Je n’avais plus d’autre choix que de m'occuper de lui en attendant qu'il veuille me tuer une nouvelle fois.

J'entendis une armoire s'ouvrir, un frottement de vêtement et des pas venant vers moi. Quelqu'un me déposa une veste sur les épaules.

-Si tu n'as rien à mettre tu peux te servir dans la commode, il manquerait plus que tu te promènes à poil !

Gabrielle. C'était elle qui m'avait recouverte. Mais je ne bougeais pas, trop étourdie par ce qui venait de se passer. Ça ne faisait même pas une demi journée que j'étais arrivée à Maryoku, que déjà le sort s'acharnait contre moi. *Mais qu'ai-je dont fait de si atroce dans une autre vie pour mériter ça ?* Je continuais à pleurer quand je sentis un contact froid contre ma joue chaude. Je relevais la tête. Gaby était là et elle me murmura :

-Il ne faut pas pleurer, si tu pleures, fais-le en secret, sans que personne ne te voit... sinon tu vas te faire dévorer... par des monstre bien plus effrayant que toi ou moi...

*Des monstres plus effrayant qu'elle ou moi ?* Mais de quoi parlait-elle ? Étais-je un monstre du fait que je me transformais en Loup ? Oui...peut-être avait-elle raison...après tout, n'importe qui m'aurait traité de cette façon en me voyant. Mais elle ? Pourquoi se qualifiait-elle de monstre ? Peut importe. Ma tête avait assez chauffé comme ça. Tandis que je m'asseyais sur le sol, ma coloc' se releva et se tourna vers le jeune homme inconscient. Un filet de sang coulait sur son front. Un frisson me parcourut lorsque l'odeur parvint à mes narines. N'étant pas habituée à sentir si bien les odeurs, j'eus un léger haut le coeur. Gaby prit une voix sadiquement excentrique et dit qu'elle avait envie de faire des couettes à ce pauvre garçon. Puis elle laissa le choix à Nunnaly de partir ou de l'aider. J'allais répliquer mais la rousse fut plus rapide que moi ; je me renfrogna.

-Gabrielle pour ta chemise tu passeras à la boutique je t'en donnerais une autre. Mais par contre toi miss tu es commise d’office pour venir me rendre visite à la boutique.

La dernière phrase m'était adressée. Je la regardait et un petit sourire étira mes lèvres.

-D'accord, j'y ferai un petit saut quand j'aurai le temps, répondis-je d'une petite voix enchantée.

Puis la voix du blessé attira mon attention.

-Ne regardez pas…

Ce n'était ni du japonais, ni de l'américain, mais de l'allemand. Ce garçon étais donc originaire d'Europe. Même si je n'étais pas à côté de lui, je pouvais sentir la chaleur de son corps et sa confusion. Puis il continua en anglais ce qui me permit de comprendre.

-Hé… qui êtes-vous, et où suis-je ? Non, d’abord, qui suis-je ?

*Il a perdu la mémoire.* Je me levais pour le rejoindre mais Nunnaly fut plus rapide : elle sortit un mouchoir de sa poche et essuya le sang qui coulait.

-Nys tu ne te rappelles pas de nous...dit-elle.

Je ferma la veste de Gabrielle et vint m'accroupir aux côté du jeune homme dont je connaissais enfin le nom. Il avait à nouveau fermé les yeux. Mais pour quelle raison ? S'était-il à nouveau évanoui ou essayait-il de reprendre lentement ses esprits. Le pan de la veste me recouvrait les jambes jusqu'aux genoux et bruissa lorsque je posa délicatement une main sur la joue du Lycan.

-Nys, soufflais-je en espérant qu'il ouvrirait les yeux.

Puis relevant légèrement la tête, je m'adressa à Nunnaly :

-Tu l'as frappé fort pour qu'il oubli jusqu'à son nom. Pourquoi as-tu fais ça ?

Ma frange me tombait dans les yeux, les cachant. Je serrais les dents pour éviter de crier sur la rouquine et je retenais des larmes qui ne demandaient qu'a dégringoler sur mes joues. Je réagissais comme si elle avait assommé un ami de longue date alors que c'était la première fois que je rencontrais Nys. Comme je l'avais pensé plus tôt, peut-être étais-ce un truc de Lycan. Et même si ce n'étais pas le cas, Nys avait l'air d'être plus expérimenté que moi dans ce domaine. Je lui demanderai sûrement de m'expliquer. Enfin, si il retrouvait ses esprits. Relevant la tête, je regarda tour à tour Nunnaly puis Gaby.

-Je ne vous laisserez pas lui faire quoi que ce soit. Il a oublié qui il était par ta faute Nunnaly. Vous voudriez vraiment faire une mauvaise blague à quelqu'un d'amnésique et d'inconscient en plus ? Tout en sachant très bien que, si il se réveille et qu'il n'a pas retrouvé ses souvenirs, il ne saura même pas qui vous êtes. Il ne comprendra pas pourquoi vous lui aurez fait ça. Le mieux à faire c'est de l'aider à se souvenir ou du moins attendre qu'il se réveille...en espérant que sa mémoire lui sera revenue.

Je les fixais toujours, guettant le moindre de leur mouvement. Elle ne toucheraient pas au Lycan tant que je serai là. Je me rendis compte que j'avais laissé mon instinct parler, que la seule chose que je voulais, c'était protéger un membre de mon espèce.

Le gamin blond se reveilla, il commença à gigoter sur sa chaise... j'allais lui sortir un sarcasme mais poil de carrote m'adressa la parole:
-Gabrielle pour ta chemise tu passeras à la boutique je t'en donnerais une autre.
La suite ne me consernait pas alors me re-consentrais sur le Blond qui commençait serieusement à me parraitre bizarre... on aurait dit... une gamine qui avait honte d'elle même...
Il dit quelque chose dans une langue que je ne comprennais pas... de l'allemend peut-être...* c'est bête... j'ai choisie l'option Italien...*
« Hé… qui êtes-vous, et où suis-je ? Non, d’abord, qui suis-je ? » reprit-il, mais en anglais cette fois.
* Il se moque de nous? *
J'avais formuler l'interrogation à voix haute mais la rousse fut plus rapide:
-Nys tu ne te rappelles pas de nous...
*Bah... c'est aussi bien... comme ça il nous fichera enfin la paix!*
Kita s'approcha de du gamin et posa sur lui une main protectrice.
-Tu l'as frappé fort pour qu'il oubli jusqu'à son nom. Pourquoi as-tu fais ça ?* P'ff... les loups s'enerve vraiment pour rien...* songeais-je en soupirant.
Elle nous regardait, un coup moi, un coup l'autre. *cette situation commence à m'agacer...*

-Je ne vous laisserez pas lui faire quoi que ce soit. * Parce que tu penses sincerement pouvoir m'empecher de faire se que je veux?* voulus-je dire... mais je me retint... je n'avais pas envie d'avoir ma coloc' pour ennemi.
- Il a oublié qui il était par ta faute Nunnaly. Vous voudriez vraiment faire une mauvaise blague à quelqu'un d'amnésique et d'inconscient en plus ? Tout en sachant très bien que, si il se réveille et qu'il n'a pas retrouvé ses souvenirs, il ne saura même pas qui vous êtes. Il ne comprendra pas pourquoi vous lui aurez fait ça. * Kita 1... Gaby et Nunna...0*
-Le mieux à faire c'est de l'aider à se souvenir ou du moins attendre qu'il se réveille...en espérant que sa mémoire lui sera revenue.
Je lui tournais le dos et commençais à bouder.
-Pas question que je l'aide! Il l'a cherché! il n'a pas à entrer dans une chambre qui n'est pas la sienne comme ça!
Je me tournais vers la rousse et fis mon regard le plus noir.
-Et ça vaut aussi pour toi!
Je soupirais pour rependre mon calme.
-Je ne l'aiderai pas mais je ne lui ferai rien non plus si tu y tiens! de tout façon c'est pas marrant d'embeter un mec à demi endormi! braillais-je.
Je commençais à faire les cent pas... finalement je fis volte-face vers Kita.
Je la regardais dans les yeux jusqu'à ce qu'ils devienne rouge et m'approchais du garçon, je me penchais vers lui et attrappais son poignet toujours entourait des menotes que Nunaly lui avait mises.
Je pressais les menottes jusqu'à ce qu'elles se brisent et envoyais les lambeaux à la rouquine.
Je me tournais vers Kita.
-Maintenant fais ce que tu veux, mais ne me dérangez plus!
J'allais m'assoir et bouder sur mon lit, finalement j'apprappais mon lire et commençais ma lecture., non sans soupirer une dernière fois.

J’étais largué, dans tous les sens du terme. Comment étais-je arrivé ici, qui étaient ces personnes, aussi gentilles avaient-elles l’air d’être ? Je n’étais moi-même identifiable. Rien à mon sujet ne me venait à l’esprit. Tout était flou, tout était caché. Je ne pouvais même pas reconnaitre mon visage. Comment se pouvait-il que je sache encore parler avec tout ça ? Je jetai un regard autour de moi une dernière fois. C’était quasiment sûr que cette pièce était dans la partie « mémoire immédiate », impossible de m’en souvenir si même mes plus profonds souvenirs avaient été endommagés.
Une fille qui sentait très fort le chien se plaça devant moi pour me protéger. Mais que se passait-il bon sang ? Une autre, à l’odeur sucrée et écœurante, défit les menottes que j’avais aux poignets. Quelle force ? Comment était-elle capable d’un tel exploit ?
Je me relevai alors pour m’observer dans un miroir. Je ressemblais à… à pas grand-chose, à vrai dire. Je passai sans délicatesse une main dans mes cheveux blonds. Je ne me souvenais pas être une pute, si ? N’y avait-il pas qu’elles pour se laisser bronzer à ce point en étant blondes ? C’était gênant. Je ne pouvais même pas savoir ce que je faisais de ma vie.

Je glissais mes yeux de visages en visages avant de prendre la main de Nunnaly dans la mienne.

« Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu es la personne qui me connait le mieux, ici. Serais-tu… »

Je pris une grande inspiration avant de plonger mes yeux dans les siens. C’était très important.

« Ma meilleure amie à qui je dis tous mes secrets et qui sauraient comment je m’appelle, pourquoi je sais parler en allemand et qui connait mes parents et tout ça ? »

Pourtant, il y avait quelque chose qui clochait. Elle n’avait pas une odeur que j’appréciais particulièrement. Je n’étais pas un grand fan des fruits de mer. Encore moins des crevettes humaines.
Je m’approchais alors de l’autre fille. Celle qui sentait le clebs. J’avais l’impression de pouvoir trouver le réconfort avec elle. Peut-être serait-elle aussi mon amie ? Je jetai un regard à Nunnaly.

« Peut-être devrais-je m’habiller en premier lieu. »

Même si je ne savais pas comment, vu qu’en me regardant, mon appartenance sexuelle me laissait… pantois(e) ? Etais-je une fille très plate aimant bronzer ou un gars pas très costaud qui ressemblait à une fille ? En plus, je ne savais ni ou trouver mes vêtements, ni où m’habiller ni… ni tout.
N’empêche, je fis une courbette polie à la fille pas très agréable en lui souriant poliment.

« Je suis désolé de vous avoir dérangée. Au revoir, peut-être. », puis dans un autre souffle, « Nu… Nunnaly, c’est ça ? Pourrais-tu me montrer où est ma chambre, s’il te plait ? Je… enfin... »

Je baissais légèrement la tête.

« Tu veux venir, euh… » Je posai mes yeux sur la blondinette. « Désolé, je n’arrive pas à me souvenir de ton nom. Tu es ? »

Comment pouvait-on proposer à quelqu’un dont le nom seul nous semblait flou de venir, comme une fleur, me regarder me changer. Peut-être allions-nous nous parler et tout ça ? Peut-être avaient-elles le pouvoir de me rendre mes souvenirs. Peut-être étaient-elles proches de moi au point de savoir si… Si… Mes joues s’empourprèrent, je m’agitais légèrement, faisais basculer mon poids d’une jambe à l’autre. Honte.

Chambre 1 :

« Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu es la personne qui me connait le mieux, ici. Serais-tu… »

*Pa…pa…Pa…pardon ! Il a dit quoi le nabot exhibitionniste qui ressemble à la blonde dans la petite maison dans la prairie !*

« Ma meilleure amie à qui je dis tous mes secrets et qui sauraient comment je m’appelle, pourquoi je sais parler en allemand et qui connait mes parents et tout ça ? »

-Oh fatch de… je pensais pas que j’avais frappé si fort !

« Peut-être devrais-je m’habiller en premier lieu. »

*Nan tu croix !* Nys commençait à bouger dans la pièce il se diriger vers la porte tandis que moi je reste là, abasourdi sur ce qui venait de se passer. Mon cynisme naturel venait de remonter à la surface. Pauvre Nys si jeune est déjà sénile, quelle tristesse.
Bon ce n’est pas ça mais la ça devient dangereux de traîner avec ce nabot surtout si il me prend pour sa Meilleur amie.

« Je suis désolé de vous avoir dérangée. Au revoir, peut-être. »

*Ouf il part !* je me faufilait discrètement loin de Nys, loin des ennuis en perspective sur la pointe des pi…

« Nu… Nunnaly, c’est ça ? Pourrais-tu me montrer où est ma chambre, s’il te plait ? Je… enfin... »

*/crispement/ est mer** je sais que c’est de ma faute si tu as perdu la mémoire mais là c’est plus un coup du sort, ni le carma. Et puis zut *-Oui bien sûr !! Viens c’est par là

Je me dirigeais vers la porte pour sortir en priant dieux pour que Daichi ne soit pas dans la chambre. Je ne voulais pas qu’il voit le carnage que j’avais fait avec notre colocataire adoré !

« Désolé, je n’arrive pas à me souvenir de ton nom. Tu es ? […], Désolé, je n’arrive pas à me souvenir de ton nom. Tu es ? »

*Quoi par ce que en plus on doit se la coltiner la miss. Désolé je n’ai rien contre les chiens mais un ça me suffit largement. Snif… sans déconner j’ai vraiment du être une cona***dans une autre vie pour mériter ça*

-Gab on te laisse tranquille, désolé pour le dérangement. Passe à la boutique dès que tu peux je te rembourserai la chemise que je te dois !

La poignée de la porte enfoncée, je pris les devants pour montrer notre chambre a Nys et à la nouvelle venue. Quelque pas plus tard (3 pas) on arrivait devant la chambre 2 ! La chambre la mieux rangée de tout le pensionnat ! J’enfoncer la poignée et ouvri la porte.

-Bon bain voilà ! bienvenue dans la chambre 2 !

Gabrielle commença à s'énerver et ne voulut pas aider Nys. Sous prétexte qu'il était entré dans notre chambre sans permission. Bon d'accord, ce n'était pas correct ce qu'avait fait Nunnaly et lui, mais quand même ! Je commença à penser qu'elle était un peu rancunière...jusqu'à ce qu'elle plonge son regard rouge sang dans le mien. Je déglutis.
*S'il te plaît, ne me fait pas de mal*, m'entendis-je penser. Puis je secoua la tête. La guerre m'avait vraiment traumatisé...
En réalité, Gab brisa les menottes qui emprisonnaient les mains de Nys avant de les envoyer sur Nunnaly.

-Maintenant fais ce que tu veux, mais ne me dérangez plus ! me dit-elle avant d'aller bouder sur son lit.

-Gab...

Elle ne m'écouta pas, préférant se plonger dans sa lecture en soupirant. Génial ! Je me dispute avec la fille dont je vais devoir partager la chambre pendant un bon moment, dès mon arrivée ! Ça promet dis-donc ! Je reportais mon attention sur Nys, qui s'était relevé et qui nous regardait tour à tour. Tout en tenant la veste qui me couvrait, je me remis debout au moment où le Lycan prit la main de la rouquine dans la sienne.

-Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu es la personne qui me connait le mieux, ici. Serais-tu…

Il prit une grande inspiration tandis que Nunnaly écarquillait les yeux. Et je me rendis compte que je retenait mon souffle, attendant impatiemment la suite des événements. Et je ne fus pas dessus.

-Ma meilleure amie à qui je dis tous mes secrets et qui sauraient comment je m’appelle, pourquoi je sais parler en allemand et qui connait mes parents et tout ça ?

Je me retint de rire. Après tout, la situation n'était vraiment pas drôle. Mais imaginer Nys, cinq minutes plus tôt, voulant faire payer Nunnaly, je cite : de n’importe quelle façon et à toutes les sauces, et le voir maintenant lui demandant si elle était sa meilleure amie était...complètement et irrévocablement...impossible. Il avait vraiment plus toute sa tête. C'est d'ailleurs ce que dû se dire Nunnally car elle était complètement abasourdie.

-Oh fatch de… je pensais pas que j’avais frappé si fort !

-Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ? demandais-je un peu trop durement en me rapprochant.

Nys se rapprocha de moi aussi. Il m'observait avec un regard emplit de questions. Puis il en jeta un à Nunnaly.

-Peut-être devrais-je m’habiller en premier lieu, fit-il, encore confus.

-Nys...

Je me sentais un peu gênée de devoir lui dire qu'il avait débouler en caleçon dans la chambre. Surtout qu'il avait l'air complètement perdu et honteux et je n'avais aucune envie d'en rajouter.

-Non, rien...dis-je finalement en me reculant d'un pas et en resserrant la veste sur mon corps.

D'ailleurs en parlant de s'habiller, je ferai bien de trouver des vêtements potables. Tandis qu'il s'excusait auprès de Gabrielle pour le dérangement, je ramassa les guenilles qu'étaient devenues mes affaires après ma transformation.
*Super*
C'est alors que je remarquais que la rouquine s'éloignait discrètement de Nys.
*Froussarde va*
Seulement, elle n'eut pas l'occasion d'aller plus loin.

-Nu… Nunnaly, c’est ça ? Pourrais-tu me montrer où est ma chambre, s’il te plait ? Je… enfin...

Je souris légèrement en la voyant se crisper. Elle pensait se débarrasser de Nys en l’assommant mais la situation venait de se retourner contre elle.

-Oui bien sûr !! Viens c’est par là, finit-elle par accepter.

Elle se dirigea vers la porte et moi vers mon lit, posant ce qui restait de mes vêtements sur celui-ci. Je m'apprêtais à ouvrir ma valise mais Nys s'adressa soudain à moi.

-Tu veux venir, euh…Désolé, je n’arrive pas à me souvenir de ton nom. Tu es ?

-Ce n'est pas grave, répondis-je en souriant. Ce n'est pas ta faute si tu ne te souviens plus de rien.

Je fis un regard noir à Nunnaly qui s'était arrêté, l'air mécontent que Nys m'ai proposé de les accompagner.

-Je suis Kita. Et si j'ai bien compris, toi et moi on est pareil. Enfin, on a la même capacité à se changer en...

Je m'arrêta. Ce n'était vraiment pas le moment de lui dire qu'il était un Lycan.

-Euh...oublie, ça n'a pas d'importance pour l'instant, balbutiais-je. Laissez-moi juste enfiler quelque chose d'autre et je vous suis.

J'ouvrit ma valise, attrapa la première chose qui me venait sous la main et fonça dans la salle de bain. En moins d'une minute j'avais enfilé un short en jean et un débardeur bordeaux tout simple. Je rejoignit les autres et posa la veste sur le lit de ma colocatrice.

-Merci Gab !

-Gab on te laisse tranquille, désolé pour le dérangement. Passe à la boutique dès que tu peux je te rembourserai la chemise que je te dois !

Nys et moi suivîmes Nunnaly jusqu'à...la chambre d'à côté. Elle l'ouvrit et lança :

-Bon ben voilà ! Bienvenue dans la chambre 2 !

L'odeur me frappa en plein visage et je recula de deux pas, non sans plaquer mes mains devant mon nez.

-Kuso ! lâchais-je. Mais c'est quoi ça ?

Ça sentais...je ne savais même pas ce que ça sentait tellement il y avait d'odeurs mélangées ! Et la chambre était un véritable fout...bor...désordre. Lits défaits, paquets de chips par terre, vêtements entassés...
*Je vous en pris...dîtes-moi que c'est un cauchemar...*