ouf! une chambre vide!

Je fonçais à toute allure vers les dortoirs , mais je ne savais pas où aller , en vérité je savais seulement que je voulais être seule , alors je me suis engouffré dans les couloirs espérant trouver ma chambre . Je venais de me promettre de me concentrer sur le présent et à la moindre occasion j'ai cédé au passé *je suis vraiment une idiote* . Heureusement j'avais ravalé mes larmes et j'avais cessé de courir.
Je pus réfléchir calmement et je trouvais finalement la chambre numéro 1 !
Je baissais lentement la poignée en me posant plusieurs question :
*Les 2 autres sont-ils déjà arrivé ?
Si c'est le cas pourrais-je changer de chambre pour être seule?
Si je ne peux pas supporterais-je de recommencer à vivre avec d'autres personnes?
Et s'ils ne sont pas gentil ?
Mais on sent fou de ça je vais pas faire ami-ami avec qui que se soit !
Je suis venu ici pour échapper à la guerre mais aussi pour être seule.
Bon le plus important c'est les lieux ! Pourrais-je vraiment me sentir à nouveau chez moi quelque part ?
Bon voyons quoi ressemble cette chambre?!*
Et oui! j'étais du genre à me poser des questions débile et à m'inquiéter pour rien!
J'entrais dans la vaste pièce d'un pas lent et mal assuré , je fus rassurée en voyant que j'étais seule, mais je fus aussi éblouis ! et pas vraiment dans le bon sens du terme ! La chambre était ... luxueuse, un peu trop même, comme tout se que j'avais pus voir de cette île en fait! Les murs étaient claires le plafond aussi , le sol lui était en parqué marron foncé. On y trouvait également , dans chacun des 4 coins un grand lit 2 places. Contre les murs face à face il y avait 2 grandes armoires à partagé en 2 surement avec la personne sur le lit en face de nous. Il y avait une fenêtre sur chaque murs et la pièce était très lumineuse trop à mon gout.
Je regardais la grande armoire , même le quart aurai suffit pour rangé le peu d'affaires que j'avais. Je fixais ma valise tristement *j'irais faire un tour aux boutique de vêtement ,j'en ai vu plein en arrivant* . Je m’apprêtais à rangé mes affaires mais je fus prise d'une sorte de pulsion et je fermai tout les rideau de la chambre me retrouvant ainsi dans le noir. *je me sens mieux comme ça * pensais-je doucement .
Je déballai donc mes valise dans le noir et j'étais très bien comme ça! à mon grand regret j'eus fini en moins de 10 min ! *il faut vraiment que je fasse les boutique*
Je tournai la tête vers le lit au fond à gauche de la chambre *va pour celui là!*. Je me dirigeai donc vers ce lit et une fois arrivais devant je m'écroulais de tout mon poids dessus . Une fois allongée je me recroquevillé sur moi même et repensais à tout à l'heur , à mes frère,à la vieille dame , à ma solitude . Les larmes me montèrent aux yeux , celle-là je les laissaient couler, autant qu'elles sortes! Mon cœur me faisait atrocement mal , mais la douleur s'atténuait au fur et à mesure que mon esprit s'embrumait, peu à peu j'entrais dans le monde des rêves , un sommeil peu profond mes tout de même agréable .
*Pourvut que personne ne vienne l'interrompre *

je suis désolé pour la longueur du post ><

Après avoir pris mon ticket de chambre, je ne me sentais pas d'aller dormir et rêvasser dans mon lit, ou encore parler avec mes nouveaux coloc'. Une soudaine envie me disait "va te promener Nomeno... tu découvriras peut être quelque chose de passionnant...". Cette voix des plus bizarre ne me perturbait pas plus que ça... Puisque de toute façon, il me fallait tôt ou tard visiter cet endroit.

J'avançais donc sur la droite du bâtiment, ayant l'idée d'en faire le tour avant de monter à ma chambre. De minutes en minutes de jour feignait de s'éloigner encore et encore. Et moi, je marchais en sa direction comme pour le rattraper, lui dire de ne pas encore se finir, car pour moi ce n'était que le début de l'aventure. Un héros ne commence pas une histoire le soir ! Mais le matin aux aurores afin de profiter de la fraicheur matinal ainsi que de la protection qu'offrait le petit matin aux voyageurs... Bizarrement, moi, je préférais la fin d'après-midi, le moment où se levait le vent froid, et où sonnait la tuile aux loups. L'heure qui faisait frémir les honorables gens, celle qui faisait se taire les boutiques, et faire fermer les fenêtres ; le jour se taisant et faisant la révérence à la noble lune. Celle qui éclairait mes pas et mon sabre. Le guidant jusqu'à mes ennemis, dans une nuit glaciale...

"ARF !" m'exclamais-je. "Une nouvelle fois nostalgique ! Rien ne va plus... Et puis ce soleil qui ne veut pas partir"

C'est sur ces mots, que l'astre éclaira de mille feux orangé le bâtiment et se fenêtres. C'était le signe de la fin que j'attendais. Alors que je m'amusais à défier le dernier rayon de soleil de mes yeux jaunes, un bruit attira mon attention vers la gauche... Des rideaux qui se tiraient. Je riais. Un sons affreux à ma droite. Je regardais d'un air inquiet en la direction du bruit non identifié. Un chat. Je riais une nouvelle fois * plus de peur que de mal...*. Je m'accroupis et tenta la main vers lui, puis il parti. Surpris et énervé au premier abord, je ronchonnais, me disant que ce chat n'avait sans doute pas les idées claires pour me fuir ainsi... Puis, en regardant bien, je remarquai un oiseau mort, avachit sur un lit de pierres brisées.

La tristesse n'est pas vraiment le mot exacte pour exprimer ce que je ressentais. C'était plutôt une sorte d'ironie du sort... Je fuyais la guerre, alors que le petit oiseau, lui n'avait pas réussi à échapper à un chat.

Je m'approchais vers de la carcasse, lorsque la voix de tout à l'heure me dit tout bas : "Au détour d'un sentier une charogne infâme - Sur un lit semé de cailloux, - Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, - Brûlante et suant les poisons, - Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique - Son ventre plein d'exhalaisons". Sur ces mots d'une laideur affolante, mes yeux me piquèrent, et ma gorge s'assecha; ma tête me fit soufrir, et pour tant je riais et riais d'un son diabolique. Mes mains bougeaient toutes seules, et allèrent saisir l'oiseau pour lui tordre le cou et lui arracher les pattes.

"NOON !" Mon cri désespéré me ramena à moi et je pus reprendre le contrôle de mon corps. Affollé et horriblement anxieux, j'attrapai mon sac de mes mains pleines de sang, et courrai à toute allure, revenant sur mes pas, pour aller dans le bâtiment, le plus loin possible de cette scène macabre.

Une fois arrêté dans un couloir et reprenant mon souffle, je pus repenser à la scène. Cette image de l'oiseau défiguré me donna envie de vomir... Et cette odeur de sang... Il fallait que je trouve ma chambre pour me déshabiller et mes laver.

Je reprenais donc mon sac, et je partis à la recherche de ma chambre. Mon coeur battait bien trop fort pour que je fus en états pour entendre ne serait-ce le bruit de ma marche, ou la résonance dans le vaste couloir.Après quelques temps à marcher, je trouvai la chambre numéro 1. Je l'ouvris sans taper, toujours plongé dans ma forte émotion de tout à l'heure. Je ne pris pas vraiment le temps d'observer la pièce. Mais elle était noire. Moi qui venais de dehors où la lumière était une vive lumière du soir, je ne voyais strictement rien dans cette fichu pièce. Alors, par sens normal des choses, j'allumai. Là, c'est une grande pièce qui s'offrait à moi... Un lustre, un sol, des fenêtres, des armoires, des lits, et...... Une fille ? Oui... c'était bien ça... Je restais planté là, cherchant la réponse à cette vision peu commune pour un garçon de mon âge.

"Bas oui... forcément...." Disais-je trouvant la réponse. Vous vous attendez à quoi hein ? Que je n'allais pas faire de bruits, la laissant se reposer, comprendre que les chambres de cet établissement de m**** étaient mixte ? Bien sûr que non... Ce n'est pas ça le vrai moi !

"Elle en a profité qu'elle savait que j'étais mignon !" Et oui... la logique et moi... u.u

Mais trêve de bavasries, je ne m'attardais pas dans l'entrée. Car ma mission principale était de trouver la salle d'eau. Je posai mon sac par terre, et alla en direction de ce que l'on peut communément appeler les "chiottes". Là, je pus me rincer rapidement mes mains en sanglantées, et en profiter pour vomir un petit coup dans le bidet d'à coté. Je rinçai le tout pour ne pas laisser de traces de cette histoire, que j'essayais désormais d'oublier.

Je revins dans la salle où dormait la jeune fille. Je m'assis en face d'elle, et je la dévisageais d'un regard critique, quand à son âge certain et au fait qu'elle se soit couché habillé... Avec la chaleur de la pièce mieux valait être à poile ! Décidément, je ne comprendrais jamais les filles...

Quand j'ouvris à nouveaux les yeux j'étais dans la maison de la vieille dame. Mes frère étaient endormi , leur têtes posé sur mon lit , la vieille dame, elle, était assise sur le fauteuil dans le coin de ma chambre. Je fus prise d'une lueur espoir , qui très vite commença à grandir en moi* ouf ! se n’était qu'un rêve !* mais très vite mes belles illusions se brisèrent , ce monde de rêves et d'illusions commençais déjà à disparaitre. Une odeur , une douce odeur de sang avait imprégné mon rêve... ou plutôt la pièce où se trouvait mon corps.
Il n'y avait pas que cette douce odeur de sang elle était accompagné d'une autre odeur bien moins plaisante ... une odeur de ... de vomis?
Je bougeai mon bras et le plaçait sur mes yeux puis je ne puis m'empêcher de dire cette phrase:
"je sens , je sens l'odeur du sang"
J'avais prononcé cette phrase tellement bas que personne, mis a part moi n'aurai pus l'entendre * pas une personne normale en tout cas*.
J'ouvrais enfin les yeux et la première chose que je voyais était en faite... une personne ! Dans ma chambre à moi il y avait un gamin de 12 ans!* à bien regarder il doit en avoir un peu plus...*
Mes yeux étant encore un peu embrumés, je ne voyais du garçon que sa silhouette ,il était assez petit et plutôt maigre. Le voile sur mes yeux avait disparu et je le distinguais maintenant parfaitement malgré l'obscurité , ce qui d'ailleurs m'étonna. Il était assit face à moi et me dévisageait je voyais ses yeux couleur or brillaient dans le noir et je remarquais aussi ses court cheveux blonds *quelle beau cheveux!*.
*Si ce garçon est un camarade de chambre je ferais peut-être mieux de me présenter, non? ou peut-être que si je l'ignore il va comprendre que je n'ai pas envie de discuter? et d'abord pourquoi il s'est assit en face de moi et pourquoi il me dévisage? Je sens toujours l'odeur du sang est-ce que ça vient de lui?*
Je décidai finalement de me présenter correctement * autant commencer en bon terme et expliqué que je préfère être seule *.
Je me redressais et je remarquais que mes yeux pleuraient encore * je n'ai pas du dormir longtemps*.J'essuyais les larmes qu'ils restaient sur mes joue et aperçu quelque chose sur les habits du garçon du sang encore frai.
*donc ça venait bien de lui*
Je n'arrivais pas à détacher mon regard des petites taches de sang sur son Haut .Je sentis une flamme éclairer mes yeux , et certainement que mes yeux d'améthyste virèrent à l'écarlate voir au pourpre pour la première fois depuis longtemps ils ne reflétaient pas le passé , ils reflétaient le sang. Cette flamme qui partait de mes yeux écarlate brula tout mon corps jusqu'aux extrémité des chacun de mes doigts et de mes orteils . Sans que je la contrôle ma main s'avança vers les taches de sang * que suis-je en train de faire au juste?*
Je ne contrôlais même plus mon corps , ce , qui, je doit l'avouer , me fis atrocement peur. Cette pensée me permis de retrouver mes esprits.
Je me redressais d'un bond et fixais la garçon. La flamme me brulait toujours de l'intérieur, j'avais mal... très mal , mais , je devais lui dire.
"Enchantée... de te rencontrer... Je m'appelle Gabrielle Baskerville... j'ai 17 ans ...et...on ma attribué cette chambre... je suis venu sur cette île pour échapper à la guerre mais aussi et surtout ... pour ... pour être seule .
Si non devons partager la même chambre... autant nous entendre... alors... pour commencer... je t'en pris ... fait disparaitre ... l'odeur du sang ... s'il te plait , je t'en supplie..."
En disant cela je souffrais tellement que je m'étais mis à transpirer et les larmes me montèrent même au yeux , de ma vie jamais je n'avais pleuré pour de la douleur , c'était la toute première fois , la brulure s’intensifiait dans ma gorge , je distinguais les vaisseaux sanguins du garçon , j’entendais son sang couler dans son corps
* si seulement cette fichu odeur ... si seulement elle pouvait disparaitre*
J'étais parti sur cette île en espérant échapper à toute souffrances, mais, je venais de supplier un inconnu de m'aider et en faisant cela je lui confiais aussi mes faiblesse.
Pour la dernière fois je pris sur moi et je plantais mon regard écarlate dans le sien , dans ses yeux or.

La belle aux bois dormant venait de se réveiller. *Elle était endormie ? Bas merde alors... j'ai dû la réveille avec mon petit vacarme. Et puis... c'est pour ça qu'elle n'a pas répliqué à mon insinuation grotesque. Tss... quelle plaie. Une colocataire qui dort le soir, habillé et en plus en pleurant. Mais le soir quoi ! C'est le moment où on sort en boite avec ses copines et son mec à son âge.* De toute évidence, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez cette fille.

Quelques éléments allèrent appuyer ma hâtive conclusion, se révélant juste, ou du moins exacte. En effet, elle se redressa, essuya ses quelques larmes sèches restante, puis regarda mon t-shirt. Elle resta planté là plusieurs minutes. *Mais que diantre ai-je fais pour récupérer une telle énergumène ?* pensais-je... Mais cette pensée s'évapora, lorsque je vis son regard qu'elle portait sur moi. Un beau regard rouge flamboyant. Ce n'était ni de la couleur du feu, ni vraiment celle des coquelicots qui fleurissaient dans les champs à mon arrivée sur cette île... Mais ces yeux étaient de la couleur sombre et puissante du sang. Je voyais dans les pupilles de la jeune fille, une vive passion qui l'emplissait de ses feux ardents.

Au début, j'eue peur. Peur pour ma vie, peur pour ces yeux étonnants. Mais ensuite, bien vite, je me rendis compte que ce rouge était le miens. Ces yeux étaient les miens. Ces flammes étaient les miennes ! Ce corps à l'identique lorsque je me prenais de folie pour un combat, lorsqu'un évènement déplaisant ou triste m'arrivais : lorsque que tout entier de colère j'étais fait.

Pour la première fois de ma petite, mais néanmoins dure, existence, je voyais un pareil phénomène. Je l'avais au départ comparé à ma fureur, mais il était tout autre. Le phénomène s'intensifiait au fur et à mesure que la fille avançait sa main vers moi, ou plutôt vers mes taches de sangs. Mon regard était perdu dans l'étendue rougeâtre et glacé de ses yeux. M'inspiraient-ils de la peur ? Non... En réalité j'éprouvais une véritable attirance pour ce corps, j'étais tellement bouleversé que j'en rougissais presque... Même si je savais que toute cette affection n'allait pas à moi, mais au sang qui coulaient, inlassablement en mon corps, et sur mon haut. Pour tout dire : j'étais charmé.

Soudain, la jeune fille se redresse, en enlevant sa main. Cet instant me parut toute une vie... Cette intensité... Ce stress... Tout cela me laissait comme pétrifié, alors que la jeune fille essayait d'articuler quelques mots, ou peut être des phrases sans queue ni tête. J'avais compris qu'elle s'appelait Gabrielle... Comme un ange. Terrible contraste avec l'évènement présent... quoi que... Si ma mémoire est bien ce qu'elle est, je crois que l'ange gabrielle est l'ange de la mort. Et les baskerville... Maison renommée dans le temps, qui donna son nom au célèbre roman "Le chien de Baskerville". Roman comptant l'histoire d'un chien meurtrier qui sévissait dans un petit village. Elle me disait alors son âge, bien supérieur au miens, puis me disa qu'elle avait échappé à la guerre en venant ici... Au fond, c'était le but de venir ici... Tout comme moi d'ailleurs...

"...pour être seule" Ce mot me transperça de plein fouet. La solitude... Quel bien grand mot pour une si sensible et faible jeune fille.

Les mots qui suivirent n'étaient que des formalités. Je tournais la tête, sans doute déçu. J'allais ouvrir la bouche, lorsqu'elle ajouta et me demanda d'enlever et de faire disparaitre les taches de sang de l'oiseau de tout à l'heure. Je fis une mou monstrueuse. Je n'avais aucunement envie de céder à l'envie d'une fille dont je ne connaissais que le nom.

Ma décision prise, je la regardai bien dans les yeux, puis ouvris la bouche pour exprimer mon mécontentement. Puis des larmes glacées sortirent de ses yeux brulant, enlaidissant son beau visage. Ces larmes n'étaient pas les mêmes que celles de la dernière fois. C'était des larmes de torture.

Je me retournais brusquement pour ne plus les voir... C'est un horrible supplice que de voir une femme pleurer, même à mon âge. Je me remis face à elle.
"Je m'appelle Nomeno. Je ne vous dirais rien d'autre, car vous n'avez pas à le savoir. Et que cela soit clair, je n'accède à votre requête, uniquement parce que vous me faites pitié. Alors séchez ces larmes inutiles."

Sur ces mots, j'ôtais mon haut et mon short, tout deux imprégnés de l'odeur fétide de l'oiseau mort. Je fis alors couler l'eau de l'évier, mis du savon, et y trempa mes habits. Je revins en boxer dans la chambre. Je restai là à regarder la fille chamboulé, un petit moment.

"Tout va bien à présent. Arrête de chougner ! Ce n'était que du sang d'un oiseau que j'ai..." Je n'avais pu dire la fin de la phrase, tellement elle m'horrifiait.

"...que j'ai ramassé pour l'enterrer. Il s'était cogné à une vitre." Ai-je continué, d'une voix plutôt grotesque, car mentir, n'était pas vraiment mon fort.

Ensuite, je suis allé vers mon sac, pour mettre quelque chose au-dessus de mon boxer. Car cette tenue, bien que très aventageuse car dévoilant ma finesse corporel et beaux muscles bien dessinés, n'était pas très approprié pour la situation, car 1 c'est une fille, 2 elle est déjà suffisamment perturbé, et 3 cela mettait à nus mes nombreuses cicatrices, dût aux coups de sabres et aux impactes de balles. Mais malgré ça, il faisait chaud pour mettre mon pijama, et je n'avais plus de fringues à me mettre, car elles étaient en train de se laver dans la salle de bain.

Je soufflais un grand coup, puis allais m'asseoir sur mon lit, toujours en boxer.

En sortant de la chambre d'hôpital, j'entendis Kinji me crier :

"Haruna ! Attend ! Ta cla...vicule. Tss ! elle est partie. Mais comment veut-elle faire pour ne pas avoir mal si elle décide de partir si soudainement."

Comment je veux ? bah en prenant soin moi-même de mon épaule puis voilà. Ce n'était pas la première fois que je me cassais un os et encore jamais avant je n'avais eu la chance d'obtenir ne serait-ce qu'une attelle. Là, il fallait juste attendre, le temps étant bien souvent le meilleur des médicaments et tout particulièrement pour les blessures que j'avais... Il ne tenait qu'à moi d'en prendre soin pour ne point qu'elles empire.

Je marchais à présent dans la rue. La ville n'était pas bien grande et peu de gens fréquentaient les rues. En même temps, nous étions déjà le soir et comme ici le soleil se couche vite, il ne fallait mieux pas traîner. Qui sait quel genre de tarés pouvaient traîner ?

Le pensionnat ne fut pas dur du tout à trouver car il était au centre de la ville. Je rentrais à l'intérieur et me dirigeais vers les chambres du personnel pour récupérer mon sac à dos.
C'était incroyable... Le mur de la chambre B était complètement défoncé... Quant à l'intérieur de la chambre, je n'en parle même pas. Un tas de débris. Les lits renversés, les murs enfoncés, sans compter les nombreux objets affectés à la chambre qui avaient succombé à l'assaut.

Je retrouvais mon sac sous un tas de briques. Je le dépoussiérais et l'emportais avec moi. J'avais fait assez attention en m'aventurant dans ses lieux car, ayant enlevé mes chaussure avant que tout ne dégénère, j'étais pieds nus. Lion de moi l'envie de retourner à l'hôpital me faire recoudre.

Puis je retournais vers l'accueil et pris l'autre couloir, celui qui menait aux chambres. Là je fis attention à bien lire le numéro de la chambre. La numéro 1 m'apparue enfin... J'allais pouvoir me changer, me doucher et le plus important, dormir. Je me foutais éperdument de qui il y aurait dans cette chambre tant que ce n'était pas un vampire ou un fou démoniaque. Là, j'avais eu ma dose.

C'est blessée comme pas possible, arborant une attelle me prenant toute l'épaule et le bras gauche, un gros pansement super blanc au coup, (se qui ne va pas vraiment avec la couleur de ma peau qui est plus matte) et un trou recousu pas très visible derrière la tête. Sans compter que mes vêtements étaient totalement déchirer ! C'est tout juste s'ils me cachaient ma poitrine. Le jean était devenu short très mini, bien que des lambeaux restaient pendus à la base.

Bref... Je frappais sur la porte de sorte à avertir les occupants de ma venue, puis l'ouvrais.
Là, j'entrais dans une chambre sombre. Je pouvais apercevoir une fille dans son lit et un jeune garçon en... boxer. Tout de suite de mauvaises pensées m'envahirent mais je compris vite la vrai raison. Il faisait trèèès chaud ! Je posais mon sac sur un des lits puis filais à la fenêtre pour l'ouvrir. La nuit était tombée et le frai rentrait doucement dans la chambre.

Je respirais un grand coup et me tournais vers mes deux colocataires. Ils semblaient tous deux plus jeunes que moi... Mais qui sait, peut-être n'était-ce pas le cas.

"Bonjour, je m'appelle Haruna Tokosakiyu et j'ai 18 ans. Vous ?"-dis-je calmement, essayant de sourire au mieux, malgré mes nombreuses douleurs.

Alors que j'avais rassemblé toutes mes forces et tout mes espoirs dans cette ultime regard, le garçon se détourna de moi brusquement.
Je fus soulagé quand il vint à nouveau planté ses yeux ors dans les miens encore écarlate, comme je l'avais fait quelque seconde plus tôt. Alors que son regard pesait sur moi il me dit:
"Je m'appelle Nomeno. Je ne vous dirais rien d'autre, car vous n'avez pas à le savoir. Et que cela soit clair, je n'accède à votre requête, uniquement parce que vous me faites pitié. Alors séchez ces larmes inutiles."
La pitié s'il y avait bien une chose que j'exécrais c'était bien ça , moi je voudrais être sans pitié, combien de fois durant ma fuite, accompagné de mes frères avions-nous été sauvé par la pitié, alors que nous ne voulions pas être sauvés, et combien de fois, nous aurions souhaité un monde sans pitié pour pouvoir enfin mourir et en finir avec cette souffrance et ce monde tordu, mais la pitié était toujours là, et elle, elle nous épargnait à chaque fois.

La pitié, que ce garçon avait mentionné, avait engendré ma colère, et cette colère avait alimenté la brulure dans ma gorge.
Je lui aurais sauté à la gorge, j'aurai juré qu'il me provoqué avec... son sang dont la circulation avait d'ailleurs accéléré, mais, il ne m'en laissa heureusement pas l'occasion. Il partit quelque minute dans la salle de bain et éloigna enfin cette fichu odeur de sang, qui, très vite, commençait à disparaître.
La brulure qui avait ravagée mon corps atténuait peu à peu, en même temps que mes yeux perdaient leur éclat écarlate, et reprenaient leur teinte améthyste.
Le garçon revint, en boxer... et je m'étonnais à observer son corps.
Pour un garçon de sa taille il avait pas mal de muscle, même plus que la plupart des hommes...

Tout comme moi il portait des marques sur sa peau, évidemment mon tatouage sur l'omoplate ou la longue cicatrice qui fend mon dos, n'étaient rien comparé aux innombrable marques qu'il portait, pourtant il se présenta à moi sans en cacher aucune * il les assume donc toutes?*.
Il m'observa un moment puis me dit:
"Tout va bien à présent. Arrête de chougner ! Ce n'était que du sang d'un oiseau que j'ai..."
Il ne finit pas sa phrase, il sembla profondement troublé, mais, se reprit vite et sortit une suite à sa phrase qui parut plutôt être un mensonge:

"...que j'ai ramassé pour l'enterrer. Il s'était cogné à une vitre."
Il voulait donc me réconforter en me parlant d'un oiseau mort?
Il soupira et s'assit sur son lit sans daigner s'habiller.

Je le regardais, de mes yeux redevenu améthyste, pendant un moment puis mes jambes vacillèrent et je me retrouvais les fesses au sol. La brulure avait presque totalement disparu, maintenant j'avais chaud, chaud à l'intérieur, mais mon corps, lui, était gelé.
*Faut que je prenne une douche* me dis-je. Je me levais et balançais ma main dans l'armoire, attrapant les premiers vêtements qui venaient * Demain je vais faire les boutique!* et oui mon armoire était presque vide!

J'entrais dans la salle de bain je prenais à peine le temps de la regarder, elle était de toute façon, comme tout ce qui se trouvait ici, trop luxueuse à mon goût.
Je ne pris pas un bain, mais une douche, à l'eau froide, plus de chaleur aurait été une véritable torture. Je lavais également mes cheveux, que je ne séchais pas, je ne les séchais jamais. J'enfilai rapidement ma robe bustier noire et essorai mes cheveux dégoulinant.*Avec cette robe on peut voir mon tatouage, je devrais me changer peut-être? ou rester comme ça quelle importance? Lui ses cicatrices il ne les cache pas! Moi je n'ai qu'un tatouage, ma cicatrice ne se voit pas, elle, elle est cachée*.
Je finis par sortir s'en rien changer.

J'allais m'allonger sur mon lit, purée! Qu'il faisait chaud ! Je m'apprêtais à ouvrir la fenêtre quand quelqu'un tapa à la porte et entra aussitôt . Une jeune fille apparu * ou ce qu'il en reste * elle était salement amochée.
La jeune fille posa son sac sur un des lits, celui qui était le plus prés d'elle puis elle se précipita malgré son état vers une des fenêtres, toujours la plus prés et l'ouvrit, laissant ainsi entrer l'air frais de la nuit.
Elle se tourna vers nous puis dit en souriant :
"Bonjour, je m'appelle Haruna Tokosakiyu et j'ai 18 ans. Vous ?
_Gabrielle Baskerville , 17 ans , enchantée de te rencontrer." Dis-je d'un ton neutre en me redressant .
Je me tournais vers le garçon, Nomeno, allait-il se présenter lui aussi ou était-ce peine perdu d'attendre un réponse convenable de sa part?
Je souris en me disant que la 2ème option était sans doute la bonne* mais qui sait après tout? *
Je fus surprise de ses pensées qui m'arrachèrent un sourire ce soir là, mais, étonnamment, cette fois, je ne les entravais pas.

"MOUAAHAHA HA HA HA Haaa !.... "
*Je peu savoir ce qui te prends ??*
"NON RIEN !.... Chambre...Nuit.... Avec des lycéennes !!!"

*... Ta réaction montre surtout que t'as jamais eu affaire à une véritable femme de ta vie.*
"Bha qu'est-ce tu veut, me traite pas de tarée car c'est ta faute si je connait pas les "mœurs" humaines."

La remarque d'Axel fut pertinente et pendant qu'Hitan et Kinji marchaient le long du couloirs qui menaient à leurs futur chambre... Ou plus exactement leurs futur lieu de squat, Axel marmonnait différentes choses, excité comme une puce, il gigotait dans tout les sens :

"Rhââ, il me faut un sabre... Un katana.. OUAIS ! Un beau Katana flambant neuf, joli, poli, avec la lueur du soleil se reflétant dessus. Un Katana.... DONNEZ MOI UN K ! DONNEZ MOI UN A ! DONNEZ MO- *OUI BON ÇA VAS !!*

Après ce bref interlude, les deux ( trois) comparses arrivèrent enfin devant la porte de la chambre 01. La porte en bois imposante et marron donnait un genre très chic au reste du couloir qui était plutôt sombre. Hittan tourna la tête vers Kinji et lui dit d'un ton peu assuré :

-Je vais laisser faire Axel sur ce coup, je pense qu'avec lui les occupants poseront pas trop de questions... Surtout, tu évite de leurs dire la vérité si jamais ils ont des questions à propos de mes "sautes d'humeurs".

Hitan refit face à la porte et laissa les commandes à Axel, aussi excité que tout à l'heure à l'idée de terroriser une bande de lycéens, et surtout de revoir Haruna. Mais le sentiment de joie intense qui parcourait sont corps à cet instant était majoritairement dus au fait qu'il allait provoquer un chaos, aussi petit soit-il à l'échelle humaine.
*Surtout t'essaies d'être calme ok ? Un minimum. Hein ? OK ? D'ac' ?*

Il serra fort la poignée dorée de la porte, la tata puis inspira un grand coup avec son sourire si particulier. Il donna un rapide coup d'œil à Kinji puis poussa la porte un grand coup ce qui eut pour effet de provoquer un grand claquement qui se fit entendre dans toute la chambre ( si ce n'est dans tout le pensionnat) puis Axel cria avec autorité :
- OK LES MIOCHES ! ON VIENS SQUATTER ET JE VEUT PAS ENTENDRE LA MOINDRE PROTESTATION SORTIR DE L'ÉOLIENNE A M**** QUI VOUS SERT DE BOUCHE !

*Caaaaalme...Subtilitéééé.* "Ha désolé, j'avais oublié de te demander la définition de ces mots qui assaillent mon oreille."
La réponse ironique d'Axel à Hitan fut suivis d'un rapide coup d'œil des lieux.
-WOOW REGARDE HEY KINJI ! C'est l'grand luxe ici !

Cependant pas le moindre signe des adolescent dans la pièce principale. Décidant de continuer de l'effet de surprise Axel se rua vers la chambre en utilisant le canapé comme trampoline, il fut arrivé à la chambre en un temps records il ponctua sa pirouette d'un euphorique : "ZWIII !", s'arrêtant en glissade en face des pensionnaires.
"Une fille avec des cheveux longs et noirs, l'aut' warrior de la dernière fois..." * C'est Haruna... Et comment t'as pus apprendre l'anglais toi ???* " Et un gamin aux cheveux décolorés avec un... un.... HO... MON...DIEU !!!"

Les yeux d'Axel se figèrent sur l'arme blanche du gamin, ses yeux scintillaient alors qu'ils engloutissaient chaque détails de l'objet. Axel reprit cependant ses esprits et parla cette fois avec un peu plus de sérieux :

-Blague à pars, notre chambre est en miette et la direction à pas trouvée mieux que de nous envoyer squatter votre chambre alors j'espère que ce court séjour sera plaisant pour chacun de nous. Et... Tu l'as eu où ce, sabre blondinet ?

*Attend... Je rêve ou t'as essayé d'être courtois !?* "Mais j'en veux un !"

Après l'annonce de l'infirmier, Hittan c'était levé, avait prit toute ses affaires et commença à partir.

"Bon, on se rejoint en face de la chambre. Déjà que j'aime pas l'odeur des hôpitaux si en plus de ça mon odorat se développe sa va pas le faire."

Kinji fit de même, rassemblant ses affaires vitesse grand V et suivit Hittan.
Enfin arrivés au pensionnat, ils se rendirent compte que ... que ... qu'ils avaient mis un très gros bordel du coté des dortoirs du personnel, et pas uniquement dans la chambre B, mais aussi dans tout le couloir, ainsi que la porte de la chambre A.

"... Faut vraiment qu'on se calme ..."

Ainsi, ils allèrent dans le bureau de l'administration qui les autorisa exceptionnellement à loger dans une des chambre des étudiants, le temps des réparations. D'ailleurs, aucune question n'avait été posée quant à la "Destruction" de la chambre. Étrange.

Bref, Kinji, qui malgré tout avait toujours quelque peu mal et Hittan qui ... bah qui avait toujours l'air aussi mal en point se dirigèrent vers la chambre une, la "Chambre d'accueil" qui leur avait été désignée.

-"Je vais laisser faire Axel sur ce coup, je pense qu'avec lui les occupants poseront pas trop de questions... Surtout, tu évite de leurs dire la vérité si jamais ils ont des questions à propos de mes "sautes d'humeurs".
-"T'es sûr que c'est une bonne ..."

Axel, qui avait apparemment pris les commandes, ouvrit la porte d'un coup sec, et bruyant, le claquement fut très fort et Kinji, tel un réflexe se boucha une oreille.

"... idée. Bon, bah ça doit sans doute l’être."
Dit-il quelque peu gêné.

Axel, énergique, sans doutes même heureux. Cria d'un ton strict :

"OK LES MIOCHES ! ON VIENS SQUATTER ET JE VEUT PAS ENTENDRE LA MOINDRE PROTESTATION SORTIR DE L'ÉOLIENNE A M**** QUI VOUS SERT DE BOUCHE !"

Kinji, mal à l'aise suite à cette phrase sorti un simple "Désolé du dérangement" tout en se grattant la tête mais Axel, ne semblait pas en avoir énormément quelque chose à faire et continue par un magistral :

"-WOOW REGARDE HEY KINJI ! C'est l'grand luxe ici !"

Tandis qu'Axel fit autant de pirouettes que possible, Kinji salua tout les habitant de la chambre, et fit un geste discret en direction d'Haruna et pointant Axel pour lui faire comprendre que : "Aucun commentaire sur Axel".


"Blague à pars, notre chambre est en miette et la direction à pas trouvée mieux que de nous envoyer squatter votre chambre alors j'espère que ce court séjour sera plaisant pour chacun de nous. Et... Tu l'as eu où ce, sabre blondinet ?"

Cette phrase surprit Kinji, qui ne s'attendait pas à ce qu'Axel soit un minimum "Calme".
Il lui chuchota proche de son oreille : "Je rêve ou t'as essayé d'être courtois ?"

Tandis qu'Axel s'adressait au "Blondinet", Kinji se présenta de manière courtoise en direction d'Haruna et d'une jeune fille à la posture noble, mais à l'air triste.
A vrai dire, connaissant déjà Haruna il s'adressa surtout à la "Lolita". En Anglais.

"Bonjour, je m'excuse de devoir vous déranger, on à eu quelques ... "soucis" avec notre chambre, donc nous allons devoir rester ici quelques temps, j'espère que tout se passera bien ... enfin, c'est une joie ... et ne faites pas attention à mon comparse qui est ... au combien sympathique ... mais quelques peu taré. Quoi qu'il en soit j'espère qu'on ne vous gênera pas trop. Je m’appelle Kinji Orimura, je serait professeur dans la pensionnat dès que tout les soucis seront réglés, je n'ai que 22 ans, donc ne vous gênez pas à me tutoyer et à m'appeler Kinji."

Mes pensées furent interrompues soudainement par un violent claquement de porte, la porte de notre chambre avait été poussée si fort qu'elle avait produit un bruit énorme qui résonnait dans toute la pièce.
* Quelqu'un a essayé de démolir ma porte d'entrée ou quoi!? *
J'entendis alors une voix d'homme qui provenait de la pièce principal:
«OK LES MIOCHES ! ON VIENS SQUATTER ET JE VEUT PAS ENTENDRE LA MOINDRE PROTESTATION SORTIR DE L'ÉOLIENNE A M**** QUI VOUS SERT DE BOUCHE ! »
Se fut suivi d'un petit "Désolé du dérangement" d'un autre homme qui l'accompagnait le taré qui venait de hurler.
Le taré s'adressa à l'autre avec un ton enthousiaste:
« WOOW REGARDE HEY KINJI ! C'est l'grand luxe ici !
Aucune réponse , puis il y eut un bruit étrange comme si un enfant surexcité s'amusait à sauter de partout. Un grand «Zwiii » se fit entendre quand apparu soudain un homme d'environ la trentaine qui était entrée comme l'aurait fait un gamin de 10 ans.
Il nous regarda tour à tour en commençant par moi, passant par Haruna et finissant par Nomeno.
Il me sembla d'ailleurs voir s'illuminer ses yeux alors qu'il s'attardait sur le Katana du garçon.
Puis tout à coup l'homme devint sérieux et s'adressa à nous, comme l'aurait fait n'importe quel adulte responsable, c'est à dire, calmement:

«-Blague à pars, notre chambre est en miette et la direction à pas trouvée mieux que de nous envoyer squatter votre chambre alors j'espère que ce court séjour sera plaisant pour chacun de nous. Et... Tu l'as eu où ce, sabre blondinet ? »
Je restais bête * ce mec... qui saute... partout... dans MA ... chambre!*
J'essayais t'en bien que mal de garder mon calme après cette nouvelle, j'étais venu ici pour être seule déjà que j'avais du mal à supporter l'idée d'avoir des colocataires, si en plus, au moindre problème on nous envoyait des mecs louches, blessés, qui se sont retrouvés, je ne sais comment, avec leur chambre en miette à peine arrivé, j'allais finir par péter un câble...
L'autre homme celui qui semblait normale parut aussi surprit que moi que son camarade est fait une remarque « CALME », d'une voix posée et il lui chuchotât d'ailleurs quelque chose à l'oreille juste après.
Il se tourna vers Haruna et moi, mais il me semblait qu'il s'adressait plutôt à moi.
_"Bonjour, je m'excuse de devoir vous déranger, on à eu quelques ... "soucis" avec notre chambre, donc nous allons devoir rester ici quelques temps, j'espère que tout se passera bien ... enfin, c'est une joie ... et ne faites pas attention à mon comparse qui est ... au combien sympathique ... mais quelques peu taré.»
* ça j'avais remarqué*
« Quoi qu'il en soit j'espère qu'on ne vous gênera pas trop. Je m’appelle Kinji Orimura, je serait professeur dans la pensionnat dès que tout les soucis seront réglés, je n'ai que 22 ans, donc ne vous gênez pas à me tutoyer et à m'appeler Kinji."
* un prof ! Est-ce que l'autre taré aussi est prof? Parce que, si c'est le cas, je vais devoir commencer à sécher les cours dès mon arrivée! *
Confuse j'observais tour à tour les personnes se trouvant dans la pièce... En premier cet homme, le prof, Kinji, après Haruna, ensuite l'autre taré dont j'ignorais le nom et pour finir Nomeno.
Je fus prise d'une soudaine envie de partir en courant. J'étais venu ici pour être seule, je me disais qu'il serait tellement mieux de vivre dans un monde de solitude, comme ça, on serait toujours seule et on ne prendrait pas le risque de perdre ce que l'on aime, ni même d'être blessée ou de blesser autrui se serait si simple...

Je fermais les yeux j'essayais d'examiner la situation je voulais être seule, manque de chance j'ai deux colocataires, le premier arrive et une étrange soif s'empare de moi, une soif de « sang » *je dois être en train de me transformer en « vampire » enfin si l'on croit à ces choses là, le truc c'est que moi... j'y crois pas ! *
Bon après ma seconde camarade de chambre arrive * toute fracassée * suivi de 2 hommes * dans le même état qu'elle.... c'est louche... * et autour d'eux plane... une légère et douce odeur de sang.
Je sentis la flamme me parcourir partant de ma gorge et traversant, une nouvelle foi, mon corps à toute vitesse.

Par reflexe je posais mes mains sur ma bouche et mon nez comme pour cacher l'odeur mais c'était inutile. Je sentis mes yeux s'enflammer , je serrai les dents de toutes mes forces pour maitriser cette soif , cette soif de sang.
Par chance elle n'était rien comparée à celle que je venais de subir face à Nomeno, mais elle était là quand même. Je pris le risque de respirer un bon coup, mille aiguilles me transpercèrent les poumons, mais je ne perdis pas le contrôle pour autant.
Essayant de penser à autre chose, je passais la main dans mes cheveux encore dégoulinant et commencer à les coiffer, puis tout en m'adossant au mur prés de la fenêtre, je me présentais pour la troisième fois aujourd'hui:

« Je m'appelle Gabrielle Baskerville. J'ai 17 ans... dis-je d'un ton lasse
Si c'est la direction qui vous envoi je suppose que je n'ai rien à dire...
Je me tournai vers Kinji :
Si votre ami peut s'empêcher de sauter partout et de hurler pour un oui ou pour un non, je pense que la cohabitation devrait être possible.
La brulure restais présente mais supportable, mais pour combien de temps ça je l'ignorais...
*que quelqu'un me viennent en aide s'il vous plait!*
Une prière sans destinataire, j'étais perdu, j'ignorais ce qui m'arrivait mais ça m'arrivait et il fallait bien que je trouve une solution tôt ou tard.

Au final, Gabrielle s'était retourné, puis était allée dans la salle de bain afin de prendre une douche... Sans doute était-ce le meilleure façon pour elle d'oublier ce qui s'était passé et ce changer les idées. Perso, je ne voulait pas oublier ce moment. Et sans m'en apercevoir, il était devenu dans ma mémoire, le premier vrai événement depuis ma venue ici... Bien entendu je m'étais efforcer de ne plus penser à l'incident de l'oiseau, même si il m'était impossible de l'oublier concrètement. Alors je le laissais là, vacant, dans un coin de mon esprit.

Alors que je pensais, je me suis surpris en train de prendre mon katana, de l'ouvrir, de le fermer, de l'astiquer et de regarder mon reflet à travers ses trais formant le dragon doré. Des bruits m'indiquant que ma colocataire venait de finir de vaquer à ses occupations, me soufflèrent que je devais ranger mon tenro. Loin de moi l'idée de l'effrayer, ou d'encore plus la perturber. Je le fis donc, dans la plus grande des discrétions, alors que celle-ci sortait de la pièce. Je ne pus m'empêcher de contempler ses cheveux qui paraissaient encore plus long une fois mouiller.* Peut être que ma mère avait les mêmes... * Puis elle s’allongea sur son lit. Je sentis que c'était le meilleure moment pour l'aborder une seconde fois... *Après tout, c'est peut être une fille en qui je peux avoir confiance.*

Mais une chose arriva comme une fusée dans la pièce, puis ouvrit la fenêtre avant de se présenter à ma place.* Non mais franchement ! On lui a demander quelque chose à celle-là ? * Je fis une affreuse grimace, accompagné d'une mou dédaigneuse et de mon « tss... » tout à fait expressivement incorrecte.

« Bonjour, je m'appelle Haruna Tokosakiyu et j'ai 18 ans. Vous ?  
-Gabrielle Baskerville , 17 ans , enchantée de te rencontrer. »

Le ton de Gabrielle me fis rire doucement. * Mais comment peut-on mentir au point de dire enchantée de ta rencontrer sur une voix monocorde comme celle-là ? Quand on a rien à dire, faut mieux ne RIEN dire... hin hin...* Mon rire se transforma en un sourire taquin, peut être même curieux. Le nouveau spécimen qu'on venait de me donner à étudier n'était pas banal... Mon regard parcourait le corps meurtrit de Tokosa-machin. A chaque blessures rencontrées par mes yeux provoquait chez moi une impression de déjà vu... Comme si ses innombrables traces de coups me rappelaient des batailles. Mais ce qui me fis le plus jouir, c'était d'imaginer comment cette fille se les étaient faites. Beaucoup d'alternatives me venaient à l'esprit... Mais la meilleur fus tout de même l'idée qu'elle venait d'un chambre voisine, et qu'une heure torride venait de se passer entre elle et... * Et quoi d'ailleurs ? Certainement un animal pour faire de pareilles blessures... UN ANIMAL ? C'est possible ça ? * Si c'était belle et bien le cas, il ne fallait pas trop s'approcher de cette fille et de ses penchants bizarre... * A moins que ce soit belle et bien un homme... Il se devrait d'être une vraie brute, musclée et plutôt grande... Croisé avec un animal bien sûr ! Sinon le jeux n'en vaudrait pas la chandelle... Un lycan... peut être...* J'en avais aussi assurément déduit que la chambre où les deux ''tourtereaux '' avaient passé du bon temps, avait été détruite sous la violence de leurs coups et sous la lutte acharné qu'avait dû mener la jeune fille sans défense pour se libérer du joug de son prétendant forcément plus fort et plus agressif qu'elle. Si cette ''Haruna'' avait la moindre jugeote, son compagnon de jeux devait être sans doute dans ce même états pitoyable. Cette penser me plaisait tellement, que je ne faisais que dévisager la fille, d'un sourire narquois. Mon narcissisme me disait même que mon analyse était tellement parfaite, que je ne devrais pas tarder à entendre gratter à la porte, une voix criant avec désespoir le prénom de cette fille... * Impossible ! Un homme ne s'abaisserait pas à suivre une femme jusque dans sa chambre lorsqu'il a déjà essuyé un refus... *

Sur cette pensé des plus logique, je prenais de l'assurance. Ayant l'impression de déjà la connaître pas cœur. A vrai dire, jamais rien ne m'avait échappé alors. Hélas, ce trop plein de confiance en moi, avait laissé passer une erreur d'appréciation.
En effet, un bruit venant de la porte, puis des paroles, vinrent troubler mon calme et ma sérénité mentale. C'est alors qu'une brute, musclée et plutôt grande, débarqua de nul part, pour aller loucher sur Haruna.* J EN ETAIS SUUUUUUUUUUR ! C'est le lycan de la chambre d'à côté, de toutes les griffures, de Haruna, de ma prédiction, de mes livres pour enfants, des comptes de fée disney, de Harry poter, de l'internat et de ma prédiction !!!! * (non, il n'y a pas eu répétition ! Vous vous trompez u.u). Le gros plein de soupe dévisager Haruna.
Puis il dit de sa grosse voix super bizarre : ''Une fille avec des cheveux longs et noirs, l'aut' warrior de la dernière fois...".
*IL A AVOUEEEEEE !!!!! Il a belle est bien eu une relation avec elle, et de corps à corps en plus, si j'en déduis l'expression ''warrior''. Hin hin... Le piège se referme... Abus de mineur...* L'homme en suite se tourna vers moi pour vomir des mots qui ne me plaisaient que très peu à vrai dire... * Je lui en foutrais moi des cheveux décoloré ! Bouffon va...* Je re fis pour la énième fois ma mou légendaire. Faisant bien apparaître que cette dénomination ne m'allait guère, et j'irais même jusqu'à dire qu'elle me chagrinais au plus au point.
Par la suite, il dit des mots vides de sens, telle que ''dieu ''. * Croyant en plus ! On est pas dans la merde...*
Je soufflais, alors que le grand gaillard fixait tenro comme la dernière merveille du monde. Je savais qu'il était beau, mais tout de même pas au point de faire scintiller ses yeux.

-Blague à pars, notre chambre est en miette et la direction à pas trouvée mieux que de nous envoyer squatter votre chambre alors j'espère que ce court séjour sera plaisant pour chacun de nous.
* Chambre en miette ? Chambre en miette ? Mais c'est bien ça !* Je tournais mon regard vers la femme... A vrai dire, mes yeux faisaient un parfait mélange entre la fierté et le dégoût profond. L'homme continuait pourtant, captant toute mon attention, m'empêchant de déclarer victoire trop vite.

-Et... Tu l'as eu où ce, sabre blondinet ?

Sa question me fis sourire. Je m’empressai alors de lui répondre, tout en enfilant mon bas de pyjama, parce que je veux pas dire, mais il commençait à y avoir pas mal de monde qui matait mon petit cul. C'est donc torse nu avec un bas de pyjama rouge, que je passai une main lasse dans mes cheveux qui n'étaient ni blond, ni décoloré, tout simplement blanc.
«  Alors comme ça tu t'intéresse au katana le vieux ? Je vois que tu as du goût. Celui-ci a été fait à partir d'un sabre muramasa qui a été endommagé durant la guerre. Un grand forgeron du japon toujours vivant lui a donné une autre âme, à fin qu'il connaisse une seconde gloire. Malgré ses quelques modification en matière de métal, il porte toujours le même nom, celui que lui avait donner le grand forgerons du temps des samouraïs, le Tenro. Il est connu pour être possédé d'un démon... Alors ne l'approche pas trop veux-tu ? Tu risquerais de te blesser. Et quand au lieu de notre rencontre, j'ai trouvé ce sabre dans un souterrain qui menait en dehors de la ville de Kyoto. J'y suis très attaché. »

J'avais, lors de ce discourt, pris mon air suffisant. De quoi, je pense, énerver le vieux.... *quoi que non ! LES vieux ! * Un autre venait d'apparaître dans l’entrebâillement de la porte. Celui-ci était plus petit et était brin. Une chose me chiffonnait particulièrement chez lui. Son corps était tout autant mutilé que les deux autres. * Me serais-je trompé dans mon jugement ? Ils avaient fait... un plan à TROIS ? * Je mis ma main sur ma bouche, pour éviter de vomir. Rien que le fait d'imaginer que ces deux garçons avaient violenté cette fille. A deux contre un en plus...
Je tournai la tête vers Haru. * Pour elle aussi je me suis trompé... Elle n'est pas sans défense puisqu'elle a tenue tête à deux mecs d'un coup. Pas mal la petite...*
Le blond se mit à parler, racontant sa vie, pourquoi il était là, son âge et son nom.* Le mec qui se croit chez lui tranquille *.
En observant tout ce petit monde, je remarquai l'attitude bizarre de Gabrielle. Elle se sentait manifestement mal, au point d'obstruer son nez et sa bouche, puis de fermer les yeux. Je m'avançai vers elle, lui tendant une main amicale qu'elle ne vit point. Trop occuper à faire ses aimables présentations du nom prénom date de naissance âge et toutes sortent de paroles amicales qui passent comme des vents pour ceux qui n'écoutent pas, et qui ne savent pas lire entre les lignes. A vrai dire, mon instinct me disait de faire quelque chose... Mais quoi ? Mon éducation légère et mon tempérament d'assassin ne m'indiquaient aucune marche à suivre en matière du sexe opposé. Pour moi les femmes telle que Haruna qui ont une libido assez... Je ne me prononcerais pas là-dessus, et telle que Gabrielle qui ne souhaite que la solitude, restent un réel mystère. Alors je décidais de prendre les choses en mains... Un peu brutale, mais des fois efficace.

«  Moi c'est Nomeno Oyanashi. Mon âge est un secret, pour tout le monde, y compris pour moi, alors je n'accepterais aucune question concernant celui-ci. D'autre part, cette chambre, bien que luxueuse, n'est faite que pour accueillir 4 et seulement 4 personnes. Alors je vous prierais d'aller dans le salon, pour d’ample connaissance. Si vous ne voulez pas, alors sortez de cette chambre. »

Ces mots, je les avais adressé aux deux bons-hommes et à leur gonzesse. Je les avais regardés à tour de rôle à fin de bien leur faire comprendre que le message était pour eux et pour personnes d'autres. Après cette prouesse verbale, je soufflais, et prenais mon haut de pyjama à fin de l'enfiler.

«  J'aimerais noter une seconde chose. Cette jeune fille est de nature fragile et a du mal avec tout ce qui sens fort. Alors vous garderez pour vous vos rats mort, ou quelques bless... »

Je m'étais arrêté là, car ma phrase ne collait plus... * Ce qui sens fort ?* Une erreur venait d'éveiller ma curiosité. Jamais, moi non plus, avais sentit du sang aussi nettement jusqu'à présent.

« quoi qu'il en soit, faites attention à vous, où votre séjour ici ne sera que de très courte durée. »

Je feintai un pseudo sourire forcé à fin de détendre l'atmosphère, entre la malade, l'obsédé, le brin d'apparence narcissique et le gorille. Pour enfin mener la marche vers le salon, et m'étaler dans un fauteuil. * Peut être pourrais-je les éloigner de Gabrielle de la sorte...*

Quelques instants après la phrase de Kinji, la fille en face de lui commença sa présentation avec voix extrêmement monotone.
"Je m'appelle Gabrielle Baskerville. J'ai 17 ans..."
*... Baskerville, hein ?*

Puis elle rajouta,
"Si c'est la direction qui vous envoi je suppose que je n'ai rien à dire..."
D'un ton quelques peu plus haut pour mettre en avant ses dires mais toujours aussi las et calme.

Au final, elle se retourna vers Kinji.
"Si votre ami peut s'empêcher de sauter partout et de hurler pour un oui ou pour un non, je pense que la cohabitation devrait être possible. "

Calme mais certainement pas permissive, la belle semblait quelques peu sévère et Kinji n'osa pas la contrarier et répondit simplement :
"Oh, je pense qu'il n'y aura pas de soucis avec ça ... ne t'en fais pas."
Puis il se rapprocha du corps d'Hitan en chuchotant "N'est ce pas, Axel ...!"

Un gamin semblait s'agiter en arrière tandis que Gabrielle se présentait, il faisait des tète louche, comme s'il voulait vomir, enfin, quoi qu'il en soit il avait l'air d’être un idiot.
Il coupa Kinji en plein réflexion pour ce présenter de la manière la plus irritante, malpolie et méchante possible.

"Moi c'est Nomeno Oyanashi. Mon âge est un secret, pour tout le monde, y compris pour moi, alors je n'accepterais aucune question concernant celui-ci. D'autre part, cette chambre, bien que luxueuse, n'est faite que pour accueillir 4 et seulement 4 personnes. Alors je vous prierais d'aller dans le salon, pour d’ample connaissance. Si vous ne voulez pas, alors sortez de cette chambre. "

Effectivement, c'était un idiot, chiant, malpoli, et ayant un complexe de supériorité. Bref, c'est un boulet et Kinji n'allait pas l'aimer.
D'ailleurs dès qu'il prononça sa dernière phrase, un léger sourire en coin apparu sur le visage de Kinji, comme une petite idée qui venait de bourgeonner dans sa tète.

"Tu devrais te calmer, être stressé n'est pas bon pour la santé à ton age" Dit-il sur le ton de l'humour.

"4 personnes tu dis ? ... ah oui, c'est problématique, la direction aurait dû nous prévenir."
Commençant à faire semblant de compter. "Un ... deux et trois. Eh bien ! il n'y a pas de soucis. Mon comparse peut rester ici ? Moi je dormirais dans la salle commune ça ne pose pas de problèmes." Un léger sourire sadique se dessina sur son visage tandis qu'il s'en allait. En chuchotant à Axel : "N’embête pas trop Gabrielle, elle a l'air chaleureuse sous son épaisse couche de glace et elle n'a pas l'air d'aimer le bruit."

Puis il continua à avancer vers l'entrée.

"Bon, eh bien passez une bonne nuit, à demain sans doutes."

Après avoir quitté la chambre il se dirigea vers le couloir du personnel, le sourire aux lèvres.

*Hmm....*

Hitan fut pensif quelques secondes, la sortie éclair de Kinji voulait très certainement dire que cette pièce était remplie de personne qu'il ne pouvait pas saquer. Nomeno en particulier et cette histoire de chambre surpeuplé lui avait très certainement servis d'échappatoire.

Jetant un œil à Gabrielle Axel fit un commentaire que seul Hitan put entendre :
*Hey, cette fille. Elle a une drôle d'odeur. Elle me fait penser à Kinji. Une odeur qui ressemble à du sang...*
*Et tu trouve pas çà bizarre pour Kinji ?*
*Ta pas remarqué la tête de sadique de ce type ?? C'est normal qu'y refoule le sang !*

Réflexion faite, la jeune fille ne semblait pas dans sont assiette et Hitan parla à Nomeno d'une voix autoritaire :

-Hey Nomeno, je vais m'absenter moi aussi et j'ai l'impression que ta colocataire se sent pas super bien. Veille bien sur elle ok ?

Cela dit, Hitan sortis de la chambre.

*Pourquoi t'est sortis ? C'est pas ton truc de laisser une ...Demoiselle en détresse.* Axel n'avait pas pus ce retenir de désigner Gabrielle par ce sobriquet.... Spécial.

*Je pense avoir trouvé une solution pour ton Katana, direction la salle de sport, ensuite je rejoindrait Kinji pour qu'ont s'occupe de notre vrais chambre. J'ai pas envie de dormir tout les soir dans un dortoir de lycéens !*

* Que quelqu'un me viennent en aide s'il vous plait! *
Un appel au secoure dénué de sens, personne ne pouvait l'entendre, j'étais seule, c'était ce que je désirais, donc je n'avais plus qu'à me débrouiller seule. Je devais partir loin de cette odeur de sang.
Il me sembla qu'on me parlait, surement Kinji qui me répondait, mais je n'écoutais pas.
Puis c'est Nomeno qui prit la parole:
« Moi c'est Nomeno Oyanashi. Mon âge est un secret, pour tout le monde, y compris pour moi, alors je n'accepterais aucune question concernant celui-ci. D'autre part, cette chambre, bien que luxueuse, n'est faite que pour accueillir 4 et seulement 4 personnes. Alors je vous prierais d'aller dans le salon, pour d'ample connaissance. Si vous ne voulez pas, alors sortez de cette chambre. »
Mes yeux écarlates se tournèrent vers Nomeno... * Il faut qu'ils l'écoutent et qu'ils s'éloignent *
Je me rendis compte que c'était la seconde foi que Nomeno m'aidait depuis notre rencontre.
Les yeux écarquillés je baissais la tête me rendant compte de ma propre faiblesse.
Et comme pour enfoncer le clou, il ajouta:


« J'aimerais noter une seconde chose. Cette jeune fille est de nature fragile et a du mal avec tout ce qui sens fort. Alors vous garderez pour vous vos rats mort, ou quelques bless... »

Tout ce qui sent fort? Le sang et seulement le sang... La brulure toujours dans ma gorge et mes yeux toujours écarlate je le dévisageais. Je pouvais distinguer chacune de c'est veines ou de c'est artères, je voyais le sang couler en son corps et ça me faisait mal... Mais pour rien au monde je n'aurais détourné les yeux.
« quoi qu'il en soit, faites attention à vous, où votre séjour ici ne sera que de très courte durée. »
Il les menaçait? Pour quelle raison? Qu'est-ce que ces personnes avaient bien pu faire pour qu'il les menace ainsi? La seule personne qu'ils dérangeaient c'était moi, à cause de cette fichu odeur de sang! Pourquoi? Nomeno essayerait-il de me venir en aide? Ou de me protéger?
Non aucune chance...
Kinji fit une remarque sarcastique et commença à compter les lits.
"Un ... deux et trois. Eh bien ! il n'y a pas de soucis. Mon comparse peut rester ici ? Moi je dormirais dans la salle commune ça ne pose pas de problèmes."
Il fit un sourire louche et alla chuchoter quelque chose à son pote, ce qui attisa ma curiosité. Puis il partit en disant seulement:
"Bon, eh bien passez une bonne nuit, à demain sans doutes."
Sans aucun doute, oui...

Puis, se fut à l'autre taré, qui s'était heureusement calmé, de partir, il s'adressa à Nomeno, je n'entendis pas ce qu'il lui dit, puis il partit simplement.

Je poussais un soupire de soulagement. La brulure s'atténua encore, mais ne disparue pas, je commençais à la supporter, mais je craignais de finir par craquer, mais puisqu'ils étaient partis il me suffisait de ne pas trop m'approcher d'Haruna le temps que ses blessures aillent mieux et de supporter encore un peu cette odeur...
* Heureusement que Nomeno leur a demandé de partir, il m'a encore aidé... *
Cette pensée m'agaça, je m'agaçais; j'étais faible, et incapable de gérer seule ce changement en moi, mais malgré ça je ne renoncerais pas à mon désir de solitude...

Je lui devais des remerciements, cela m'agaça aussi, car il avait dit m'avoir aidé par pitié, mais ça ne changeait rien au fait qu'il m'aie aidé et que je lui sois reconnaissante... * p'ff *

Je m'avançais vers lui, il était asit sur un fauteuil, je plongeais mon regard écarlate dans ses yeux or encore une fois. Je décidais d'exprimer ma gratitude comme je l'aurais fait autrefois.
Je lui souris, d'un vrai sourire, sincère, je n'avais souri à personne depuis la mort de mes frères, c'était donc mon premier sourire depuis des semaines, ce qui me gêna un peu je dois dire, je crois que je rougissais. J'attendris mon regard, qui doucement reprit sa couleur d'origine, l'améthyste et dis simplement:
« Merci beaucoup de ton aide... Je te suis reconnaissante, ça n'était peut-être pas volontaire ou par pitié, mais tu m'as été d'un grand secour... »

Bon d'accord simplement n'était peut-être pas le mot le plus évidant pour qualifier mes remerciements, tant pis, je fis quelque pas en arrière et agitai mes cheveux presque secs en reprenant ma mine distante habituelle, la brulure avait cessée...
Ce pensionnat... non... cette ile... il y avait un truc louche dans cette histoire... étais-je la seule à le ressentir? Je lançais un regard plein de sous-entendu à mes deux colocataires, puis je retournais m'allonger sur mon lit.